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Contient 3 épisodes de la série "Cinéastes, de notre temps" :
- "Un, parfois deux..." (2016, 52') :
En 2015, Paul Vecchiali tourne deux nouveaux films, poussant son système à son paroxysme - tournage avec son équipe familière, chez lui, dans une urgence vitale - tout en le pervertissant volontairement - particulièrement par la présence de stars peu coutumières de son cinéma. Laurent Achard, cinéaste de fiction reconnu mais dont c'est le premier documentaire, observe la mécanique vecchialienne en silence et pose discrètement la question essentielle de la place du cinéaste, celle de Vecchiali, la sienne propre : d'où je regarde, d'où je construis (et parfois déconstruis) le monde ? Ici, pas d'interviews, pas d'explication, et pourtant, en sortant du film, on sait avec certitude que le cinéaste en compagnie duquel on vient de passer une heure est Paul Vecchiali.
- "Brisseau, 251 rue Marcadet" (2018, 55') :
Jean-Claude Brisseau est de ces cinéastes qui convoquent le cinéma chez eux - il tourne et monte chez lui, y a bâti une salle de cinéma, y possède des milliers de films sur tous les supports possibles - et de ces cinéastes qui parlent de cinéma, à toute heure, en toute circonstance. En s'installant "chez Brisseau", comment ne pas se soumettre au film d'entretien, comment rester sur ce territoire tout en y créant un autre espace, comme une enclave, et un autre temps que celui du discours brissaldien ? Laurent Achard invente alors un dispositif où la parole n'est que l'une des matières de ce film de conversation : le temps se suspend, les fantômes se croisent, les verres dansent en un ballet burlesque, les chats furtifs traversent le plan, le cinéma se loge où l'on ne l'attend pas et soudain la maison contient le monde, la scène inclut les coulisses, l'unité de lieu et de temps multiplie les visions.
- "Jean-François Stévenin, simple messieurs" (2020, 59') :
Dans un restaurant à Paris, entouré d'amis, Jean-François Stévenin raconte et se raconte : le cinéma, Truffaut, Depardieu, Jonnhy, ses propres films, ses ivresses. Et surtout sa rencontre avec Lucette Destouches, veuve de Louis-Ferdinand Céline, leur amité, le projet de film qui ne s'est jamais fait et qui peut-être ce jour-là, dans ce restaurant, par la puissance et la drôlerie du récit, par l'habitude de Stévenin d'avoir toujours sur lui une minuscule caméra, d'une certaine façon, va enfin se réaliser. -
Révoltée contre son milieu familial, une jeune fille se croyant mal aimée par les siens préfère le suicide à une vie qu'elle se sent incapable d'assumer.
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Michel, professeur de mathématiques à la retraite, vit seul depuis la mort de sa femme et occupe ses journées à l'écriture d'un essai sur les croyances qui façonnent la vie quotidienne. Un jour, il recueille Dora, une jeune femme sans domicile fixe, qu'il trouve blessée sur le pas de sa porte et l'héberge le temps de son rétablissement. Sa présence ramène un peu de fraîcheur dans la vie de Michel, mais peu à peu, l'appartement devient le théâtre de phénomènes mystérieux.
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Camille ramasse le téléphone portable que Suzy a perdu dans une gare. Quand Suzy appelle son propre numéro, elles conviennent d'un rendez-vous chez Camille pour que la jeune femme puisse récupérer son bien. à cette occasion, Suzy fait aussi la connaissance de Clara, la compagne de Camille. Elles sont interrompues par Fabrice, amant éconduit de Suzy, ivre, qui essaie de ramener la jeune femme à lui. Clara emmène Suzy se cacher dans un appartement au-dessus du leur, où loge déjà l'étrange "Tonton"", vieux sage épris de yoga. Camille tâche de calmer Fabrice... C'est dès lors un étrange chassé-croisé qui commence et peu à peu, chacun trouve sa propre voie vers le bonheur, sa propre place dans le jeu des sentiments.
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MAJ 12/02/2020