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Les compositeurs Robin Carolan (Tri-Angle Records) et Sebastian Gainsborough (Vessel) se sont vus confier une tâche épique lorsque le réalisateur Robert Eggers (The VVitch, The Lighthouse) leur a demandé de créer la musique de son nouveau film, l’ambitieux et très attendu The Northman, sorti en France le 11 mai 2022. Ils devaient créer une bande originale qui rend hommage à l’immense travail de recherche qui donne son authenticité
au film, se situant à l’époque viking, tout en lui donnant un impact moderne. Les artistes sont allés au bout de leur créativité. Il en résulte un magnifique tableau sonore qui embarque l’auditeur au coeur du film. Le réalisateur voulait que le monde de The Northman soit dur et inconfortable, que tout donne l’impression d’être recouvert de boue et de sang. Il était donc crucial que la musique reflète cela. Lors de la création de la bande son, le duo a consulté le musicien et ethnologue Poul Høxbro pour s’inspirer de l’histoire de la musique viking. Avec leur expérience au sein de la musique électronique,
ils se sont sentis libérés par la contrainte d’utiliser une petite sélection d’instruments primaires, qui annulait le risque de se perdre dans le potentiel quasi illimité amené par la musique électronique. Ils ont utilisé des instruments traditionnels tels que la tagelharpa (sorte de lyre à archet), le langspil (cithare de bourdon traditionnelle islandaise à une corde), la lyre kravik ou la säckpip (cornemuse traditionnelle suédoise) pour construire l’univers musical de The Northman, mais ils ont également pris des libertés créatives en ajoutant des instruments comme des tambours, dont certains universitaires pensent
qu’ils n’ont pas joué un grand rôle dans la culture musicale viking (on manque du moins de preuves archéologiques sur leur utilisation à cette époque). L’un des morceaux qu’ils ont écrit imite le son d’un bullroarer, un ancien instrument utilisé dans les rites sacrés ou sur les champs de bataille pour intimider les ennemis. Il produit un vibrato rugissant assez déroutant et des fréquences basses capables de parcourir de longues distances. L’album est un chef-d'oeuvre cinématographique de sons et d’ambiance, à la fois magnifique et sombre, à l’image du film qu’il accompagne parfaitement. -
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LA NOUVELLE BANDE SON DU MAÎTRE DE L’HORREUR
ET DE SES COLLABORATEURS
COMPOSÉE POUR LE REMAKE DU CLASSIQUE DE STEPHEN KING
DES RYTHMES FURTIFS, DES SYNTHÉTISEURS SCINTILLANTS,
DES GUITARES ÉCRASANTES ET UN ÉCHO OMNIPRÉSENT
Le maître de l'horreur John Carpenter est de retour avec ses collaborateurs de la franchise Halloween, Daniel Davies et Cody Carpenter, pour une nouvelle bande originale entraînante: celle de l'adaptation de 2022 de Firestarter de Stephen King. Il s'agit de la première bande originale officielle que l'équipe a composée ensemble en dehors de la franchise Halloween et leur inspiration et évolution en tant qu'équipe créative se font pleinement ressentir. Le film est une nouvelle version du thriller qui raconte l’histoire d'une fille dotée d'extraordinaires pouvoirs pyrokinésiques et de sa lutte pour protéger sa famille et elle-même des forces sinistres qui cherchent à la capturer et à la contrôler. Le film, sorti en mai 2022, a été réalisé par Keith Thomas (The Vigil) et créé par les producteurs de L'Homme Invisible. L'histoire est devenue un classique et la nature intense du film crée une toile idéale pour une bande sonore dynamique. La bande originale de Firestarter utilise certains des meilleurs éléments du célèbre répertoire musical de Carpenter et explore de nouveaux territoires passionnants. Les morceaux vont des classiques de science-fiction survoltés à de lentes ballades au piano imprégnées de reverb, et
chacun utilise une variété d'applica:ons sonores. Des rythmes furtifs, des synthétiseurs scin:llants, des guitares écrasantes et un écho omniprésent
s'unissent pour créer un album à la fois atmosphérique et profondément mélodique, cohésif et éclectique. Les trois musiciens sont tous au sommet de leur
créativité individuelle et collective, et cette bande-son les conforte dans leur rôle de maîtres du métier. -
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Eraserhead se situe résolument au sommet de ce canon de la culture underground américaine pour lequel il n'y a pas de genre. Un élément essentiel des bas-fonds sombres du cinéma populaire qui, à l'origine, ne pouvait être visionné que dans les salles d'art et d'essai ou en tant que Midnight movie, Eraserhead est un film sans artifice, et une grande partie de ses sensations dépasse le domaine purement visuel. Eraserhead est un récit composé de deux veines entrelacées : l'une d'images sombres et belles, peintes avec élégance en gris et noir, et l'autre de nappes de bruits et de parasites sublimes et enveloppants, avec en arrière-plan le tintement des orgues de Fats Waller. Il n'est pas exagéré de considérer cette bande sonore comme un chef-d'oeuvre expérimental et industriel précoce. La passion individuelle et le ton personnel d'Eraserhead transparaissent même dans les moments les plus épais de statique féroce, une entreprise audio que David Lynch et l'ingénieur sonore Alan Splet ont mis des années à mettre au point. Le titre le plus célèbre d'Eraserhead est sans aucun doute l'inoubliable ballade lancinante "In Heaven" de Peter Ivers, souvent reprise, et l'attribut le plus excitant de cette réédition de la bande originale est sans aucun doute son expansion, et elle est présente ici, avec "Pete's Boogie", un enregistrement d'Ivers qui n'était auparavant disponible que sur une édition limitée épuisée depuis longtemps.