En France, le quinquennat d'Emmanuel Macron aura suffi à installer Netflix dans nos habitudes de consommateurs, au même titre qu'Amazon, Uber ou Deliveroo. Entre le patron de la plateforme et celui de l'Élysée, un même profil se dessine : ce sont deux ultralibéraux, qui n'aiment rien tant que l'innovation. Netflix est ainsi devenu le fournisseur officiel d'images de la start-up nation, le média de nos vies immatérielles et domestiquées. Nous avions une longue histoire avec le cinéma, un goût commun pour la salle, mais ils ne pèsent plus rien face à la puissance de l'économie numérique.
Manon Delatre travaille dans un cinéma d'art et essai. Au début, son travail la passionne. Elle s'implique, prend des responsabilités. Mais un jour surgit le trop plein, l'épuisement. Elle a besoin de changer d'air. Sa direction ne l'entend pas ainsi. Refus de rupture conventionnelle. Les relations se compliquent.
Une spirale infernale qui la pousse alors à tout faire pour se faire virer. Se faire virer est un court et poignant récit qui décrit avec précision certains des mécanismes qui peuvent mener au burn-out.
Ce texte est suivi d'un autre récit de la même autrice, Camera obscura, sur le travail dans une équipe régie sur les plateaux de cinéma décrivant l'envers du décor du septième art.
À la fin des années 1920, Antoine de Rouvre, riche héritier d'une fortune constituée dans le sucre, la finance et l'immobilier, passionné d'aventures et de cinéma, devine le potentiel du parlant et se lance dans la production. La saga Coficiné, qui deviendra plus tard Natixis Coficiné, commence par une participation en 1929 dans Atlantis, le premier film parlant européen, sur le naufrage du Titanic.
Le livre retrace cette épopée de près d'un siècle et nous fait découvrir comment le cinéma français s'est structuré au fil du temps, développant son propre modèle, avec le CNC garant de l'indépendance de la création. Le re´cit nous emmène à la rencontre de producteurs aux personnalités flamboyantes qui ont fait le cinéma français et nous plonge dans les coulisses des tournages et du financement de films emblématiques.
Banquier du 7e art depuis 40 ans, Didier Courtois Duverger a financé plus de 4 000 films et autant d'oeuvres audiovisuelles. Au fil de son parcours, il a accompagné plusieurs générations de producteurs et réalisateurs. En véritable historien, il nous ouvre ses archives et nous invite à un voyage inédit dans les coulisses d'une industrie spectaculaire.