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12 produits trouvés
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Le regard féminin ; une révolution à l'écran
Iris Brey
- Points
- Points Feministe
- 8 Avril 2021
- 9782757887998
On se souvient de la légendaire robe soulevée par le vent de Marilyn Monroe dans Sept ans de réflexion ou encore du bikini de Halle Berry, la célèbre James Bond girl, dans Meurs un autre jour. Devenues cultes, ces scènes ont marqué l'histoire du cinéma. De quoi ces images sont-elles le nom ? Depuis toujours, les femmes sont filmées comme des objets de plaisir, les privant de pouvoir au profit du regard masculin et de ses désirs. Pour faire face à ce male gaze majoritaire, Iris Brey montre comment s'est élaboré un regard féminin au cinéma et interroge le sens caché des images. Un essai crucial déjà considéré comme un classique.
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« Celui qui voit ne sait pas voir » : telle est la présupposition qui traverse notre histoire, de la caverne platonicienne à la dénonciation de la société du spectacle. Elle est commune au philosophe qui veut que chacun se tienne à sa place et aux révolutionnaires qui veulent arracher les dominés aux illusions qui les y maintiennent. Pour guérir l'aveuglement de celui qui voit, deux grandes stratégies tiennent encore le haut du pavé. L'une veut montrer aux aveugles ce qu'ils ne voient pas : cela va de la pédagogie explicatrice des cartels de musées aux installations spectaculaires destinés à faire découvrir aux étourdis qu'ils sont envahis par les images du pouvoir médiatique et de la société de consommation. L'autre veut couper à sa racine le mal de la vision en transformant le spectacle en performance et le spectateur en homme agissant. Les textes réunis dans ce recueil opposent à ces deux stratégies une hypothèse aussi simple que dérangeante : que le fait de voir ne comporte aucune infirmité ; que la transformation en spectateurs de ceux qui étaient voués aux contraintes et aux hiérarchies de l'action a pu contribuer au bouleversement des positions sociales ; et que la grande dénonciation de l'homme aliéné par l'excès des images a d'abord été la réponse de l'ordre dominant à ce désordre. L'émancipation du spectateur, c'est alors l'affirmation de sa capacité de voir ce qu'il voit et de savoir quoi en penser et quoi en faire. Les interventions réunies dans ce recueil examinent, à la lumière de cette hypothèse, quelques formes et problématiques significatives de l'art contemporain et s'efforcent de répondre à quelques questions : qu'entendre exactement par art politique ou politique de l'art ? Où en sommes-nous avec la tradition de l'art critique ou avec le désir de mettre l'art dans la vie ? Comment la critique militante de la consommation des marchandises et des images est-elle devenue l'affirmation mélancolique de leur toute-puissance ou la dénonciation réactionnaire de l' « homme démocratique » ?
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Nadège Beausson-Diagne - Mata Gabin - Maïmouna Gueye - Eye Haïdara - Rachel Khan - Aïssa Maïga - Sara Martins - Marie-Philomène NGA - Sabine Pakora - Firmine Richard - Sonia Rolland - Magaajyia Silberfeld - Shirley Souagnon - Assa Sylla - Karidja Touré - France Zobda. Stéréotypes, racisme et diversité : 16 actrices témoignent.
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Clint Eastwood est aujourd'hui le metteur en scène de cinéma le plus populaire au monde. Sa longévité exceptionnelle - il tourne et joue encore à quatre-vingt-dix ans - lui a permis de traverser les époques et les genres : western, mélodrame, film policier. Il revisite les classiques du cinéma américain tout en les adaptant au contexte social et politique de notre temps. On pourrait le classer à droite si l'on considère ses prises de position politiques et quelques-uns de ses thèmes, comme celui du flic qui ne s'embarrasse guère de légalité, ou celui du mâle blanc sauveur. Pourtant, il serait trop facile de ne retenir que cette image. Des féministes voient en lui le déconstructeur de la masculinité. Les Africains-Américains en font leur acteur préféré.
Il y a donc un mystère Clint Eastwood, que ce livre tente d'éclaircir, en analysant sociologiquement son parcours et en rendant compte de la manière dont il représente les questions de classe, de genre et de couleur. L'ambivalence est le maître mot de son oeuvre et lui donne son caractère ouvert, susceptible d'appropriations multiples et contradictoires.
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Nanarophilie ; éloge du médiocre
Simon Laperrière
- Du Murmure
- Borderline
- 11 Février 2016
- 9782373060058
Lors d'une soirée particulièrement maussade, nous décidons de tuer le temps en nous « matant » un film d'horreur. Nous espérons avoir peur et être enthousiasmés par la violence qui y est représentée. Or quelle n'est pas notre surprise lorsque nous tombons sur la scène suivante, dans laquelle un tueur en série se déguise en Père Noël... Difficile de ne pas éclater de rire devant cette scène incapable de répondre à un seul critère de qualité. Et pourtant, nous avons beau n'y voir que des défauts, elle nous procure néanmoins une certaine jouissance. Nous aimons cet échec filmique cuisant. Alors que notre regard critique, empreint de « bonne volonté culturelle » (Bourdieu) à l'égard des pratiques et des goûts consacrés comme légitimes, condamne sans appel cette scène, le nanarophile qui sommeille en nous est aux anges.
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Chronique d'un été
Edgar Morin, Jean Rouch
- Editions De L'Aube
- Mikros Classique
- 16 Mai 2019
- 9782815933506
Paris, été 1960. Alors que la guerre fait rage en Algérie et que le Congo lutte pour son indépendance, Edgar Morin, sociologue, et Jean Rouch, cinéaste et ethnologue, vont enquêter sur la vie quotidienne de Parisiens pour tenter de comprendre leur conception du bonheur... Première question posée : "êtes-vous heureux ?" Les thèmes abordés sont nombreux : amour, travail, loisirs, culture, racisme, etc.
Ce livre reprend le texte du film et en élargit le propos, il propose également une préface inédite d'Edgar Morin.
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écrits complets Tome 3 ; Ganymède, essai sur l'éthique homosexuelle masculine
Jean Epstein
- Independencia
- 14 Octobre 2014
- 9791090683112
Les écrits complets de Jean Epstein, épuisés ou inédits, publiés pour la première fois dans leur intégralité.
« Comme de ces étoiles dont on ne perçoit la lumière que lorsqu'elles n'existent plus, la radioactivité des livres de Jean Epstein ne parviendra guère aux yeux des coeurs que dans de nombreuses années ; qu'il me soit permis de prédire qu'ils serviront de Bible aux jeunes cinéastes des futures générations », écrivait Abel Gance.
Pour que se réalise la prophétie, encore faut-il que ces livres soient disponibles, que la pensée d'Epstein circule, que tous ses écrits puissent enfin être lus dans la plus complète, scientifique et généreuse édition possible. Dirigée par Nicole Brenez, universitaire renommée et spécialiste reconnue de l'histoire des avant-gardes cinématographiques, Joël Daire, directeur du patrimoine à la Cinémathèque Française, grand connaisseur de l'oeuvre et des archives d'Epstein, et Cyril Neyrat, responsable des éditions Independencia, critique et enseignant d'histoire et d'esthétique du cinéma à la Haute Ecole d'Art et de Design (HEAD, Genève), cette édition des écrits de Jean Epstein en est la première édition intégrale. Aux textes déjà publiés dans l'édition Seghers, aujourd'hui épuisée, sont venus s'ajouter les feuillets trouvés dans quelques-uns des cent-vingt cartons contenant les archives du cinéastes, conservés à la Cinémathèque Française, qui dévoilent une oeuvre d'une ampleur et d'une diversité insoupçonnée : non seulement de très nombreux écrits sur le cinéma, certains essentiels, sont inédits, mais aussi une oeuvre littéraire, essayiste, pédagogique, mémorialiste, qui déborde largement le champ du cinéma et se révèle d'une qualité égale à celle des textes connus. Se sont joint à l'entreprise neuf cinéastes et neuf chercheurs, spécialistes du cinéma de Jean Epstein, parmi lesquels F. J. Ossang, Philippe Grandrieux, José Luis Guerin, Ange Leccia, John Gianvito... L'intégralité des écrits est divisée en neuf volumes à paraître à compter de mai 2014, à raison de trois volumes par an.
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Troisième volume de la collection « Mémoire populaire ». En rassemblant des contributions d'historiens replaçant la production de ses films dans leur époque et en proposant des archives inédites dont le film majeur La Terre fleurira de Henri Aisner, il s'agit de rendre accessible tout un pan de notre histoire à travers ce « cinéma communiste ». Ce cinéma s'est développé avec force grâce à des cinéastes proches du Parti Communiste, très influencés par l'esthétique du cinéma soviétique. L'histoire du journal, mêlée avec celle de sa grande fête populaire, a produit des images fortes d'une grande qualité cinématographique et il nous semble aujourd'hui très intéressant de les remettre en perspective, loin des enjeux du temps de la guerre froide.
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Voir et pouvoir - l'innocence perdue : cinema, television, fiction, documentaire
Jean-louis Comolli
- Verdier
- 18 Mars 2004
- 9782864324119
Depuis plus d'un siècle, le cinéma a joué double jeu : initiateur de la montée en puissance des spectacles, il en a été aussi l'outil critique, l'instrument invitant les spectateurs à mieux voir et mieux entendre. Au cinéma, pour être spectateur, il faut accepter de croire en ce qu'on voit ; et pour l'être davantage encore, il faudrait commencer à douter sans cesser de croire. Croire en la réalité du monde à travers ses représentations filmées, c'était l'affecter d'un doute. Croire, ne pas croire, ne plus croire, croire malgré tout ce qui dément la croyance : telles sont les questions du cinéma qui sont abordées ici. Chacun de nous, sommé par le spectacle d'y prendre sa part, en sera acteur et spectateur, consentant et non consentant, complice et adversaire à la fois. Les questions du spectateur de cinéma sont devenues les questions de tous, alors même que le marché mondial des images et des sons n'a que faire de la prétention du cinéma à proposer, du monde comme scène, un mode d'emploi. Voir et pouvoir ? On se persuade très vite dans les salles obscures que les enjeux de mise en scène sont doubles esthétiques et politiques ; et que cette place du spectateur qui est la nôtre n'est pas coupée de celle du sujet politique que nous ne cessons d'être.
Quinze ans de textes critiques et théoriques, d'interventions, de tribunes : ce volume articule le double chantier d'une pensée et d'une pratique du cinéma, qui sont les deux faces d'un même combat pour la construction d'un spectateur critique et d'une approche politique de l'expérience cinématographique.
Grand format 38.54 €Indisponible
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Le cinéma « fait son cinéma » ! Au contraire de l'industrie de la photographie, très tôt disparue, dans son modèle ancien, avec le numérique, à l'opposé de l'industrie des phonogrammes qui continue de se réorganiser dans l'ensemble plus vaste de l'industrie musicale, loin de celui de la presse qui poursuit son lent déclin sur papier et peine à financer son offre numérique, de celui encore de la télévision confrontée aux nouveaux usages vidéo..., le cinéma se porte bien et le numérique ne l'affecterait pas.
Le nombre d'entrées en salles progresse dans le monde, celui des films explose, les nouveaux investisseurs, issus de la distribution (Netflix, Amazon...), développent la production. En Inde, en Chine, en Afrique ou au Moyen-Orient, des secteurs nationaux se déploient et la compétition des festivals mondiaux est engagée. À la fin des années 2010, tout a changé sans drame : la réalisation est devenue numérique, comme la postproduction l'était en large partie, la diffusion numérique en salle s'est installée rapidement sans bousculer les équilibres anciens. La distribution numérique a cherché un temps son modèle économique, mais semble l'avoir trouvé avec la VàDA (vidéo à la demande par abonnement - SVOD en anglais), qui finance aussi, peu ou prou, la production cinématographique. Résilient et résistant en dépit ou grâce à un système fin de chronologie des médias, ce secteur intimement lié aux technologies aurait absorbé le choc technique sans rompre sa dynamique de croissance, bien au contraire.
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Baltimore, fin du siècle dernier. Une des villes au taux de criminalité le plus élevé des États-Unis. Journaliste au Baltimore Sun, David Simon a suivi pendant un an, jour après jour, les inspecteurs de l'unité des homicides de la ville. Depuis le premier coup de fil annonçant un meurtre jusqu'au classement du dossier, David Simon était là, inlassablement, derrière l'épaule des enquêteurs, sur les scènes de crime, dans les salles d'interrogatoire, au service des urgences. Durant de longues heures, il a partagé jour et nuit leur quotidien dans les rues de la ville, aux marges de la société. Des tensions raciales aux circuits de la drogue, en passant par les décisions politiques, judiciaires et administratives, parfois aberrantes, David Simon passe en revue chacun des aspects du crime à Baltimore. Et c'est avec une empathie rare, un réalisme et un sens du détail exceptionnels qu'il nous offre ce portrait profondément humain d'une cité à la dérive. De ce document exceptionnel naîtra, quelques années plus tard, la série Sur écoute, aujourd'hui légendaire, que David Simon a écrite en collaboration avec George Pelecanos, Richard Price et Dennis Lehane.
Grand format 23.00 €Indisponible
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Grand format 13.70 €
Indisponible