Electro
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On est jamais mieux servi que par soi-même dit-on. MR OIZO aka QUENTIN DUPIEUX le fait avec BEST OF (BO) /WRONG COPS (WC). A la fois son 1er best of (un peu décalé tout de même, on parle deMr Oizo) et la BOF de son nouveau film qui sortira le 19 mars. MR OIZO méritait bien un BEST OF à ranger dans sa discothèque aux côtés d'autres noms mythiques de l'electro.
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Farewell Poetry est d'abord le fruit d'une rencontre. Celle de Jayne Amara Ross, poétesse et réalisatrice, et de Frédéric D. Oberland, compositeur. Deux ans de concerts - des performances à mi chemin entre la poésie, la musique et le cinéma - et l'envie de figer l'énergie de ces moments de vie sur disque devient irrepressible. Rejoints par plusieurs musiciens aux horizons variés (Eat Gas, Colin Johnco, Stanislas Grimbert), Farewell Poetry constitue une formation hors-norme, transversale, où l 'expérimentation ne semble jamais cesser. Pour les fans de drone, shoegaze, post rock, musique orchestrale.
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"Cette musique est vraiment pour les amoureux et les fantômes." - Anthony Gonzalez.
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Beaucoup de choses ont changé dans la vie musicale du célèbre compositeur et réalisateur John Carpenter depuis Lost Themes II en 2016. Après la sortie de cet album, il a fait sa toute première tournée de concerts, jouant tant des titres issus de Lost Themes, que des musiques tirées de ses films cultes. Il a réenregistré plusieurs des thèmes de ses classiques pour son album de 2017, Anthology, aux côtés de son fils Cody Carpenter et son filleul Daniel Davies. L'année suivante, il a été invité à produire et composer la musique du nouveau film d'Halloween réalisé par David Gordon Green, rapidement devenu le volet le plus rentable de la série. Il revient aujourd’hui avec son premier album non tiré de bandes originales en près de cinq ans, Lost Themes III: Alive After Death. La renaissance de John Carpenter en tant que musicien a résidé en sa collaboration avec Cody Carpenter et Daniel Davies. Ils ont composé et joué en trio sur des albums studio, sur des bandes sonores de film et sur scène. Ici, le trio atteint un tout autre niveau de fusion créative. Des mondes riches et profonds créés à l’intersection entre la guitare de Davies et le duel de synthétiseurs des Carpenters. Le trio créé tout d’abord en démarrant par un thème, une ligne de basse, un pad, quelque chose qui sonne bien et qui les mènera à la couche suivante. C’est à partir de cette étape que chacun comprend les forces et faiblesses de l’autre, comment communiquer sans parler et c’est ainsi que le processus de création se fluidifie. Alors que l'album original Lost Themes était une agréable surprise après des années de silence de la part de Carpenter, son troisième opus le place au coeur d'une renaissance en de force culturelle. La bande originale d'Halloween de 2018 a permis à sa musique d’accéder à son plus large public, et le monde dans lequel il sort son nouvel album est celui qui lui a enfin donné la reconnaissance qu’il mérite en tant que père fondateur de la musique électronique moderne.
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"Accidents", le troisième album de BERTRAND BONELLO, après "Les Stratégies Obliques" et "My New Picture". Cette fois, huit titres enregistrés sur quelques années, pendant, ou entre les films, un peu au hasard des moments. Toujours en pensant à des films justement, en devenir ou qui ne se feront jamais, pour le plaisir de rêver et faire hors des contraintes de la production, comme des bouts de fictions qui se passeraient d'images, option plus cinématographie que musique de film, mélange de synthés sourds et de cuivres live fantasmant JOHN CARPENTER et JOHN BARRY, septuor de guitares en petit orchestre de chambre métallique et obsessionnel, ou de saxophones sur lourdes fréquences rythmiques. Huit titres qui mélangent le minimal et le trop plein avec, en final, une jeune Afro-Américaine qui chante seule dans sa chambre. POUR LES FANS DE: JOHN CARPENTER, JOHN BARRY, DAVID LYNCH, BATTLES, PLASTIKMAN...
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A l'issue du tournage d'une nouvelle oeuvre fantasmagorique (Inland Empire, 2006), David Lynch délaissait le cinéma, lui préférant la composition musicale et les arts plastiques. L'initiative du réalisateur américain aurait nourri l'inspiration d'un cinéaste aux obsessions et aux projets analogues : John Carpenter s'apprête ainsi à dévoiler Lost Themes, un premier album solo (et non la bande originale d'un nouvel objet cinématographique), accueilli - à l'instar de David Lynch - par Sacred Bones Records. "J'ai été habitué à illustrer des images, ce qui peut s'avérer à la fois positif et négatif. Cette fois-ci, il n'y avait aucune pression, ni les demandes intempestives des acteurs, ni l'attente du staff, ni les deadlines imminentes. [...] L'idée de départ consistait à produire quelque chose d'assez fourni, d'assez généreux, étant donné le manque de restrictions. C'est un nouveau monde qui s'offre à moi." Assisté par Cody Carpenter et Daniel Davies (à l'origine du soundtrack de I, Frankenstein), le réalisateur new-yorkais a produit un ensemble de de mauvais augure. L'artiste américain espère ainsi, à son tour, nourrir l'ambition et les oeuvres de certains (jeunes) réalisateurs, inspirés par les Lost Themes de Carpenter.
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Death Waltz Originals livrent un nouveau projet, après celui d'Umberto, voici Blank Mass, alias Ben John Power, moitié du duo FUCK BUTTONS qui se charge de re-proposer une nouvelle version de la B.O.F de "The Strange Colour Of Your Body's Tears" . Réalisé par Bruno Foranzi et Helene Cattet et disponible depuis 2013, le film rend hommage à la vague de films d'horreur italiens, notamment ceux de Mario Bava et Dario Argento. À noter, à la sortie du film, la B.O. n'était composée que de morceaux empruntés à d'autres films d'horreur. C'est pour cela que cette nouvelle B.O. prend tout son sens à présent.
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La musique de Maud Geffray et Sébastien Chenut - les deux ogives soniques constituant le groupe électro Scratch Massive - a toujours su s'enrichir d'expériences sensorielles réconciliant la marge et l'extrême, l'ici et l'ailleurs, le passé et le futur avec une volonté jamais démentie de raconter les bleus de l'âme et le blues du monde en une extraordinaire épopée musicale et esthétique. Une ligne de conduite impeccable qui aura vu le duo de DJ/producteurs parisien imprimer son groove glacial et ses productions épiques comme l'une des forces motrices de la musique électronique « made in France » depuis 20 ans. Après les convulsions ténébreuses et mélancoliques de leur album studio Nuit de rêve, les Scratch Massive nous invitent à tutoyer des cimes inédites à travers les images impeccables et les pérégrinations existentielles qu'explorent Day Out Of Days - le nouveau film de la réalisatrice Zoe Cassavetes. Le rutilant duo de DJ/producteurs parisiens a opéré une véritable révolution pour donner corps et vie à ce nouveau projet. Enregistré sous le soleil angelino aux studios Atwater , Day Out Of Days est une vision troublante et extasiée du rêve californien - celui-là même qui semble toujours se dérober au dernier moment sous les pas de Mia, l'héroïne désabusée du film. Troquant (momentanément ?) leurs sombres manières et la beauté noire de leurs odes électroniques pour une sensibilité pop nourrie au grand air de l'Océan Pacifique et au rythme frénétique d'une ville qui ne s'endort jamais. Day Out Of Days ressemble à une élégante bacchanale incontrôlée où il est question de rêves emportés par le dur réalisme du quotidien, de couchers de soleil ombragés reflétant des peurs insondables, des sourires paralysés par l'ennui d'une existence devenue factice, trop lourde à assumer : le California dreamin' passé au crible de la modernité ?
Plus simplement, avec Day Out Of Days, les Scratch Massive signent un album électronique moderne, assumant parfaitement sa filiation avec la pop mais pour mieux se détourner de ses clichés, de ses effets de styles ou de la nostalgie carnivore des années 80.
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