Des ouvriers travaillent dans les souterrains d'une fabuleuse métropole de l'an 2026. Ils assurent le bonheur des nantis qui vivent dans les jardins suspendus de la ville. Un androïde mène les ouvriers vers la révolte.
Tourné dans les Carpates et plusieurs villes baltes, "Nosferatu" est en fait l'adaptation fidèle du roman de Bram Stoker : Dracula. Max Schreck en joue le rôle titre. "Nosferatu" est un film qui utilise pour son époque au maximum les jeux de lumières. Jouant sur l'utilisation des ombres et des contrastes dans ses prises de vue, le réalisateur Murnau réussit un grand classique du cinéma d'épouvante qui demeure conforme à l'intrigue du livre.
"By the Ways : A Journey with William Eggleston" est un portrait filmé du grand photographe américain William Eggleston, "Le père de la photographie couleur". Les douze chapitres du film composent un voyage, entre Memphis, Rome, New York, Arles ou la Nouvelle Orléans. Quelques témoins, comme David Byrne, Rosalind Solomon ou Dennis Hopper, font d'étranges révélations sur cet insaisissable Dandy du Sud américain. La musique, la peinture, la poésie, ou encore la littérature sont autant de prétextes à nous rapprocher un peu plus du personnage.
Ciné-Romand est une mise en abîme des précédents films de Françoise Romand. Des spectateurs sont invités à les découvrir lors d'un happening mélangeant fiction et réalité dans le cadre d'un théâtre domestique. Les voyeurs ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Romand s'inspire de L'arroseur arrosé, reprenant le rôle de son arrière grand-père ciotaden, le gamin facétieux qui pliait le tuyau. Après avoir filmé le public et les habitants des appartements où s'improvisent des scènes documentaires, Françoise Romand les intégre fictionnellement parmi les extraits de ses films, revisités au montage. Spectateurs, hôtes, anges-guides, acteurs et techniciens, tous deviennent des personnages de cette fiction-documentaire dans le miroir d'Alice réfléchissant une fantaisie espiègle où les rôles s'inversent et se complètent.
Les Gay Games sont ouverts à tous sans qualification préalable, sans critère d'âge ou de profession. Ces compétitions "hors normes" préfigurent l'avenir d'un monde sportif se tenant au plus près des valeurs de fraternité et de respect des différences. Venus de tous les horizons, des femmes et des hommes, 10 000 participants, se retrouvent en août 2010 à Cologne pour les Jeux "Olympiques" Gays. Françoise Romand les filme avec humour et tendresse tandis que se dévoilent leurs désirs et leurs doutes.
En repérage pour le film Nostalghia, l'écrivain et scénariste Tonino Guerra conduit Andreï Tarkovski parmi les beautés traditionnelles de l'Italie. Le cinéaste russe peine à retrouver le pays intérieur et secret qu'il a imaginé à la lecture du scénario de Guerra. Ce voyage est l'occasion pour les deux hommes d'entamer une réflexion sur le rôle de l'artiste, qu'il soit poète ou metteur en scène. Ce film est accompagné des trois courts métrages suivants : Les tueurs, Il n'y aura pas de départ aujourd'hui et Le rouleau compresseur et le violon.
Pour se protéger d'une pluie diluvienne, trois hommes, un bûcheron, un bonze, un domestique se réfugient sous les ruines d'un vieux portique mal famé, Rash-O-Mon, dans l'antique Kyoto. Le bonze et le bûcheron font tour à tour le récit d'une aventure où ils avaient été cités comme témoin. Au total, quatre versions du même événement nous sont données...
Aux confins d'une mer gelée, un bateau s'approche de la terre. Des silhouettes en sortent, elles paraissent étranges. La glace, les pierres et les bêtes du Groënland assistent depuis leur monde immuable au passage de scientifiques venus un été les étudier.
Présenté à la manière d'une conférence, Häxan est un film-documentaire sur la sorcellerie, de l'antiquité à la période contemporaine du film (1922). La sorcellerie est représentée avec soin par des illustrations tirées d'ouvrages médiévaux et des reconstitutions filmiques. Du sabbat des sorcières aux interrogatoires de l'inquisition, les illustrations classiques prennent vie dans des visions spectrales inquiétantes utilisant tous les effets spéciaux disponibles à l'époque : surimpressions, maquettes, jump cuts, stop motion, maquillages et prothèses.
Né de la volonté farouche de défendre le court métrage, dans toutes ses expressions, le Festival Silhouette affirme haut et fort depuis 2002 la possibilité d'un cinéma éminemment libre et imprévisible. Devenu au fil des ans le 1er festival de court métrage de Paris, Silhouette célèbre cette année sa 10e édition avec ce DVD réunissant quelques films forts et représentatifs de l'éclectisme artistique qui nous caractérise - un festival à l'identité tout à la fois effervescente et atypique, afin d'enrichir les regards du plus grand nombre avec un cinéma multiforme, singulier et résolument iconoclaste !
Dans un petit village normand, un militant communiste, marié et père d'un adolescent, devient transsexuel à 55 ans, aidé par sa femme. Tourné en 1986, le deuxième film de Françoise Romand, est un nouveau voyage étonnant, plongée dans les mystères de nos identités, dont on se sent étonnamment proche.
"La Flor" cambriole le cinéma en six épisodes. Chaque épisode correspond à un genre cinématographique.
Le premier est une série B, comme les Américains avaient l'habitude d'en faire.
Le second est un mélodrame musical avec une pointe de mystère.
Le troisième est un film d'espionnage.
Le quatrième est une mise en abîme du cinéma.
Le cinquième revisite un vieux film français.
Le sixième parle de femmes captives au 19e siècle.
Mon tout forme "La Flor".
Ces six épisodes, ces six genres ont un seul point commun : leurs quatre comédiennes. D'un épisode à l'autre, "La Flor" change radicalement d'univers, et chaque actrice passe d'un monde à l'autre, d'une fiction à un autre, d'un emploi à un autre, comme dans un bal masqué. Ce sont les actrices qui font avancer le récit, ce sont elles aussi qu'au fur et à mesure, le film révèle. Au bout de l'histoire, à la fin du film, toutes ces images finiront par dresser leurs quatre portraits.