En 1972, Leonard Cohen part sur les routes d'Europe pour une tournée qui le conduira à Jérusalem. Mais le chanteur réputé le plus déprimant de sa génération emporte avec lui sa mélancolie et les concerts se teintent bientôt d'une sublime noirceur. Séquences live inoubliables, confessions entre deux avions, lectures de poèmes dans des chambres d'hôtel enfumées... Un document indispensable à tous les amoureux de la folk désenchantée de Cohen.
Printemps 1996, Californie. De la quiétude d'un monastère zen à celle d'un studio d'enregistrement, de l'ordinateur au synthétiseur, et du silence au rire, Armelle Brusq nous balade à la découverte d'un homme dont le regard sur la vie est passionnant, le tout agrémenté de ses meilleures chansons. Jamais Leonard Cohen n'a offert de lui des images si familières. Avant son grand retour sur scène, il nous dévoile où et comment il a puisé ses forces et son inspiration...
En janvier 2005, à Sydney, le producteur de musique Hal Willner conviait des artistes tels que Nick Cave, U2, Beth Orton Rufus Wainwright ou Jarvis Cocker à un concert-hommage dedié à Leonard Cohen. Ce film est un témoignage de cette soirée unique, assorti d'un entretien, réalisé pour l'occasion, avec le célébrissime chanteur canadien.
Le réalisateur Tony Palmer a suivi l'artiste canadien durant toute sa tournée européenne en 1972, immortalisant les concerts comme les coulisses de l'événement. A l'origine, il s'agissait d'un documentaire promotionnel, commandé pour dynamiser les ventes de Leonard Cohen. Alors jeune réalisateur, Tony Palmer - un passionné de musique - avait suivi l'artiste canadien. Mécontent du film, l'entourage de Leonard Cohen l'avait fait remonter, pour
un résultat très vite oublié. En 2009, il décide de monter une nouvelle version de son documentaire. Les pellicules de 16 mm montrent l'artiste sans artifice, dans les moments les plus enflammés (des versions live de "Famous blue raincoat", "So long, Marianne" ou "The partisan") comme les plus
routiniers de sa tournée. Véritable ode à la vie sur la route dans les seventies, le remontage final tient du poème visuel, avec une approche intimiste de l'homme et de l'artiste que fut Leonard Cohen.