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Prix
Photographie
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Petite histoire de la photographie
Walter Benjamin, Lionel Duvoy
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 8 Mars 2012
- 9782844854445
Quand Arago défend l'invention de Daguerre, en 1839, devant la Chambre des députés, il se fait prophète, précisant qu'un instrument au service de l'étude de la nature n'est rien à côté de toutes les découvertes dont cet instrument peut être à l'origine. Ce texte de 1931 précède les différentes versions de L'Oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique. Benjamin interroge ici dans une perspective sociale et politique le médium photographique, depuis sa découverte jusque dans les années 1930. Il y aborde la notion d'"inconscient optique", l'arrêt sur image ou l'agrandissement, qui sonde le réel comme la psychanalyse les pulsions humaines. Il évoque par là même les grands noms qui ont marqué l'histoire de cet art : August Sander, Eugène Atget ou encore Nadar.
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Ceci est le portrait d'un instrument de travail. Un scooter de la marque Rumi. À ne pas confondre avec une Vespa, qui, à la suite de son succès, finit par devenir un nom générique, comme Mobylette pour vélomoteur. L'engin est typique des deux-roues d'après-guerre : rustique, robuste, mais avec une touche de modernité qui tient pour l'essentiel au profilage de son phare. Le Rumi était fabriqué en Italie, une des patries du design industriel où il fut rebaptisé Formicchino, en français « petite fourmi ». L'envie nous taraude de sauter sur sa selle comme sur le dos d'une bestiole à remonter le temps pour s'en aller « rumiser » le soir dans les rues de Rome au temps de la Dolce Vita.
Ce portrait du Rumi est aussi celui de son propriétaire, fatalement invisible puisque c'est lui qui prend la photo. On devine cependant son labeur à voir le barda posé sur le trottoir à côté : une sacoche et un appareil photo. Vavavoom ! Profession : reporter. Et sans casque, cela va de soi.
Gérard Lefort -
Si nous connaissons bien les travaux photographiques d'Eugène Atget sur Paris, sa biographie reste partiellement mystérieuse, car il n'a laissé que peu d'écrits. Les témoignages proviennent d'amis ou d'indices, des archives léguées après sa mort à la BNF (en particulier des coupures de presse et des journaux politiques). Initialement comédien, il s'est orienté vers la photographie autour de 1890, tout en restant proche du milieu artistique.
Yannick Le Marec livre dans cet ouvrage, une approche nouvelle qui nous en dit un peu plus sur ce photographe, y compris ses forts engagements politiques proches des milieux anarchistes de l'époque. L'auteur s'est penché plus particulièrement sur son travail photographique autour de la Zone, cette aire géographique comprise entre les fortifications et la banlieue, un anneau de 300 mètres de large qui entoure Paris au-delà des fortifications de Thiers laissées à l'abandon. C'est dans cette zone que se regroupent les chiffonniers pour y vivre et trier leur butin.
Le parallèle entre les travaux du Grand Paris actuel, les zones de regroupement des migrants ou des toxicomanes y est également abordé. -
Alfred Eisenstaedt, considéré comme un des pères du photojournalisme, a traversé le xxe siècle avec l'enthousiasme d'un homme qui avait pleinement confiance dans le pouvoir de la photographie de témoigner de son époque. Après avoir fait ses débuts en collaborant avec les principaux magazines allemands des premières décennies du siècle, il rejoint en 1936 la rédaction du célèbre magazine Life, pour lequel il signera plus de deux mille reportages et quatre-vingt-dix couvertures. Avec son appareil photo, il documente la décadence de l'aristocratie européenne, la montée du fascisme et du nazisme, la vie frénétique et pleine de contrastes de la société américaine, l'Éthiopie avant et après le conflit déclenché par l'Italie et le Japon post-atomique. Pendant toute sa carrière, il immortalise aussi des vedettes de cinéma et des personnalités des mondes de la politique et de la science, construisant ainsi un « atlas » riche d'histoires et d'expériences humaines.
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Vivian Maier révélée : l'histoire cachée de la nurse photographe
Ann Marks
- delpire & co
- 28 Octobre 2021
- 9791095821397
En 18 chapitres, largement illustrés de photographies, l'auteur mène l'enquête pour percer le(s) secret(s) de la plus mystérieuse des femmes photographe, dont l'oeuvre fut découverte par hasard lors de l'achat d'un lot de photographies anonymes au cours d'une vente aux enchères.
Après le succès du film Finding Vivian Maier, réalisé par John Maloof qui a découvert cette photographe, Ann Marks a ressenti le besoin irrépressible de répondre à toutes les questions qu'il posait.
Formée à la généalogie, elle s'est lancée sur les traces de son héroïne, patiemment, en décortiquant avis de décès, livret militaire, certificats médicaux et en obtenant l'accès à l'ensemble de ses archives. Ann Marks est aujourd'hui la seule personne à avoir analysé 140 000 images de la photographe, mais aussi ses enregistrements sonores et vidéo, ses lettres et journaux intimes. Elle a également interviewé 60 personnes qui connaissaient Vivian Maier et sa famille et en a découvert une trentaine d'autres.
Résultat : cette biographie se dévore comme un polar. On y découvre notamment comment, contrairement aux idées reçues, Vivan Maier a tenté de s'établir comme photographe professionnelle. Ann Marks répond à la question qui hante tous les fans de la photographe : « Qui était-elle vraiment et pourquoi n'a-t-elle pas partagé ses photographies ? »
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Archive is the first book by Sofia Coppola, covering the entirety of her singular and influential career in film. Constructed from Coppola's personal collection of photographs and ephemera, including early development work, reference collages, influences, annotated scripts, and unseen behind-the-scenes documentation, it offers a detailed account of all eight of her films to date. Mapping a course from The Virgin Suicides (1999), through Lost in Translation (2003) and Marie Antoinette (2006), to The Beguiled (2017) and her upcoming feature Priscilla (fall 2023), exploring Priscilla Presley's early years at Graceland, this luxurious volume reflects on one of the defining and most unmistakable cinematic oeuvres of the twenty-first century. An art book personally edited and annotated throughout by Coppola, Archive offers an intimate encounter with her methods, references, and collaborators and an unprecedented insight into her working processes. Accompanying the highly personal images and texts from Coppola's archive is an extended interview with renowned film journalist Lynn Hirschberg discussing the remarkable oeuvre they reflect. Designed by Joseph Logan and Anamaria Morris.
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Son oeil dans ma main : Algérie 1961-2019
Kamel Daoud, Raymond Depardon
- Images Plurielles
- 4 Février 2022
- 9782919436514
1961 Alger - Entre le printemps et l'automne de cette année charnière, Raymond Depardon, jeune reporter de 19 ans à l'agence de presse Dalmas, est envoyé à plusieurs reprises en Algérie. Lors de ses séjours dans la capitale, il saisit des scènes de la vie quotidienne, montrant deux mondes où se côtoient « Musulmans » et Européens d'Algérie, et capte la tension qui monte dans une ville où la présence de l'Organisation de l'armée secrète (OAS) se fait de plus en plus menaçante. Évian - Le premier round des négociations entre la France et les représentants du Front de libération nationale (FLN) pour mettre fin à la guerre d'Algérie a lieu à Évian, du 20 mai au 13 juin 1961. L'un des rares journalistes français à être accrédités auprès de la délégation algérienne, dans la villa du Bois d'Avault, au bord du Lac Léman (côté Suisse), le jeune Depardon saisit les « temps morts » qui lui sont si chers. L'Oranie - Durant les négociations, il fait partie d'un voyage de presse organisé en Oranie, pour y mener un reportage à Magra et Oued El Kheir (région natale de Kamel Daoud) où se trouve un « village coopérative ». 2019 Toujours en noir et blanc, Raymond Depardon photographie Alger, alors que la ville bat au rythme du Hirak, vaste mouvement de protestation entamé en février 2019. Puis il rejoint Oran par train, où, durant cinq jours, il retrouve Kamel Daoud pour de longues déambulations dans la ville. Ce qui frappe lorsqu'on observe ces photographies de 2019 : l'omniprésence des femmes, voilées ou pas, dans l'espace public. Nul mieux que Raymond Depardon n'a su capter cette évidence. Kamel Daoud, de son côté, imprégné des photographies des deux périodes, a écrit quatre textes très différents : trois pour 1961, un pour 2019. Ce sont des créations libres, s'emparant de l'histoire algéro-française avec le lyrisme, la fougue et l'audace propres au chroniqueur et écrivain algérien. Le livre est par ailleurs zébré de « comètes », textes courts - haïkus, visions -, fulgurances ricochant sur une photo grâce au graphisme « accoustique », épuré et élégant de Lili Fleury : elles vibrent, se répercutent, résonnent comme des lignes musicales.
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Septembre au Chili : 1971/1973
David Burnett, Raymond Depardon
- Atelier EXB
- Beaux Livres
- 7 Septembre 2023
- 9782365113700
Raymond Depardon découvre le Chili en septembre 1971, accompagné du journaliste Robert Pledge, alors que le pays fête le premier anniversaire de l'élection de Salvador Allende.
Cofondateur du parti socialiste et soutenu par une coalition d'Unité populaire, le président chilien souhaitait mettre en place la voie chilienne vers le socialisme avec, notamment, la nationalisation de secteurs majeurs de l'économie et les réformes agraires. Depardon photographie alors dans les rues de la capitale, à Santiago, les manifestations festives en soutien au gouvernement d'Allende. Il va également se rendre dans les terres du sud à la rencontre du peuple Mapuche qui se bat pour le droit de vivre sur la terre de ses ancêtres. Deux ans plus tard, Raymond Depardon et Robert Pledge envoient le photographe américain David Burnett au Chili pour couvrir le coup d'état d'Augusto Pinochet qui fait basculer le pays dans une dictature militaire. Les images de Burnett, qui viennent compléter et enrichir le reportage de Depardon, seront récompensées en 1973 par la Robert Capa Gold Medal Award. Publiée à l'occasion des 50 ans du coup d'état qui provoquera également la mort du président Salvador Allende, cette publication propose de revenir sur les événements entourant cet autre 11 septembre, celui de 1973, où les foules joyeuses photographiées par Depardon sont remplacées, sous l'objectif de Burnett, par des images de la répression sanglante qui leur a succédé. L'ouvrage est composé de deux parties, l'une consacrée aux photographies de Depardon, l'autre à celles de Burnett avec, pour séparation entre ces deux, la reproduction du cliché iconique du photographe chilien, Leopoldo Vargas, saisissant la dernière image de Salvador Allende vivant, sortant de son palais à la Moneda, l'arme à la main. Ces photographies sont enrichies par des textes d'auteurs chiliens qui font entrer en résonnance le Chili des années 1970 avec le Chili actuel, donnant à voir les enjeux de ce pays, 50 ans après le coup d'état. -
Casa susanna
Isabelle Bonnet, Sophie Hackett
- Les Éditions Textuel
- Photographie
- 7 Juillet 2023
- 9782845979420
En 2004, 340 photographies, datant du début des années 1960, sont retrouvées aux puces de New York. Ces instantanés d'amateurs révèlent un vaste réseau clandestin de travestis entre les États-Unis et le Canada. Ils ont appartenu à la célèbre Susanna, qui accueillait régulièrement des amis travestis dans sa propriété des Catskill (NY). Essentielle à leur pratique du travestisme, la photographie est précieusement conservée par ses adeptes comme preuve de leur « fille intérieure ». Ces clichés retrouvés témoignent aujourd'hui de l'existence et de l'esthétique d'un réseau pionnier dans l'histoire transgenre américaine.
Exposition aux Rencontres d'Arles 2023 (espace Van Gogh) Sortie du film "La Casa Susanna" de Sébastien Lifshitz et Isabelle Bonnet au printemps 2023 -
Raymond Depardon réussit ce prodige d'être un photographe aussi à son aise sur quelques hectares - les photographies de la ferme de ses parents dans la vallée de la Saône sont désormais célèbres - que dans les grandes traversées de continents, qui sont au coeur de ce livre. C'est que son travail, quel qu'en soit le sujet, se fonde sur une réflexion, sur un effort de compréhension qui nous rend soudain proches, presque familiers, les paysages et les hommes qui les peuplent. Prostituées de Saïgon, hommes voilés du désert saharien, passants de New York, du Caire ou de La Paz, petites filles de Somalie ou d'Afghanistan, tous ces êtres humains sont saisis comme de l'intérieur, sans effets esthétisants, sans anecdote, sans complaisance.
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Au cours des années 1990 et 2000, Raymond Depardon sillonne la France paysanne avec sa chambre photographique 6 x 9. De cette exploration du monde rural, il réalise des photographies en noir et blanc qui racontent la terre, les hommes, le travail manuel, l'isolement et la fragilité des petites exploitations agricoles mais aussi la beauté des paysages français.
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«Communes» est un essai photographique de Raymond Depardon sur les villages de l'arrière-pays méditerranéen. Ce nouveau livre rassemble la plus récente série de photographies de Raymond Depardon : les 80 photographies noir et blanc qui le composent ont été réalisées après le premier confinement, au cours de l'été 2020, au sud du Massif Central, dans les départements de l'Aveyron, de la Lozère, du Gard et de l'Hérault. L'ouvrage comprend un texte de Salomé Berlioux, présidente de l'association Chemins d'avenirs, première association qui accompagne dans leur parcours des milliers de jeunes issus de zones rurales.
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1970. Après avoir été reporter lors de l'invasion soviétique, Josef Koudelka renonce à sa nationalité tchèque, devient apatride et entame un long voyage : celui de l'Exil. Traversant les frontières de l'Europe, en homme libre, il photographie ce qu'il voit : les lieux, les objets, les âmes. Ces images de vie dégagent une profondeur et une force invraisemblables. À la fois nomade et visionnaire, Koudelka dépeint un monde où le tragique investit le quotidien.
Exils propose une sélection d'images qui nous emmènent dans un voyage qui nous en dit autant sur l'être que sur l'ailleurs et qui trouve aujourd'hui une particulière acuité, au moment où l'Europe est secouée de crises.
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La Polaroid Corporation détient la plus grande collection de photographies instantanées au monde. Lancée par le fondateur de Polaroid, Edwin Land, et le photographe Ansel Adams, elle regroupe aujourd'hui près de 23.000 images de centaines de photographes du monde entier, dont des oeuvres réalisées par des artistes comme David Hockney, Andy Warhol ou Jeanloup Sieff. Véritable plongée dans les archives de la firme, The Polaroid Book rend hommage à ce support qui défie le temps, à l'ère du numérique. Telle une immense pellicule Polaroid, cette anthologie révèle les oeuvres de grands noms du genre et d'inconnus, célébrant les possibilités infinies contenues entre les marges blanches de la photographie instantanée. Inclut: Plus de 250 oeuvres de la Collection Polaroid Un essai de Barbara Hitchcock, de Polaroid, sur les débuts de la photo instantanée et l'histoire de cette collection Un chapitre détaillant les différents appareils Polaroid
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« Paris journal » est un mot clé que j'ai inventé pour classer mes photographies que je fais sans sujet particulier. Ni photographies de travail, ni photographies familiales, elles sont faites pour le plaisir et au hasard de mes déplacements dans la capitale. « Je n'ai pas changé d'itinéraire pour faire une photographie de ce livre. Je me suis arrêté le temps de cadrer, d'attendre quelques secondes peut-être mais sans plus ! » [...] Les dernières années, l'arrivée de nouveaux appareils rapides avait contribué à désacraliser la photographie de rue. Il me fallait rassembler presque 30 ans de photographies prises à Paris, des photos faites au hasard de mes déplacements, de mes rencontres, sans histoire particulière, selon l'humeur du jour... On sait qu'il est toujours difficile de photographier près de chez soi. Il y a cette répétition qui annule constamment les autres photographies. Les jours de belles lumières, les jours où, sans le faire exprès, on sort son appareil pour faire seulement une photographie... la bonne ! Et puis les jours, les semaines où l'appareil reste au fond du sac. Parallèlement, j'ai relu mes notes, j'ai fait des choix, écrit des liaisons, repris des citations. J'ai joué le jeu des textes bruts venant de vieux carnets, sans les transformer ou les améliorer, et puis j'ai appelé l'éditeur et j'ai tout envoyé par coursier ».
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Une parenthèse enchantée Raymond Cauchetier (1920-1921) fait d'abord carrière dans l'armée française après avoir été résistant dès 1943. Missionné en Indochine pour créer les services de presse de l'armée de l'air, il est ensuite chargé - sans expérience aucune et sans protection - de photographier le conflit opposant la France et le Viêt Minh. Après la signature des accords de Genève, séduit par la richesse culturelle du Vietnam, il reste sur place pour accroître son expérience de photographe. Après avoir été engagé comme photographe de plateau sur le premier film de Marcel Camus, tourné en Asie, il est appelé en 1960 sur le tournage d'À bout de souffle de Godard et il révolutionne, grâce à son expérience de photo-reporter (et aux possibilités offertes par une pellicule utilisée pour les romans-photos), la technique et l'atmosphère des photos de plateau.
Toute une époque À bout de souffle, Baisers volés, Lola, Une femme est une femme, Jules et Jim... autant de films essentiels dont les tournages sont dévoilés dans ce bel ouvrage. Photos d'acteurs saisis dans toute leur jeunesse et leur beauté, de cinéastes au travail, concentrés sur la nécessité de faire évoluer le cinéma - mais aussi clichés d'un Paris des années 60, parcouru de badauds curieux d'un cinéma qui se tourne en plein air...
Ce livre est un cadeau pour tous les amateurs de cinéma et de photographie, un hommage au talent et à la grâce d'une poignée de créateurs en pleine révolution artistique. -
Parmi les grands cinéastes français, François Truffaut fut sans doute l'un de ceux qui a le plus écrit sur le cinéma : d'abord comme critique et polémiste dans les années 50, puis, après son passage à la mise en scène, comme essayiste, toujours prêt à préfacer les livres de ses amis ou à revenir sur ses cinéastes favoris. Au début des années 80, il avait le projet d'un nouveau recueil d'articles, qui constituerait le prolongement de son livre Les Films de ma vie paru en 1975. Ce livre, Le Plaisir des yeux, devait réunir de nombreux articles recouvrant toutes les étapes de son cheminement : depuis ses articles parus dans Arts et les Cahiers du cinéma, jusqu'à des textes plus récents qui sont le fruit de son expérience de cinéaste, de courts essais où il rendait hommage à des réalisateurs (Renoir, Hitchcock, Welles, Chaplin), des écrivains (William Irish, Pierre-Henri Roché), et des comédiens (Deneuve, Adjani, Ardant, Léaud). Jean Narboni et Serge Toubiana ont réuni dans ce volume les principaux textes choisis par Truffaut.
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EXIT comprend quatre textes illustrés de l'écrivain et photographe Éric Rondepierre : Film, Jardin, Zone, Musée. Quatre méditations offertes au lecteur sur l'enfermement, la fiction, l'enfance et son berceau verdoyant, la mère et les images exhumées des salles obscures. On y croise Marnie et Belle de jour, Cary Grant et Audrey Hepburn, les musées Maillol ou Carnavalet, et les jardins des Champs-Élysées, hantés par des images fixes ou en mouvement, des mondes mobiles où les réminiscences affleurent. On y franchit des seuils et des rideaux, des lieux hantés par des promeneurs anciens, des souvenirs, des images. Au fil des oeuvres, Exit trace un chemin d'errance où fiction et autobiographie se mêlent.
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Mailer, Leifer, Bingham, the fight
Howard l. Bingham, Neil Leifer, J. michael Lennon, Norman Mailer
- Taschen
- 27 Avril 2022
- 9783836591492
Le 30 octobre 1974, à Kinshasa, au Zaïre, pour ainsi dire le coeur de l'Afrique, deux boxeurs touchent chacun 5 millions de dollars pour s'affronter dans un match épique. D'un côté, Muhammad Ali, qui a juré de reconquérir le titre de champion qu'il a perdu. De l'autre, George Foreman, aussi taciturne qu'Ali est volubile, qui garde en permanence les mains dans les poches «comme un chasseur glisse son fusil dans son étui de velours».
Dans le rôle de l'observateur, Norman Mailer, dont la faculté à saisir les feintes et stratagèmes de cette bataille de titans - et à percevoir son symbolisme plus profond - a fait de son livre, Le Combat du siècle, publié en 1975, un chef-d'oeuvre de la littérature sportive. Que ce soit dans l'analyse des mouvements des boxeurs, dans celle de leur caractère ou dans le fait de considérer la manière dont chacun revendique l'âme des Africains et des Américains, Mailer s'est montré un commentateur d'une énergie, d'une sagacité et d'une audace inégalées - sans aucun doute l'un des seuls assez intrépides pour accompagner Ali lors d'une course nocturne dans le bush. Dans Le Combat du siècle, il redonne à notre conception ternie de l'héroïsme un éclat étincelant et se pose lui-même en champion dans sa catégorie.
Plus de quarante ans après la publication du Combat du siècle, cette nouvelle édition abrégée commence par un essai du spécialiste de Mailer, J. Michael Lennon; elle et illustrée pour la première fois par des clichés majeurs des deux photographes qui surent immortaliser Ali comme personne, sur le ring comme en privé: Neil Leifer et Howard L. Bingham. Unanimement considéré comme le plus grand photographe sportif de sa génération, le vibrant reportage en couleurs de Neil Leifer investit le ring, depuis les premières loges. Il constitue aussi un témoignage vivant du cérémonial, de la puissance physique brute et du jeu profondément psychologique des boxeurs, comme de leur camp et de leur hôte controversé, le Président du Zaïre, Mobutu Sese Seko. Au même moment, en coulisses, Howard Bingham, accompagne Ali constamment et saisit chacun de ses mouvements, depuis sa descente de l'avion au Zaïre et son entraînement quotidien jusqu'à la tension des vestiaires pendant qu'il se prépare à affronter Foreman une fois pour toutes.
Accompagné d'images d'autres photojournalistes, de reproductions du manuscrits original de Mailer et de documents visuels témoignant de la frénésie médiatique autour du «combat du siècle», l'ouvrage livre un hommage intense au champion et un document vivant sur l'un des plus événements le plus épique, le plus unique et le plus rempli d'adrénaline de l'histoire du sport. -
Paris sixties
Bernard Plossu, Olivier Renault
- Exhibitions International
- Yellow Now
- 15 Septembre 2023
- 9782873404994
Les sixties... un air de liberté flotte, l'émancipation devient un sujet central, les guerres coloniales françaises s'achèvent enfin, les hippies clament la paix sur terre. Les fleurs deviennent un motif de puissance, inondant de couleur les robes, les chemises et les jupes qui raccourcissent. [...] On découvre le blues, le folk et le rock : on chante, danse et bouge autrement. La Nouvelle Vague déferle avec force, changeant le regard sur le cinéma et la vie. Bernard Plossu, jeune photographe qui se rêve aussi cinéaste, arpente la capitale, projetant sans doute de la mettre en scène comme savent si bien le faire Godard ou Truffaut. Entre 1961 et 1968, il filme Paris en 8 mm, sous tous les angles, dans divers quartiers, captant l'ancien comme le nouveau - et même ce qui est en cours de construction ! De ces films ont été tirés des photogrammes ; arrêts sur image comme autant d'instantanés parvenant jusqu'à nous avec leurs ailes de papillon pour nous souffler doucement au visage ce que fut l'air de ce temps...
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Matériaux : Pedro Costa
Luc Chessel, Pedro Costa, Cyril Neyrat
- Editions De L'Oeil
- 3 Janvier 2022
- 9782351373125
«?Mille heures de conversation, on parle, et à la fin il n'y a presque rien. Il y a peut-être un mot qui tient. C'est aussi comme ça qu'on travaille. On imagine une scène avec Ventura ou Vanda ou Vitalina, on s'y met, on répète?: Vanda parle de sa mère, Vitalina de son mari, Ventura de lui-même. Il faut commencer par raconter. On reprend et il faut beaucoup jeter. On enlève, on condense. Ne parle pas du chien cette fois, reviens au moment où il venait chez toi... Et on arrive à ce qu'il faut ».
Pedro Costa
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Camérer. À propos d'images : dans « camérer » on entend caméra et donc cinéma et filmer, mais d'abord l'impérative nécessité d'étrangéiser les mots ou de se réapproprier leur signification en en passant par un autre réseau linguistique. « À propos d'images » indique le déplacement du sens de gravité de l'ouvrage : du cinéma - le mot et la pratique - soumis à la question, on s'achemine vers le vaste monde des images, « l'autre monde », « tout un monde », que Deligny investit avec l'intention d'en trouver le plus de sens possibles, avec et contre le langage. On aura compris que ce livre n'est pas un livre sur le cinéma, ni un essai de phénoménologie ou d'esthétique sur l'image, mais tout ceci à la fois, et autre chose encore, venant d'un écrivain en contact étroit avec le régime de perception d'enfants autistes.
L'intérêt de Deligny pour le cinématographe (plus pour le « graphe » que pour le « ciné », dit-il) n'est pas nouveau. Trois des films tournés dans les Cévennes - Le Moindre Geste, magnifique ovni collectif, joué par un « débile profond », Yves G., Ce gamin, là et À propos d'un film à faire réalisés par Renaud Victor - ont été édités en DVD, plusieurs textes ont paru dans ses oeuvres, et le cinéma constitue l'un des fils rouges, pour ne pas dire l'un des points de fixation de la Correspondance des Cévennes, 1968-1996. La re-découverte récente par Jacques Lin d'une série de films en super 8 et en vidéo tournés dans le réseau dans les années 1970 et 1980 témoignait de ce que du cinéma avait eu lieu sur un mode quasiment permanent dans les aires de séjour. Au même moment, Marlon Miguel et Marina Vidal-Naquet extrayaient de deux grandes malles de manuscrits en vrac un corpus de textes inédits sur l'image... dont nous avons tiré un livre, fait à quatre têtes et huit mains.
Edition établie par Sandra Alvarez de Toledo, Anaïs Masson, Marlon Miguel et Marina Vidal-Naquet
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Le principe de ce livre est simple, mais exigent : pour se faire Jacques Sicard est parti de vingt-cinq photographies de Chris Marker, parmi un nombre considérable retenues (800, en tout, nous est-il précisé, prises dans vingt-six pays entre 1955 et 1965) extraites de son film Si j'avais quatre dromadaires (dont on sait que le titre a été repris d'un vers d'Apollinaire). De ce face à face, en regard de chacune, il a composé autant de « notes émodescriptives », ainsi justement définies puisque guidées par des ensembles d'effets non prémédités, eux-mêmes retenus dans le cadre de chacune de ces proses, par endroit d'une liberté toute anarchique, politiquement dit, si justement de paire avec une mélancolie sans regrets.
Ces notes, que précède une introduction et que prolonge un prologue, font figure elles-mêmes de photographies d'où parties, elles s'éloignent, autrement dit auxquelles elles renvoient tout en se donnant à lire indépendemment.
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Accidentally Wes Anderson : Adventures
Amanda Koval, Wally Koval
- Laurence King
- 16 Octobre 2024
- 9781398721791
A brand-new visual odyssey from Accidentally Wes Anderson, authorised by the legendary filmmaker, taking readers on stunning adventures to every continent and sharing oddly moving human tales along the way.
AWA is back with a new book full of incredible real photos that look plucked from the world of Wes Anderson - sharing dozens of idiosyncratic stories that make each place unique.
You'll venture to Antarctica through the Drake Passage, make a stop in lesser-known Jincumbilly, Australia (where there are more platypuses than people), travel the backroads of Vermont, and drop into one of the oddest umbrella shops of London.
But no matter where or how the adventure unfolds, it's nothing without the people who make it memorable. Here, we share the stories of communities and characters who come to life as vividly as the photos themselves.
? You'll meet the father of American skydiving, who created the officially sanctioned centre of the world - a Californian town with a population of two.
? You'll visit the 'post office at the end of the world' in Tierra del Fuego - and meet the mustachioed letter carrier who, in his free time, runs an anarchist island micronation called Redonda.
? And you'll travel to a town in the Arctic Circle where cats are not allowed, humans cannot be buried, and a primary attraction is a doomsday vault containing the recipe for the Oreo cookie.
Thank you for exploring!