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Tristram
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L'âge d'or de Hollywood possède aussi sa légende noire, sur laquelle personne n'a écrit avec autant de brio que Kenneth Anger. Addictions, viols, meurtres, manipulations en tous genres, procès... aucune des grandes stars du cinéma n'a échappé au scandale : Chaplin et ses nymphes, Lana Turner et son amant poignardé, Marlene bisexuelle, Erich von Stroheim et ses orgies démentielles... Kenneth Anger raconte chacune de ces histoires, avec un mélange d'amour, d'humour et de cruauté, qui annonce - en même temps qu'il dénonce - la presse de caniveau et les phénomènes contemporains du «people» et du «trash». Petit-fils d'une costumière de Hollywood, lui-même enfant-acteur, Kenneth Anger est l'auteur de films dont l'originalité radicale a influencé des cinéastes comme Lynch, Scorcese ou Fassbinder. Aux marges du cinéma, ou pendant les sixties aux côtés des Rolling Stones, il a contribué à définir l'esthétique la plus sulfureuse de la deuxième moitié du 20e siècle. C'est à Paris que Kenneth Anger avait conçu et fait paraître - en 1959 chez Pauvert - une version embryonnaire de Hollywood Babylone, son unique livre, publié intégralement aujourd'hui pour la première fois en français.
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Après Hollywood Babylone, Kenneth Anger va encore plus loin dans l'exploration de l'envers et de l'enfer de la "machine à rêves" hollywoodienne. Dans Retour à Babylone, il traite cette fois de la période qui voit le passage du noir et blanc au cinéma en couleurs, autour de stars comme Liz Taylor, Grace Kelly, Marilyn Monroe, James Dean et Marlon Brando. Sur Hollywood et sa légende noire, personne n'a écrit avec autant de brio que Kenneth Anger.
Addictions, viols, meurtres, manipulations en tous genres, procès... aucune des célébrités du cinéma n'a échappé au scandale. Toutes les histoires racontées ici sont édifiantes.
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Nous deux, roman-photo : et autres ecrits pour Jean Eustache
Sylvie Durastanti
- Tristram
- Litterature Francaise
- 7 Avril 2022
- 9782367190877
Sylvie Durastanti a été la compagne du cinéaste Jean Eustache, pendant les dernières années de sa vie.
Pour le réalisateur de La Maman et la Putain, elle a écrit trois scénarios : Offre d'emploi, Un moment d'absence et Nous Deux roman-photo. Jean Eustache a réalisé le premier. Il préparait le tournage des deux autres, avant sa mort en 1981.
Durant quatre décennies, Sylvie Durastanti a gardé ces deux derniers textes par-devers elle. Plus que des scénarios, Un moment d'absence et Nous Deux roman-photo nous apparaissent aujourd'hui avec la force d'oeuvres littéraires à part entière, impressionnantes de dépouillement et de crudité.
Une troisième partie complète cet ensemble : Pourquoi j'ai écrit certains de mes textes, qui expose, sans pudeur inutile, les circonstances particulières du travail de Sylvie Durastanti pour Jean Eustache.
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Commencé à la fin des années 60, complété et achevé dans les années 90, ce roman-laboratoire traverse tous les livres de l'auteur de Crash, Empire du Soleil, La Bonté des femmes et Super-Cannes - et les contient tous.
Les stéréotypes nourrissant notre quotidien - la violence, la technologie, la culture de la célébrité qui envahissent désormais sans discrimination les musées, les médias et la rue - sont mis à nu dans ce texte prophétique avec une intensité poétique qui sidèrera le lecteur contemporain.
Chaque paragraphe de chaque chapitre " expose " une facette de la catastrophe invisible qui disloque notre monde. Les notes, échos ou commentaires par lesquels J.G. Ballard a actualisé son propos initial, font de La Foire aux atrocités un livre aujourd'hui sans équivalent.
Alors que la réalité semble avoir rejoint la fiction imaginée naguère par Ballard, que son influence se fait sentir dans tous les domaines de la création, la parution il y a quelques années en France de l'état final de ce work in progress à lectures multiples avait placé ce " classique moderne " à la place que lui reconnaissait déjà la critique anglo-saxonne : celle du " plus grand auteur anglais contemporain ". -
Manhattan, début des années 1980. En cet âge du Disco - comme il y eut un « âge du Jazz » décrit par Scott Fitzgerald - la jeunesse new-yorkaise va boire, s'amuser et danser au Club, l'endroit où il faut être. Pas n'importe quelle jeunesse, celle, diplômée et ambitieuse, qui a l'intention de conquérir la ville. Telles Alice et Charlotte, deux jolies filles employées dans l'édition, qui rencontrent un soir au Club quatre garçons frais émoulus de Harvard. Tous ceux qui ont vu le film de Whit Stillman, Les Derniers Jours du Disco, avec Chloë Sevigny et Kate Beckinsale, connaissent la suite.
Mais c'est une tout autre histoire qui est racontée dans Les Derniers Jours du Disco : le livre.
James Steinway, l'un des héros du film, danseur et publicitaire mais aussi - on le découvre - écrivain frustré, se voit proposer par la production d'écrire le roman du film. Vingt ans plus tard, il revient sur les conséquences que ces événements, à commencer par le succés du film lui-même, ont eu sur leurs vies.
Vitesse de la comédie, art des dialogues, perversité de la narration. Les Derniers Jours du Disco renverse les poncifs attachés à la littérature des années 1980. Ce n'est plus le roman jaloux des strass du cinéma, mais le cinéma qui aspire à la profondeur du roman.
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