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Autobiographie / Mémoires / Journal intime
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« Chaque jour est précieux, parce que nous respirons encore pour rester attentifs, chacun à notre façon, émus par la lumière qui tombe sur une haute branche, la table de travail le matin, la tombe d'un poète bien-aimé. » Un livre de jours retrace en photos une année de vie dans l'univers de Patti Smith. Chaque jour est l'occasion de découvrir un nouveau cliché de l'autrice ou de sa collection. De sa guitare favorite à des images de son enfance en passant par son édition rare d'Une saison en enfer ou un portrait d'Allen Ginsberg, nous plongeons de manière ludique et esthétique au coeur du monde fascinant d'une artiste culte qui se dévoile ici comme jamais. Accompagnés de légendes pleines d'esprit et de douceur, les 366 visuels, poétiques, tendres et souvent nostalgiques, sont aussi une célébration de la vie et de toutes les petites réjouissances qu'elle offre chaque jour. Pour rendre hommage à la France et à ses lecteurs français qui lui sont si chers, Patti Smith a personnalisé cette édition avec une préface et des photos inédites.
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Moteur ! Elles tournent : Coffret trois titres
Chantal Akerman, Alice Guy, Agnès Varda
- Gallimard
- L'imaginaire
- 5 Octobre 2023
- 9782073038630
La collection « L'Imaginaire » / Gallimard met à l'honneur les réalisatrices dans ce coffret réunissant trois destins hors du commun : Chantal Akerman, Alice Guy et Agnès Varda.
Trois cinéastes pionnières qui se sont battues pour la liberté de créer, et s'affranchir des codes, trois voix qui ont marqué à jamais l'histoire du cinéma. Avec les préfaces de Sabine Lancelin, Inès Tabarin, Céline Sciamma, Nathalie Masduraud, Valérie Urrea, Audrey Diwan et Véronique Le Bris. -
Jamais, dans l'histoire du Festival de Cannes, qui soufflera en 2017 ses soixante-dix bougies, l'homme qui préside à la Sélection officielle n'avait ainsi tenu son Journal au jour le jour en vue d'une publication.
De la clôture de Cannes 2015 à celle de 2016, voici une année dans la vie d'un boulimique qui aime aimer.
Nous sommes conviés au coeur de la machine du plus important festival du monde : les équipes, le fonctionnement interne, le jury, les relations avec les critiques et les médias, mais surtout avec les artistes - scénaristes, réalisateurs, acteurs - du monde entier, les producteurs, les agents, les festivals concurrents, jusqu'à l'élection, à partir des mille huit cents films visionnés, de ceux qui feront la « Sélection officielle ».
Nous sommes aussi au poste de pilotage de l'Institut Lumière de Lyon et à son festival Lumière, aux destinées desquels préside le même homme, qui nourrit pour sa ville de coeur une passion communicative.
Mais au-delà de la communauté du cinéma qui trouvera ici un des plus beaux livres d'hommage au septième art et à ceux qui vivent dans son culte (les portraits qui émaillent le texte sont étincelants), le lecteur sera emporté par la diversité des curiosités et la puissance d'un style, tant ce Journal de mémorialiste est avant tout celui d'un grand vivant. On comprend mieux, au fil de ces pages, qu'il n'est de passion du cinéma que nourrie par toutes les autres.
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Voici un livre de grâce, porté par la grâce.
Comme un funambule qui avance, yeux grands ouverts, sur une corde au-dessus du vide, Bulle Ogier parcourt les étapes de sa vie d'enfant, de femme, d'actrice, de mère. Une vie jamais banale, pour le meilleur (l'art, la création, la fréquentation de grandes figures comme Duras, Rivette ou Chéreau), ou pour le pire (la mort de sa fille Pascale, évoquée avec délicatesse et intensité).
On pourrait énumérer les péripéties, les événements, établir des listes, mais un seul mot dit à quelle expérience le lecteur est convié : enchantement. Sur un ton qui n'appartient qu'à elle, l'actrice de tant de films, de tant de mises en scène théâtrales, la protagoniste de tant d'aventures, exerce une sorte de magie, on est avec elle, on est parfois effaré, et toujours touché, ému, bouleversé. On rit aussi, ou on sourit. Bref, les mystères parfois contradictoires de la vie, mis en langue : ce qu'on appelle, simplement, la littérature.
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" Si vous aimez vraiment ce métier, si vous vous sentez profondément inspirés, si vous êtes prêts à énormément travailler et, surtout, si vous n'avez pas peur des refus, allez-y. "
Actrice emblématique et artiste éclectique, Marthe Keller offre un aperçu de la richesse de son métier et de sa carrière impressionnante. Elle nous livre, avec générosité et non sans une pointe d'humour, quelques-uns des moments qui l'ont marquée, et les rencontres qui ont fait d'elle la femme qu'elle est devenue.
Comédienne exigeante chez Philippe de Broca, Claude Lelouch, Billy Wilder, Sydney Pollack ou encore Patrice Chéreau, elle a donné la réplique, entre autres, à Dustin Hoffman, Al Pacino et Marlon Brando. Autant de scènes de vie qui permettent de partager de grands moments de cinéma et de théâtre.
Elle évoque aussi sa passion pour l'opéra et la direction d'acteur, tout en s'attachant à encourager chaque futur comédien à trouver son propre chemin.
Une lecture passionnante, délicate et intelligente, à son image. -
Jim Carrey est une star de cinéma adulée. Il a beaucoup de succès, on envie sa réussite et ses privilèges. Mais il est très seul. Il commence à vieillir, il prend du poids. Il passe des nuits à chercher de l'affection auprès de ses chiens de garde entraînés par le Mossad et à regarder des documentaires improbables sur Netflix. Il a tout tenté pour sortir de sa déprime : les régimes, les gourous, et même les bons conseils de son cher ami, acteur et collectionneur de crânes de dinosaures Nicolas Cage.
Rien ne va, jusqu'au moment où il croise la route de Georgie. C'est l'amour de sa vie, il le sait, il le sent. Charlie Kaufman, scénariste de Dans la peau de John Malkovich, lui propose alors un rôle dans un film d'un nouveau genre, un film qui repousse toutes les limites existantes et qui lui permettra sûrement de remporter un Oscar.
On dirait que l'horizon s'éclaircit enfin...
Mais l'univers a d'autres plans pour Jim Carrey...
Mémoires flous est bien un roman, qui interroge la notion d'identité. Jim Carrey et Dana Vachon ont écrit un livre hilarant, démesuré, cataclysmique par moments, qui dresse un portrait en creux plus vrai que nature de Carrey l'acteur, et de Hollywood. Satire mordante de la société du spectacle, et « semi-autobiographie », Mémoiresflous est un roman inclassable, comme Jim Carrey !
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J'avais jadis une belle patrie
Lotte H. Eisner, Martje Grohmann
- Marest
- Mémoires
- 28 Octobre 2022
- 9791096535545
Les Mémoires de Lotte Eisner nous replongent dans l'Allemagne d'avant-guerre, à travers la vie quotidienne d'une famille de la grande bourgeoisie juive. Première femme critique de cinéma au Film-Kurier, L. Eisner est témoin de la richesse de la vie culturelle berlinoise (Bertolt Brecht, Max Reinhardt, Valeska Gert, Fritz Lang, Pabst...). Elle fuit l'Allemagne nazie en 1933 et trouve d'abord refuge en France où elle rencontre Henri Langlois et Georges Franju. Internée en 1939 par le gouvernement français au camp de Gurs, elle s'en évade. Durant l'Occupation, Langlois la cache dans un château où elle archive des bobines sauvées in extremis des mains de l'ennemi. Devenue, après-guerre, le numéro deux de la Cinémathèque française, elle parcourt le globe à la recherche des trésors du cinéma (films, décors, accessoires, etc.) et constitue, avec le Musée du cinéma, l'une des plus belles collections au monde. Les Mémoires de Lotte Eisner ont été recueillis par Martje Grohmann, ex-épouse de Werner Herzog, et sont préfacés par le cinéaste qui, dans Le Chemin des glaces, a fait le récit de sa longue marche pour la survie de La Eisnerin. Peinture d'une époque tourmentée, cet ouvrage raconte aussi la constitution d'une mémoire mondiale du cinéma. Les acteurs principaux du septième art y sont convoqués, Lang et Langlois bien sûr, mais aussi Louise Brooks, John Ford, François Truffaut, André Gide, Alfred Hitchcock, André Breton, Marlene Dietrich, Erich von Stroheim ou encore Eisenstein.
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Retrouvés à Florence dans les archives personnelles d'Andreï Arsenievitch Tarkovski, ces récits passionneront tous ceux qui aiment l'oeuvre du cinéaste. Rédigés, comme les poèmes qui les accompagnent, entre 1960 et juillet 1962 - l'auteur a tout juste trente ans -, ces textes sont de véritables tableaux impressionnistes : la neige, le ciel et la taïga servent de rideaux de scène à de mini-drames, d'émouvantes et parfois cruelles plongées au coeur de l'âme et de la vie russes, de rencontres avec des personnages de femmes, amantes ou mères, à la fois fugitives et si présentes. On ne peut que succomber au charme - et à la force - de ces écrits de jeunesse dont chaque page annonce la naissance du prodigieux auteur d'Andreï Roublev.
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Quand Andreï Tarkovski commence, en avril 1970, à tenir le journal qui accompagnera les seize dernières années de sa vie, il a tout juste 38 ans, sa femme attend un enfant. Le cinéaste vient d'acheter une maison à la campagne et son film autobiographique, Le Miroir, est en germe dans son esprit. Derrière lui : un Lion d'or à Venise pour L'Enfance d'Ivan, et un monument, Andreï Roublev.
Il ne cesse dès lors de noter ses lectures et ses réflexions, les aléas de ses productions, les espoirs et les difficultés de son travail, la sortie de ses films dans ce qui s'appelle encore l'Union soviétique. Au cours des années 1980, ce journal devient un « journal d'exil ». Tarkovski tourne en Italie Nostalghia, en Suède Le Sacrifice, et c'est à Paris qu'il meurt d'un cancer en 1986, à l'âge de 54 ans.
Revivre la vie de ce créateur, au jour le jour, est une expérience passionnante : on y découvre, dans toute leur concision et leur naturel, les intuitions qui font d'Andreï Tarkovski l'un des très rares artistes philosophes de notre époque. La publication de ce livre-boussole montre à quel point son oeuvre reste inachevée et ouverte.
La nouvelle édition du Journal contient des textes inédits, des réflexions et projets retrouvés par sa femme Larissa. Rétablissant également des erreurs d'attribution des premières parutions, elle est en cela l'édition définitive. Le parcours tourmenté d'un artiste en quête de sa liberté, un éloge bouleversant de la vie, porté par un inusable espoir.
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Les annees heureuses, 1944-1948
Cecil Beaton
- Les Belles Lettres
- Domaine Étranger
- 6 Mars 2020
- 9782251450773
En 1944, le célèbre photographe de mode et portraitiste Cecil Beaton est envoyé à Paris par le Ministère de l'Information, à l'occasion d'une exposition de photographies de guerre montrant les ravages du " blitz ". Pendant son séjour parisien, il renoue avec Picasso et fréquente tout un cercle de personnalités du monde de l'art comme André Gide, Jean Cocteau et Gertrude Stein. La guerre terminée, Beaton devient designer et travaille pour le cinéma.
En 1946, il s'envole pour New York où il croise une femme qu'il avait rencontrée une seule fois, dix ans auparavant. Cette femme n'est autre que Greta Garbo et Beaton tombe éperdument amoureux. Sous la forme d'un journal intime, voici le roman vécu d'un amour exceptionnel, puisque l'héroïne, vedette de cinéma internationale, accepte de se livrer sans mystère à son photographe d'adorateur. Outre Garbo, dont l'auteur nous révèle avec passion le visage, quantité de personnalités défilent dans les carnets de Cecil Beaton : de Gaulle, Churchill, Colette, Charlie Chaplin, etc.
La vie de ce dandy anglais qui connut toutes les réussites a ceci de fascinant qu'elle mêle les artistes les plus cotés de l'époque aux figures politiques, aux mondains et aux stars de cinéma, avec un sens parfait de la prise de vue : on se laisse entraîner avec enthousiasme par ce ballet de portraits mouvants.
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« On vient de me faire une offre d'un million de dollars pour la publication d'un seul mois de ce journal », écrit avec étonnement Richard Burton en 1968. L'acteur est alors un des monstres sacrés du 7e art et forme un couple mythique et scandaleux avec Elizabeth Taylor. Cette relation passionnée, leur train de vie babylonien, leur beauté, leurs excès et leurs succès : le journal intime de Burton nous y plonge « caméra à l'épaule », comme si nous y étions. Mais il révèle aussi un homme insoupçonné, infiniment plus complexe que le commun des acteurs hollywoodiens. Sceptique et distant à l'égard du cinéma, il se montre en revanche fou de théâtre et de littérature. Doté d'un sens de l'humour irrésistible et d'une grande faculté d'observation, Richard Burton possédait les qualités rares et indispensables du diariste - pour notre plus grand bonheur.
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Assoiffé de nature et d'aventure, un enfant russe de l'après-guerre se prend pour Tom Sawyer au bord du Don paisible. Pour vivre sa passion, le petit Valentin fait l'école buissonnière, fugue, se gave de livres, fraie avec les voyous. Mais, cédant à l'appel de la forêt, il choisit bientôt sa voie en devenant chasseur dans la taïga sibérienne. Et son récit, commencé comme une autobiographie, se développe en dialogue avec le monde sauvage. Que fait-il quand la chasse le désenchante ? Valentin Pajetnov s'installe à la source de la Volga pour se consacrer à l'étude de l'ours, court les bois du printemps à l'automne avec des oursons orphelins, les accompagne jusqu'à la tanière, retient leurs leçons. Ce livre est donc celui d'un berger à ours tout à la fois chercheur, observateur et conteur. Une singulière pastorale qui nous révèle un rapport intime et fusionnel à la nature, où chaque mot est vécu.
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Bien avant de connaître la gloire avec Platoon, en 1986, Oliver Stone, figure mythique du cinéma américain, réalisateur et scénariste multi-oscarisé, avait déjà vécu mille vies. Fils d'une Française et d'un soldat américain, le jeune Stone a été fantassin pendant la guerre du Vietnam, puis a connu des années de misère, passées à écrire des kilomètres de scripts inaboutis, tout en conduisant des taxis dans les rues de New York pour survivre. Le futur réalisateur de Wall Street décide alors de changer de vie, et traverse les États-Unis pour s'installer à Los Angeles. Et c'est là, enfin, que son existence bascule.
Aujourd'hui âgé de 74 ans, Oliver Stone se penche sur cette vie digne des plus grands scénarios. Sans complaisance, mais toujours avec une malice et une intelligence fulgurante, il raconte les hauts, les bas ; les succès, nombreux, et les coups durs. Avec la verve qui lui est propre, il nous plonge dans ses rendez-vous avec Al Pacino en pleine écriture des scenarii de Scarface, Platoon ou encore Né un 4 juillet, mais se confie aussi sur les démons qui l'ont longtemps poursuivi. Remontant le fil de sa mémoire, Stone nous livre également ses périlleuses recherches dans les bas-fonds de Miami alors qu'il écrivait le scénario de Scarface, ses relations houleuses avec Michael Cimino, réalisateur de Voyage au bout de l'enfer, le tournage pour le moins chaotique de l'inoubliable Midnight Express, et bien plus encore...
Traversé par une énergie à couper le souffle, À la recherche de la lumière retrace la destinée inégalable d'un talent brut et l'âge d'or d'Hollywood.
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"Mes universités" est un récit de vie qui ne se prive pas de flirter avec le conte. C'est l'histoire d'un bon élève qui n'a cessé de faire l'école buissonnière. C'est le regret souriant d'un acteur manqué qui a mieux réussi comme professeur. C'est un oxymore pléonastique, une espièglerie sérieuse pleine de silences indiscrets. C'est un vibrant plaidoyer pour le plaisir de parler et le bonheur d'écrire, et c'est un retour ironique sur les toujours trop heureux hasards de l'existence. Au reste, voilà quelqu'un qui ne manque pas d'aplomb : affichant comme roman des morceaux de mémoire fatiguée, ne donnant même pas la liste des gens qu'il cite, il pense s'en tirer en mettant au pluriel le nom de son lieu de travail préféré, et en se l'appropriant. C'est qu'il y a eu vraiment rencontre, et que le mariage a été durable.
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« Par rapport au Goulag, je regarde l'Enfer de Dante comme un hôtel cinq étoiles... » Ce propos de Vadim Toumanov résume l'intensité tragique de son ouvrage.
C'est un récit autobiographique dont le nerf est l'action. Sous l'action perce, en filigrane, la réflexion du narrateur aux prises avec les destinées de son pays, la Russie. Style narratif vif, direct, évocateur. Le cinéaste Alexandre Mitta a pu dire : « À chaque page, je vois un film, un scénario. » Marin au long cours, boxeur, poète, forçat du Goulag, chercheur d'or, entrepreneur, Vadim Toumanov pourrait ressembler à un personnage de Jack London. L'expression « un roman que sa vie », si galvaudée soit-elle, se justifie parfaitement en l'espèce, et son autobiographie est à la hauteur d'un tel destin.
Ce livre est souvent comparé aux meilleures peintures littéraires des camps staliniens : Soljénitsyne, Guinzbourg, Chalamov, d'autres encore. Mais il les surpasse magiquement par la foi qu'il infuse dans le triomphe de la vie. Si la littérature commence là où l'auteur « embarque » son lecteur, alors nous y sommes : une puissance d'évocation qui nous entraîne aux enfers, et une puissance de caractère qui nous en extirpe, car la main qui écrit, pleine de vie, nous tire des situations les plus désespérées, par le col, pour nous ramener à la lumière. Au lieu de refermer ce volume avec des idées noires, on envie son auteur pour sa force, comme si ses poings de boxeur knockoutaient aussi le malheur et l'injustice.
Sous sa plume, la poésie, la tendresse, l'amitié et l'amour ne sont jamais loin, et l'on verra que notre chercheur d'or réussit même son mariage. Un livre humain et humaniste.
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Brigitte Lahaie, les yeux dans les yeux, l'histoire dans l'histoire.
Brigitte lahaie telle que vous ne l'avez jamais vue, telle que vous ne l'avez jamais lue ! De révélations en photographies renversantes, l'animatrice, autrice et actrice se dévoile avec ses propres mots.
À travers un récit autobiographique touchant et d'une authenticité vertigineuse, elle revient sans tabou sur les moments forts de sa vie et de sa carrière.
Le portrait d'une femme qui a su se réinventer continuellement, bravant toutes les adversités, mue par son amour de la liberté.
Lahaie par Brigitte, c'est aussi une folle plongée dans sa collection personnelle :
des clichés jamais publiés, aux côtés de photos iconiques signées par de talentueux photographes : Serge Jacques, Jeanloup Sieff, Claude Alexandre, Francis Giacobetti, Jean-Louis Moore, Francis Goldstein et bien d'autres. -
Ce livre est le résultat d'une co-édition entre Séguier et Arte, un projet qui mit près de deux années à aboutir. Cet ouvrage se présente sous la forme d'un abécédaire dans lequel le parcours artistique et la vie de Pierre Étaix défi lent sur 400 pages d'illustrations et de textes couvrant près de 60 ans de carrière. Chacune des pages de cet ouvrage exceptionnel est illustrée, mettant en valeur des photographies, illustrations ou dessins de Pierre Étaix . Illustrateur, clown, cinéaste, a chiste, gagman, magicien, roi du slaspstick, acteur... toutes les facettes de son génie sont ici réunies.
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Ma cinéthérapie : Avec le dvd du film "dissidence"
Philippe Vallois
- Erosonyx
- Images
- 13 Mars 2024
- 9782918444619
Né en 1948, Philippe Vallois est un cinéaste singulier. Sa vie est un roman vitaliste et son oeuvre un labyrinthe. Après des films sortis en salle, dont certains sont devenus des icônes de l'underground homo comme Johan (1976) et Nous étions un seul homme (1979), après des créations pour la télévision comme le portrait-nébuleuse de l'artiste Huguette Spengler (1984), Vallois n'a jamais cessé de croire en sa bonne étoile de cinémagicien. L'évolution des techniques du cinéma lui a permis, en solitaire quasiment, de faire avec une caméra ce qu'un écrivain fait avec sa plume. Se sont succédé, en DVD et en festival, des films comme Un parfum nommé Saïd (2003), Sexus Dei (2006), L'Adieu à Moustapha (2018), Les Guerres de Christine S. (2023) et des rétrospectives en France et à l'étranger. Un Prix Philippe Vallois a été créé et décerné au Festival queer Écrans Mixtes de Lyon, en mars 2023, récompensant un film de la programmation pour son audace et sa liberté. Dans La Passion selon Vallois, paru chez EO en 2013, Ivan Mitifiot évoquait sa « caméra soleil ». Dans ce tome II consacré aux souvenirs de sa «décennie morbide» du sida (1987-1997), la caméra devient « cinéthérapie ». Le livre est ici accompagné du DVD du film Dissidence, créé durant le confinement à partir de scènes tournées dans les années 90 et d'interviews avec le professeur Jean-Marie Andrieu, franc-tireur de la recherche contre le sida. Livre et film se font ainsi écho: dissidences sexuelle, médicale et artistique et kaléidoscope en mémoire de Jean, compagnon corps à coeur et âme frère.
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Bobby Beausoleil et autres anges cruels
Fabrice Gaignault
- Éditions Séguier
- 20 Avril 2017
- 9782840497066
Initials BB comme Bobby Beausoleil. Guitariste californien, Bobby avait tout pour devenir une star du rock : le talent, le charisme, la beaute´. Mais lorsque le prote´ge´ du cine´aste Kenneth Anger croisa un chanteur prometteur du nom de Charles Manson, il e´tait e´crit que sa partition ne serait pas exactement celle qui le conduirait aux sommets des charts. Bobby poignarda a` mort un homme. Police. Menottes. Prison. Une peine à perpétuité qu'il purge toujours à l'heure actuelle, depuis 1970. Ce livre e´crit sur la route, entre Los Angeles et San Francisco, est le re´cit d'une fascination pour le fil du rasoir. Ou` l'on croise les fanto^mes de Gene Clark et de Gram Parsons, une chanteuse perdue, quelques musiciens passe´s de l'ombre a` la lumie`re. Et une chanson obse´dante.
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Des tensions communautaires contraignent Raphaël en Turquie et, trente ans plus tard, Victoire en Grèce à quitter leurs pays. Histoire de juifs des Balkans, de leur fuite éperdue dans un dénuement total. Ce livre raconte leurs combats, leurs amours. Ils n'ont de nationalité que provisoire. Leur petite fille, devenue apatride, narre à travers ce récit, cette impossibilité de s'ancrer.