Films à sketches qui dressent un portrait critique de la société italienne, décrivant les italiens comme des personnes paresseuses, désorganisées et incompétentes. La critique devient de plus en plus acerbe au fil des épisodes...
Cinq quinquagénaires conscients que les meilleures années de leur vie sont derrière eux décident un matin de quitter femmes et enfants et leur quotidien pour tenter de trouver un nouveau sens à leur vie...
Délateur, peureux, menteur, timide, Sordi vit encore dans les jupons de sa maman et d'une vieille bonne à tout faire : cherchant constamment à éviter tout conflit, toute implication (au travail, avec les femmes, avec la police...) notre Alberto, éternel gaffeur, à néanmoins le don pour se fourrer dans les pires ennuis , menacé de licenciement, victime de chantage, suspecté d'une attaque à la bombe, plus Sordi tente de s'expliquer, de s'extraire d'un mauvais pas, plus il s'enfonce. Notre homme hâbleur, loin d'être brillant, à beau noyer tout son monde de paroles, est un boulet, finira-t-il par couler ?
Gioia Fabbricotti, surnommée Tortorella, est une figurante de Cinecittà rêvant de devenir une diva. Elle refuse pour le réveillon de fin d'année la compagnie d'Umberto Pennazuto, un ancien acteur surnommé Infortunio pour sa capacité à provoquer de faux accidents et à escroquer les assurances. Infortunio a promis à son ami Lello, un pickpocket, de l'aider pendant la nuit de la Saint Sylvestre pour tenter quelques coups. Rencontrant par hasard les deux hommes, Tortorella les oblige à l'accompagner à un bal masqué.