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Un documentaire de Jaqueline Caux. Le film raconte l'évolution musicale de Detroit, du Blues au Gospel, du Rythm and Blues de Motown au Jazz, pour finir avec les Dj techno : "La ville aussi, avec sa décadence, nous a inspirés, c'est pour cela qu'il y a ce son si particulier de Detroit, c'est une ville fantôme, qui génère une atmosphère particulière."
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Ce film est inspiré par l'itinéraire d'un passeur : Daniel Caux, tout à la fois musicologue, essayiste, homme de radio, qui aura pratiqué une activité constante de découvreur dans le champ des musiques expérimentales, minimales, répétitives, postmodernes, et de la techno, et ceci tout au long de ces quatre dernières décennies particulièrement riches en créations, inventions et expérimentations. Sa récente disparition a inversé les rôles, puisque ce sont ces mêmes musiciens, qu'il aura ardemment accompagné, qui ont souhaité être présent dans ce film, dans lequel nous retrouvons : John Cage, Pauline Oliveros, La Monte Young, Terry Riley, Steve Reich, Philip Glass, Meredith Monk, Gavin Bryars et Richie Hawtin. À travers ce film, il s'est agi, à partir de cette sorte de "belvédère Daniel Caux", d'embrasser une part importante de la création musicale du XXe siècle et de témoigner de ces musiques auxquelles ces grandes figures, toujours créatives, sont indissociablement associées.
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Une histoire de la techno à Detroit par ceux qui l'ont faite. 2 films de Jacqueline Caux, réalisatrice qui travaille depuis plus de 20 ans en contact étroit avec la scène de Detroit. 2 films incontournables pour tout aficionado de techno ou tout curieux souhaitant se familiariser avec l'histoire de ce mouvement musical planétaire issu de Detroit.
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- Si je te garde dans mes cheveux :
Ce film est un manifeste, il présente l'histoire de 4 musiciennes arabes rebelles, du Maroc, de la Tunisie, de Syrie et de Palestine. En contradiction avec le contexte de défiance actuelle vis-à-vis de ces cultures, ce film souhaite montrer la force d'affirmation de ces femmes qui se battent pour imposer leur talent, leur art, leur féminité sans voile, ainsi que la richesse et la diversité des musiques arabes.
- Hadda ou Akki :
Ce film est le portrait d'Hadda Ouakki, une femme d'exception, une cheikhat marocaine, représentante de la culture Amazigh, aujourd'hui âgée de soixante ans, qui a toujours voulu chanter, qui a refusé de se marier et d'avoir des enfants, posant de ce fait des actes de rébellion inouïs dans la société traditionnelle qui était la sienne. Depuis plus de quarante ans, cette femme continue d'être un véritable manifeste de liberté, et - compte tenu du contexte politique actuel - elle exemplifie cette détermination remarquable de tant de femmes arabes qui, comme elle, ont lutté et luttent encore pour obtenir leur liberté de femmes et d'artistes.