50 ans de western sous la baguette du Maestro Ennio Morricone.
Le destin d'Ennio Morricone, c'est celui d'un jeune musicien d'avant-garde qui rencontre le cinéma, via notamment la trilogie du « dollar » de Sergio Leone (Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus, Le Bon, la brute et le truand), qui scelle l'alliance magique Leone-Morricone-Eastwood. Pulvérisant les clichés du western hollywoodien, Morricone va mettre au point sa propre alchimie, mieux réinventer une mythologie musicale. Un demi-siècle plus tard, après avoir utilisé plusieurs musiques préexistantes du Maestro dans Kill Bill, Inglorious Basterds ou Django, Quentin Tarantino parvient à obtenir une bande très originale de Morricone pour ses Huit salopards. « Ennio Morricone est mon compositeur préféré, résume Tarantino. Je le place à côté de Mozart, Beethoven et Schubert. C'est plus qu'un compositeur, c'est une légende. ». Cette légende, justement, le présent coffret la raconte en 4 CDs (et un vinyle), comme les deux parenthèses d'une oeuvre contemporaine... mais déjà classique. Indispensable.
Un an après la sortie du coffret Ennio Morricone 18CDs, "Écoutez le cinéma" vous propose sa première déclinaison au format 33 tours.
Un album exceptionnel, en équilibre entre standards objectifs (Il était une fois la révolution, Sacco et Vanzetti, Le Casse, Mission) et raretés, dont le renversant générique d'Orca, inédit en microsillon, ou le ré-enregistrement de L'Hérétique en 2015, à la demande de Tarantino. Avec Ennio Morricone, Musiques de films 1971-90, savourez en vinyle la puissance de feu du légendaire maestro italien.
Pour la première fois, voici Jean-Paul Belmondo raconté en musique, de ses années Nouvelle Vague au tsunami morriconien du Professionnel.
Les notes de Georges Delerue (Cartouche, L'Homme de Rio, Cent-mille dollars au soleil), Claude Bolling (Borsalino, le Magnifique), François de Roubaix (La Scoumoune) ou Philippe Sarde (Flic ou Voyou) dessinent en 14 titres le portrait musical d'une légende française, d'un héros godardien qui va se transformer en as des as de la comédie, amoureux des cascades et des mots d'Audiard. Le cinéma de Belmondo ne se regarde plus, il s'écoute.