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« Chaque jour est précieux, parce que nous respirons encore pour rester attentifs, chacun à notre façon, émus par la lumière qui tombe sur une haute branche, la table de travail le matin, la tombe d'un poète bien-aimé. » Un livre de jours retrace en photos une année de vie dans l'univers de Patti Smith. Chaque jour est l'occasion de découvrir un nouveau cliché de l'autrice ou de sa collection. De sa guitare favorite à des images de son enfance en passant par son édition rare d'Une saison en enfer ou un portrait d'Allen Ginsberg, nous plongeons de manière ludique et esthétique au coeur du monde fascinant d'une artiste culte qui se dévoile ici comme jamais. Accompagnés de légendes pleines d'esprit et de douceur, les 366 visuels, poétiques, tendres et souvent nostalgiques, sont aussi une célébration de la vie et de toutes les petites réjouissances qu'elle offre chaque jour. Pour rendre hommage à la France et à ses lecteurs français qui lui sont si chers, Patti Smith a personnalisé cette édition avec une préface et des photos inédites.
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J'avais jadis une belle patrie
Lotte H. Eisner, Martje Grohmann
- Marest
- Mémoires
- 28 Octobre 2022
- 9791096535545
Les Mémoires de Lotte Eisner nous replongent dans l'Allemagne d'avant-guerre, à travers la vie quotidienne d'une famille de la grande bourgeoisie juive. Première femme critique de cinéma au Film-Kurier, L. Eisner est témoin de la richesse de la vie culturelle berlinoise (Bertolt Brecht, Max Reinhardt, Valeska Gert, Fritz Lang, Pabst...). Elle fuit l'Allemagne nazie en 1933 et trouve d'abord refuge en France où elle rencontre Henri Langlois et Georges Franju. Internée en 1939 par le gouvernement français au camp de Gurs, elle s'en évade. Durant l'Occupation, Langlois la cache dans un château où elle archive des bobines sauvées in extremis des mains de l'ennemi. Devenue, après-guerre, le numéro deux de la Cinémathèque française, elle parcourt le globe à la recherche des trésors du cinéma (films, décors, accessoires, etc.) et constitue, avec le Musée du cinéma, l'une des plus belles collections au monde. Les Mémoires de Lotte Eisner ont été recueillis par Martje Grohmann, ex-épouse de Werner Herzog, et sont préfacés par le cinéaste qui, dans Le Chemin des glaces, a fait le récit de sa longue marche pour la survie de La Eisnerin. Peinture d'une époque tourmentée, cet ouvrage raconte aussi la constitution d'une mémoire mondiale du cinéma. Les acteurs principaux du septième art y sont convoqués, Lang et Langlois bien sûr, mais aussi Louise Brooks, John Ford, François Truffaut, André Gide, Alfred Hitchcock, André Breton, Marlene Dietrich, Erich von Stroheim ou encore Eisenstein.
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Jim Carrey est une star de cinéma adulée. Il a beaucoup de succès, on envie sa réussite et ses privilèges. Mais il est très seul. Il commence à vieillir, il prend du poids. Il passe des nuits à chercher de l'affection auprès de ses chiens de garde entraînés par le Mossad et à regarder des documentaires improbables sur Netflix. Il a tout tenté pour sortir de sa déprime : les régimes, les gourous, et même les bons conseils de son cher ami, acteur et collectionneur de crânes de dinosaures Nicolas Cage.
Rien ne va, jusqu'au moment où il croise la route de Georgie. C'est l'amour de sa vie, il le sait, il le sent. Charlie Kaufman, scénariste de Dans la peau de John Malkovich, lui propose alors un rôle dans un film d'un nouveau genre, un film qui repousse toutes les limites existantes et qui lui permettra sûrement de remporter un Oscar.
On dirait que l'horizon s'éclaircit enfin...
Mais l'univers a d'autres plans pour Jim Carrey...
Mémoires flous est bien un roman, qui interroge la notion d'identité. Jim Carrey et Dana Vachon ont écrit un livre hilarant, démesuré, cataclysmique par moments, qui dresse un portrait en creux plus vrai que nature de Carrey l'acteur, et de Hollywood. Satire mordante de la société du spectacle, et « semi-autobiographie », Mémoiresflous est un roman inclassable, comme Jim Carrey !
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Retrouvés à Florence dans les archives personnelles d'Andreï Arsenievitch Tarkovski, ces récits passionneront tous ceux qui aiment l'oeuvre du cinéaste. Rédigés, comme les poèmes qui les accompagnent, entre 1960 et juillet 1962 - l'auteur a tout juste trente ans -, ces textes sont de véritables tableaux impressionnistes : la neige, le ciel et la taïga servent de rideaux de scène à de mini-drames, d'émouvantes et parfois cruelles plongées au coeur de l'âme et de la vie russes, de rencontres avec des personnages de femmes, amantes ou mères, à la fois fugitives et si présentes. On ne peut que succomber au charme - et à la force - de ces écrits de jeunesse dont chaque page annonce la naissance du prodigieux auteur d'Andreï Roublev.
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Quand Andreï Tarkovski commence, en avril 1970, à tenir le journal qui accompagnera les seize dernières années de sa vie, il a tout juste 38 ans, sa femme attend un enfant. Le cinéaste vient d'acheter une maison à la campagne et son film autobiographique, Le Miroir, est en germe dans son esprit. Derrière lui : un Lion d'or à Venise pour L'Enfance d'Ivan, et un monument, Andreï Roublev.
Il ne cesse dès lors de noter ses lectures et ses réflexions, les aléas de ses productions, les espoirs et les difficultés de son travail, la sortie de ses films dans ce qui s'appelle encore l'Union soviétique. Au cours des années 1980, ce journal devient un « journal d'exil ». Tarkovski tourne en Italie Nostalghia, en Suède Le Sacrifice, et c'est à Paris qu'il meurt d'un cancer en 1986, à l'âge de 54 ans.
Revivre la vie de ce créateur, au jour le jour, est une expérience passionnante : on y découvre, dans toute leur concision et leur naturel, les intuitions qui font d'Andreï Tarkovski l'un des très rares artistes philosophes de notre époque. La publication de ce livre-boussole montre à quel point son oeuvre reste inachevée et ouverte.
La nouvelle édition du Journal contient des textes inédits, des réflexions et projets retrouvés par sa femme Larissa. Rétablissant également des erreurs d'attribution des premières parutions, elle est en cela l'édition définitive. Le parcours tourmenté d'un artiste en quête de sa liberté, un éloge bouleversant de la vie, porté par un inusable espoir.
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Les annees heureuses, 1944-1948
Cecil Beaton
- Les Belles Lettres
- Domaine Étranger
- 6 Mars 2020
- 9782251450773
En 1944, le célèbre photographe de mode et portraitiste Cecil Beaton est envoyé à Paris par le Ministère de l'Information, à l'occasion d'une exposition de photographies de guerre montrant les ravages du " blitz ". Pendant son séjour parisien, il renoue avec Picasso et fréquente tout un cercle de personnalités du monde de l'art comme André Gide, Jean Cocteau et Gertrude Stein. La guerre terminée, Beaton devient designer et travaille pour le cinéma.
En 1946, il s'envole pour New York où il croise une femme qu'il avait rencontrée une seule fois, dix ans auparavant. Cette femme n'est autre que Greta Garbo et Beaton tombe éperdument amoureux. Sous la forme d'un journal intime, voici le roman vécu d'un amour exceptionnel, puisque l'héroïne, vedette de cinéma internationale, accepte de se livrer sans mystère à son photographe d'adorateur. Outre Garbo, dont l'auteur nous révèle avec passion le visage, quantité de personnalités défilent dans les carnets de Cecil Beaton : de Gaulle, Churchill, Colette, Charlie Chaplin, etc.
La vie de ce dandy anglais qui connut toutes les réussites a ceci de fascinant qu'elle mêle les artistes les plus cotés de l'époque aux figures politiques, aux mondains et aux stars de cinéma, avec un sens parfait de la prise de vue : on se laisse entraîner avec enthousiasme par ce ballet de portraits mouvants.
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Assoiffé de nature et d'aventure, un enfant russe de l'après-guerre se prend pour Tom Sawyer au bord du Don paisible. Pour vivre sa passion, le petit Valentin fait l'école buissonnière, fugue, se gave de livres, fraie avec les voyous. Mais, cédant à l'appel de la forêt, il choisit bientôt sa voie en devenant chasseur dans la taïga sibérienne. Et son récit, commencé comme une autobiographie, se développe en dialogue avec le monde sauvage. Que fait-il quand la chasse le désenchante ? Valentin Pajetnov s'installe à la source de la Volga pour se consacrer à l'étude de l'ours, court les bois du printemps à l'automne avec des oursons orphelins, les accompagne jusqu'à la tanière, retient leurs leçons. Ce livre est donc celui d'un berger à ours tout à la fois chercheur, observateur et conteur. Une singulière pastorale qui nous révèle un rapport intime et fusionnel à la nature, où chaque mot est vécu.
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« On vient de me faire une offre d'un million de dollars pour la publication d'un seul mois de ce journal », écrit avec étonnement Richard Burton en 1968. L'acteur est alors un des monstres sacrés du 7e art et forme un couple mythique et scandaleux avec Elizabeth Taylor. Cette relation passionnée, leur train de vie babylonien, leur beauté, leurs excès et leurs succès : le journal intime de Burton nous y plonge « caméra à l'épaule », comme si nous y étions. Mais il révèle aussi un homme insoupçonné, infiniment plus complexe que le commun des acteurs hollywoodiens. Sceptique et distant à l'égard du cinéma, il se montre en revanche fou de théâtre et de littérature. Doté d'un sens de l'humour irrésistible et d'une grande faculté d'observation, Richard Burton possédait les qualités rares et indispensables du diariste - pour notre plus grand bonheur.
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« Par rapport au Goulag, je regarde l'Enfer de Dante comme un hôtel cinq étoiles... » Ce propos de Vadim Toumanov résume l'intensité tragique de son ouvrage.
C'est un récit autobiographique dont le nerf est l'action. Sous l'action perce, en filigrane, la réflexion du narrateur aux prises avec les destinées de son pays, la Russie. Style narratif vif, direct, évocateur. Le cinéaste Alexandre Mitta a pu dire : « À chaque page, je vois un film, un scénario. » Marin au long cours, boxeur, poète, forçat du Goulag, chercheur d'or, entrepreneur, Vadim Toumanov pourrait ressembler à un personnage de Jack London. L'expression « un roman que sa vie », si galvaudée soit-elle, se justifie parfaitement en l'espèce, et son autobiographie est à la hauteur d'un tel destin.
Ce livre est souvent comparé aux meilleures peintures littéraires des camps staliniens : Soljénitsyne, Guinzbourg, Chalamov, d'autres encore. Mais il les surpasse magiquement par la foi qu'il infuse dans le triomphe de la vie. Si la littérature commence là où l'auteur « embarque » son lecteur, alors nous y sommes : une puissance d'évocation qui nous entraîne aux enfers, et une puissance de caractère qui nous en extirpe, car la main qui écrit, pleine de vie, nous tire des situations les plus désespérées, par le col, pour nous ramener à la lumière. Au lieu de refermer ce volume avec des idées noires, on envie son auteur pour sa force, comme si ses poings de boxeur knockoutaient aussi le malheur et l'injustice.
Sous sa plume, la poésie, la tendresse, l'amitié et l'amour ne sont jamais loin, et l'on verra que notre chercheur d'or réussit même son mariage. Un livre humain et humaniste.
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Né en 1935 à Brooklyn, Woody Allen se lance dans le show-business à l'âge de seize ans en rédigeant des gags pour des chroniques dans différents journaux de Broadway, avant d'écrire pour la radio, la télévision, le théâtre, le cinéma et le New Yorker. Il quitte ensuite la solitude du bureau de l'écrivain pour devenir humoriste dans divers clubs, puis le célèbre réalisateur que l'on sait.
Durant les quelque soixante ans de sa carrière cinématographique, il a écrit et tourné cinquante films dont il est souvent aussi l'acteur principal. Il a reçu de nombreuses récompenses nationales et internationales, et a vu des statues érigées en son honneur (sans jamais d'ailleurs comprendre ce qui lui avait valu pareil hommage), et ses films ont été mis au programme d'écoles et d'universités dans le monde entier.
Dans Soit dit en passant, Woody Allen parle de ses premiers mariages, l'un avec un amour de jeunesse, le second avec la merveilleusement drôle Louise Lasser, qu'il continue d'adorer. Il décrit aussi son aventure avec Diane Keaton, qui s'est transformée en l'amitié d'une vie entière. Il revient sur ses relations professionnelles et personnelles avec Mia Farrow, qui ont amené à la réalisation d'un certain nombre de grands classiques, avant d'être suivies par une rupture orageuse dont se sont repus les tabloïds. Il confie qu'il a été le premier surpris quand, à cinquante-six ans, il a entamé une amourette avec Soon-Yi Previn, alors âgée de vingt-et-un ans, qui devait conduire à une grande histoire d'amour, passionnée et retentissante, et à un mariage heureux de plus de vingt ans.
Sur un ton souvent désopilant, d'une honnêteté absolue, plein d'intuitions créatives mais traversé de perplexité, c'est le récit d'une icône américaine qui vous dit tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans jamais oser le demander...
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville et Antoine Cazé