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Le parcours chaotique d'un jeune garçon se rêvant acteur, raconté avec un humour dévastateur et un sens unique du détail et du dialogue. Un premier roman inoubliable.
Bruxelles, 1978. Le jeune Riton Liebman, 14 ans, s'ennuie. Pour tuer le temps, il décide de se présenter à un casting organisé par Bertrand Blier pour son futur film,
Préparez vos mouchoirs. Dès que le gamin se met à parler, le réalisateur sait qu'il tient son personnage. Quelques mois plus tard, Riton partage l'affiche avec Carole Laure, Patrick Dewaere et Gérard Depardieu. Il est devenu la vedette du quartier et, à seize ans, part s'installer seul à Paris. Sa carrière est lancée... du moins, le croit-il.
Car embûches et déceptions ne vont cesser de s'accumuler sur son chemin, dans le Paris des années 1980 où tentations et excès sont rois, où ce garçon livré à lui-même doit apprendre à déjouer tous les pièges. C'est ce parcours chaotique que raconte
La Vedette du quartier, avec un humour dévastateur et un sens unique du détail et du dialogue.
Riton fonce droit dans le mur, collectionne les échecs drôles ou poignants. Mais l'important n'est pas là : entre les impasses et les fausses routes, un jeune homme se démène pour trouver sa voie. Cette énergie du désespoir irrigue ce superbe récit d'apprentissage porté par un style parfaitement maîtrisé, au rythme irrésistible. Et par l'émouvant portrait de sa famille, juive et engagée à gauche, l'auteur signe des pages qui rivalisent avec les plus grandes scènes de Woody Allen. Un premier livre que l'on n'oublie pas. -
« Soudain, trouant le silence, une voix me demanda : «Si vous ne souhaitez pas voir l'empereur, qui d'autre pourriez-vous avoir envie de rencontrer au Japon ?» » À cette question, Werner Herzog répondit sans hésiter : « Onoda. » Le nom, à lui seul, a l'apparence d'une énigme. En 1945, lorsque le Japon capitule, Hiroo Onoda est un soldat de l'armée impériale à qui l'on a confié la défense d'une petite île des Philippines. Ignorant la défaite de son pays, retranché dans la jungle, il continuera pendant près de trente ans une guerre imaginaire où les véritables ennemis sont moins les troupes américaines qu'une nature hostile... et ses propres démons. Werner Herzog, qui a consacré ses plus grands films à la folie des hommes, imagine les scènes de ce combat épique et absurde, mené à la frontière indécise du rêve et de la réalité. Jusqu'à un face-à-face vertigineux avec Onoda, qu'il a personnellement connu. À la fois roman d'aventure, docufiction et poème halluciné, Le Crépuscule du monde est une méditation sur le sens que nous donnons à nos vies.
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« Aujourd'hui je pense différemment certains événements de ma vie [...]. J'avais sans doute besoin à ce moment-là de cette longue exploration, de cette longue réflexion. Et puis, j'ai découvert que mes souvenirs ne se résumaient pas à un sentiment de mélancolie devant les choses qui, comme le temps, se sont enfuies. Ils me font aussi regarder devant moi, comprendre que je suis toujours là, encore surpris de ce qu'il peut m'arriver. » Ce livre est le résultat d'années de rencontres entre Ennio Morricone et le jeune compositeur Alessandro De Rosa. Il s'agit d'un dialogue dense et profond, qui parle de la vie, de la musique et des façons merveilleuses et imprévisibles dont ces deux arts entrent en contact et s'influencent l'un l'autre. Morricone raconte en détail son parcours : ses années d'études au conservatoire, ses débuts professionnels à la Radio Corporation of America (RCA) où il écrit et arrange de nombreuses chansons à succès, les collaborations avec des réalisateurs italiens et étrangers de premier plan : Leone, Pasolini, Bertolucci, Tornatore, de Palma, Almodóvar, jusqu'à Tarantino et son sacre aux Oscars en 2016, à l'âge de 87 ans.
Dans cet ouvrage, le maestro ouvre pour la première fois les portes de son atelier de création, en présentant au lecteur les idées qui sont au coeur de sa pensée musicale et qui font de lui l'un des plus brillants compositeurs de notre temps. Il révèle ce que composer signifie pour lui, quelle relation mystérieuse et ambivalente entretiennent la musique et les images des films, mais aussi l'urgence créatrice qui sous-tend ses expériences musicales pures, au-delà de son travail pour le cinéma.