Un mois dans une ville, mai 1962, Paris filmé au plus près du pavé et des visages par Chris Marker et son équipe. "En ce premier mois de paix depuis sept ans", car la guerre d'Algérie s'achève avec les accords d'Evian, que font, à quoi pensent les Parisiens ? La guerre et la politique ? On évite d'en parler, l'interviewer s'en étonne même : les Français qui aiment tant discuter seraient-ils muets ?
Regard neuf sur Olympia 52 met en lumière la genèse d'un auteur, dont le talent et la singularité ont suffit à renouveler profondément l'écriture cinématographique. Confronté durant la dernière année de sa vie aux souvenirs lointains de ce qu'il nomme sa première tentative, documentaire sur les Jeux olympiques d'Helsinki qui révèle un fort désir de cinéma, Marker nous livre toute sa complexité dans le rapport si particulier qu'il entretien avec ses oeuvres passées.
Ce coffret contient 4 films :
- Lettre de Sibérie :
Je vous écris d'un pays lointain. On l' appelle la Sibérie. A la plupart d'entre nous, il n'évoque rien d'autre qu'une Guyane gelée, et pour le général tsariste Andréiévitch, c'était "le plus grand terrain vague du monde". Il y a heureusement plus de chose sur la terre et sous le ciel, fussent-ils sibériens, que n'en ont rêvées tous les généraux...
- Dimanche à Pékin :
"Rien n'est plus beau que Paris, sinon le souvenir de Paris. Et rien n'est plus beau que Pékin, sinon le souvenir de Pékin. Et moi, à Paris, je me souviens de Pekin et je compte mes trésors" Chris Marker.
- Level Five :
Laura termine l'écriture d'un jeu vidéo consacré à la bataille d'Okinawa (île du Japon où les civils à l'annonce de la défaite se sont jetés par milliers du haut des falaises). En rencontrant par l'intermédiaire d'un mystérieux réseau parallèle à Internet des informateurs et même des témoins de la bataille, dont Nagisa Ôshima, Laura accumule les pièces de la tragédie, jusqu'au moment où elles commencent à interférer avec sa propre vie.
- Regard neuf sur Olympia 52 :
Regard neuf sur Olympia 52 met en lumière la genèse d'un auteur, dont le talent et la singularité ont suffit à renouveler profondément l'écriture cinématographique. Confronté durant la dernière année de sa vie aux souvenirs lointains de ce qu'il nomme sa première tentative, documentaire sur les Jeux olympiques d'Helsinki qui révèle un fort désir de cinéma, Marker nous livre toute sa complexité dans le rapport si particulier qu'il entretien avec ses oeuvres passées.
Ecrivain, cinéaste, essayiste, grand voyageur, photographe, un peu pianiste, un peu peintre, ami des bêtes, intellectuel engagé et chantre de l'imaginaire, Chris Marker a, soixante ans durant, exploré la plupart des moyens d'expression. Mêlant les témoignages de certains de ses plus proches compagnons à de nombreux extraits de ses films, "Chris Marker : Never Explain, Never Complain" retrace les grands temps de cette cinématographie unique, épousant à travers elle, les formes et les questionnements de l'engagement cinématographique et politique de la seconde moitié du vingtième siècle.
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