Traitant du sujet de l'option cinéma de terminales L pour les sessions 2019 et 2020, cet ouvrage offre un travail extrêmement pratique et intelligent dans une collection plébiscitée par les élèves et leurs professeurs. L'originalité de cet ouvrage est de croiser oeuvres et thèmes au programme.
Ce dessin animé muet de 2016 est un conte philosophique. Il relate l'histoire d'un naufragé sur une île déserte rencontrant une tortue rouge qui se transforme en femme. Cette oeuvre belgo-japonaise permet notamment d'étudier le jeu subtil des motifs culturels universels, le langage visuel ainsi que les singularités du cinéma indépendant.
Traitant du programme de Cinéma des agrégations interne de Lettres classiques et de Lettres modernes, l'ouvrage propose tous les éléments nécessaires à la réussite du candidat.
Comme tous les clefs-concours Cinéma, l'ouvrage est structuré en trois parties :
Repères et analyses : le contexte historique et artistique de l'oeuvre.
Grandes thématiques : comprendre les enjeux du programme.
Outils : les éléments factuels et techniques indispensables.
Traitant du sujet de Lettres du baccalauréat pour les sessions 2015-2016 et 2016-2017, ce volume est confié à des spécialistes des oeuvres au programme pour offrir un ouvrage extrêmement pratique et intelligent afin de préparer l'examen tout au long de l'année.
To be or not to be est sorti aux États-Unis en 1942. Ernst Lubitsch avait quitté Berlin pour Hollywood depuis vingt ans, et le pays, après Pearl Harbor, entrait tout juste dans le conflit mondial. Le cinéma, lui, s'y risquait avec prudence ; seul Chaplin s'était autorisé jusque-là, avec son Dictateur, la plus extrême audace. To be or not to be prend d'autres voies, non moins drôles, non moins graves. Il raconte la résistance d'une troupe de comédiens, pareils à tous leurs semblables. Charmants, égoïstes, vaniteux, mais capables d'une minute à l'autre d'endosser l'habit des héros ou de danser sur un fil entre vie et mort. Pour les histrions, le monde en guerre est un théâtre et la scène un champ de bataille.
En son temps, To be or not to be fut peu ou mal compris, accueilli avec raideur par des critiques dont les films antinazis mettaient le goût à rude épreuve. Soixante-dix ans plus tard, le film vibre encore de ses paradoxes. Produit d'une époque troublée, il parle aux publics d'aujourd'hui comme à ceux d'hier. Incarnation de l'âge d'or hollywoodien, il joue avec ses normes, ses genres, ses limites.
Disons-le autrement : To be or not to be est devenu un classique, et comme tous les classiques, il a au moins deux histoires. L'une est ancrée dans son temps, liée aux circonstances historiques, artistiques, sociales et culturelles de sa production. L'autre, non terminée, est écrite au jour le jour par chaque nouvelle génération de spectateurs, éblouis par ce mélange unique de futilité, de drame et de profondeur.
Rohmer compte parmi les cinéastes qui ont su renouveler le cinéma français. Cinéphile prosélyte, rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, il participe à la création de la Nouvelle Vague. Tout au long de sa filmographie, il conserve une indépendance et une originalité farouches, n'hésitant pas devant des genres décriés ou sous-estimés, le court-métrage, le film dit bavard, ou pire encore, le film de plage..., et il transforme chacun de ses essais. Alors, oui, les personnages parlent beaucoup dans Conte d'été, un film qui se déroule sur les plages de Dinard, mais c'est parce que le cinéaste croit à l'importance des sentiments et à celle du langage pour les explorer et en jouir. Rien de futile là-dedans. Sans doute même une grande subtilité, qui s'allie parfois au paradoxe : il y est question du hasard et du choix, du naturel et de l'artifice, de la variation et de la série, de la règle et du libre arbitre et, toujours, de l'intérêt que le cinéaste porte au féminin. Tant il est vrai que, profondément, Rohmer est animé par le goût de la beauté, par une haute idée du cinéma et par le respect de son spectateur. L'auteur Enseignante, Carole Desbarats a été directrice des études à La fémis, l'École nationale supérieure des métiers de l'image et du son. Elle est actuellement en charge de la diffusion des savoirs à l'École normale supérieure. Depuis longtemps, elle accompagne la réflexion des Enfants de cinéma sur la transmission du cinéma à l'école. On lui doit des essais sur Jean-Luc Godard, Atom Egoyan, Éric Rohmer, les larmes ou la violence au cinéma.
Tout pour réussir l'agrégation.
Cet ouvrage guide le spectateur dans son approche du film « Nostalgie de la lumière », réalisé par Patricio Guzmán en 2010, à travers sa genèse et les principaux éléments du langage cinématographique.
Sur les traces de son père, Tom évolue dans le microcosme de l'immobilier crapuleux. Sa rencontre fortuite avec l'ancien imprésario de sa mère, aujourd'hui disparue, réactive son désir de devenir pianiste concertiste...
C'est à cent ans passés que Manoel de Oliveira a réalisé L'Étrange Affaire Angélica dont il avait rédigé la première version du scénario au milieu du XXe siècle. Cet écart temporel de presque soixante ans marque d'emblée la singularité d'un parcours unique dans l'histoire du cinéma. L'expérience accumulée par le réalisateur, notamment pendant de longues périodes d'inactivité forcée pour des raisons politiques, explique sans nul doute la liberté profonde de son regard sur le monde, qui n'est inféodé à aucune doctrine ni soumis aux modes passagères : ses seules règles lui viennent de la haute idée qu'il se fait de l'art du cinéma.
L'Étrange Affaire Angélica repose sur un scénario d'amour fou s'exprimant au-delà de la mort qui aurait pu ravir les surréalistes. À l'émotion s'ajoute une réflexion enjouée sur les pouvoirs de l'image suscitée par la fascination du photographe - Isaac - pour une jeune femme - Angélica - dont il a réalisé le portrait juste après son décès. Entre le rêve et la réalité, entre le monde actuel et un passé aux contours indéfinis, comme entre la fixité de l'image et le mouvement du cinéma, le film oscille avec audace entre des pôles opposés de manière à engendrer un tonalité fantastique d'une grande originalité. Il constitue en outre un hommage à la simplicité originaire du cinéma dont il cherche à retrouver le mystère afin de le perpétuer de nos jours. De la sorte, il invite son spectateur à se poser la question qui n'a cessé de traverser l'oeuvre du réalisateur portugais : qu'est-ce qu'être le contemporain de son époque ?
Le cinéma entre dans la vie de Jean Cocteau comme une évidence et comme une chance, une greffe heureuse dans l'arbre généalogique de ses multiples entreprises artistiques.
Cet ouvrage est consacré au «?cinéaste de la modernité?», celui qui questionne le mythe et crée les habits neufs du conte.
Il s'attache principalement à tendre le fil harmonique qui relie toutes les pièces de son oeuvre.
A la fois laboratoire de pratiques nouvelles et tissage des arts, son itinéraire cinématographique, véritable manifeste dont la syntaxe renouvelée fascine la Nouvelle Vague, explore tous les champs de la création et façonne sa mythologie personnelle.
Avec le cycle orphique, Cocteau accomplit un périple intérieur, une plongée existentielle, tout autant qu'un acte d'amour dédié au héros auquel il finit par se confondre.
Aux confins du rêve et de la mort, il invente un territoire imaginaire singulier où les miroirs se traversent, où la puissance créatrice régénère l'être dans et à travers l'art.
Dans son oeuvre, le dessin de l'artiste s'est revêtu de chair et de sang et s'est donné une âme qui nous ramène toujours vers son étoile?; ce désir d'immortalité, cette éternelle jeunesse habite l'oeuvre cinématographique de Cocteau et décrit sa course étoilée?: «?Sic itur ad astra?».
Les auteurs Martin Barnier, Isabelle Bory, Gérard Camy, Renaud Ferreira, Patrick Laudet, Isabelle Martin-Pradier, Marieke Olivieri, Laurence Patti, Daniel Rocchia, Bruno Stisi, Véronique Thuin.
Dans cet ouvrage, on découvrira les thématiques du film, chères à Satyajit Ray : la presse et son développement en Inde, les premiers mouvements politiques indiens, les prémices de l'Inde moderne et la place de la femme dans celle-ci.
Chef d'oeuvre immortel du cinéma, Les Lumières de la ville est le premier Charlot sonore (musique et bruitages créés par le cinéaste). Chaplin refuse en effet le cinéma parlant, mais abandonne le muet. Cet ouvrage propose de découvrir le film à travers sa position particulière dans le contexte de la généralisation du parlant, en l'abordant sous différents aspects de sa production :
L'indépendance de Chaplin, la fabrication - décors, bruitages, musique, scénario, tournage et montage, les liens tissés avec l'avant-garde de la période, sans oublier la réception de cette oeuvre mêlant burlesque et gravité.
Une analyse politique du film dans le cadre de la Grande Dépression et une étude des principales séquences sont aussi proposées. Les Lumières de la ville est l'une des oeuvres inscrites au programme du baccalauréat « Cinéma et audiovisuel », enseignement de spécialité, série L, en classe de terminale.
Regards libres, DVD de la collection « Cour(t)s de cinéma », vous propose l'intégralité de cinq courts métrages inscrits au dispositif « École et cinéma » :
Regards libres de Romain Delange, 2005 ;
Petite Lumière d'Alain Gomis, France, 2002 ;
Gbanga-Tita de Thierry Knauff, 1994 ;
Le Choeur d'Abbas Kiarostami, 1982 ;
L'Illusionniste d'Alain Cavalier, 1992.
Ces cinq courts métrages du programme « Regards libres » proposent une perception du monde et une appropriation de la réalité par le biais de l'expérience sensible.
La partie vidéo et le dossier interactif du DVD, outils pratiques et adaptés à l'utilisation en classe, vous permettront d'exploiter : des parcours pédagogiques, des préparations de séquences et un module TBI/VNI.
Les ressources pédagogiques proposées répondent aux exigences des nouveaux programmes et aux objectifs du Socle commun.
L'approche du film documentaire intégré au dispositif « École et cinéma » passionnera les enseignants autant que les cinéphiles.