Nicole, infirmière à Grenoble, est violée un soir par quatre hommes. Traumatisée, elle pense ne jamais pouvoir se remettre de ce choc. Sur les conseils d'une amie, elle finit tout de même par porter plainte afin que cette affaire puisse avoir une suite judiciaire.
Paris : Raphaëlle est architecte et contribue à la rénovation et à la construction de nouveaux immeubles dans la ville, en pleine frénésie immobilière au début des années 1970. Vincent, lui, est journaliste financier et tente désespérément d'écrire un livre que son penchant pour l'alcool empêche de finir. Ils essayent de construire quelque chose ensemble, à l'image de la ville qui se (re) construit autour d'eux, mais l'alcoolisme de Vincent rend toutes tentatives vaines.
Michel Verta est un commissaire moderne. Cultivé, il porte sur le monde un regard désabusé et lucide mais compréhensif. Marié et père d'un petit garçon, Michel a toujours été bissexuel. Au cours d'une enquête, Michel fait la connaissance de Bernard, un jeune musicien. Bien qu'il ait connu de multiples aventures sans lendemain, Michel prend le risque d'une liaison car un violent attrait pousse les deux hommes l'un vers l'autre. Une tentative de chantage suivie de meurtre compromet Bernard et place Michel dans une situation dangereuse.
Nous voici en présence de deux femmes remarquables : la réalisatrice Yannick Bellon et, devant l'objectif, l'Illustre romancière Colette. Filmée par Yannick Bellon, Colette s'anime, rit, se raconte.
Dans ce portrait moderne et captivant où Colette se promène dans ses souvenirs, assise devant sa fenêtre donnant sur le Palais Royal, on découvre avec ravissement les lieux où elle a habité, ses chats, son amitié avec Jean Cocteau, son amour de l'écriture, son regard espiègle sur les gens et la vie. Un moment de bonheur poétique. Colette ne disait-elle pas que le cinéma "crée des prodiges de poésie" ?
Des années plus tard, Yannick Bellon revit ce tournage et nous fait partager ses souvenirs.