Diffusée sur la BBC entre 1969 et 1974, le Monty Python's Flying Circus est l'une des références majeures de l'histoire de la télévision ! 4 saisons - 45 épisodes d'un humour loufoque, irrévérencieux, absurde et iconoclaste ! Chaque épisode de 30 mn est un mélange de sketchs, reportages délirants, parodies d'émissions télévisées, séquences animées, ... Leurs cibles favorites : la politique, la télévision, l'armée, le sexe, la religion.
L'intégrale des pitreries de Benny Hill accompagnée d'un DVD exclusif sur la carrière du clown british !
Réalisé par le grand photographe de mode Bert Stern - à qui l'on doit les célèbres portraits de Marilyn Monroe pris peu de temps avant sa disparition -, "Jazz on a Summer's Day" est l'un des tout premiers concerts filmés de l'histoire du cinéma et certainement l'un des plus mythiques. Louis Armstrong, Mahalia Jackson, Chuck Berry, Chico Hamilton... les plus grandes légendes du jazz défilent sous le soleil éclatant de Newport et livrent une performance unique. Entre deux concerts, Bert Stern filme l'effervescence qui anime cette ville, à la manière d'une parenthèse enchantée. Un témoignage rare sur l'Amérique de la fin des années 1950.
"Je suis comme tous les vrais amoureux, je vais dans tous les sens, je m'égare, sauf devant l'image fixe de l'être aimé." Rescapée d'un naufrage, Viola arrive en Illyrie où, pour se protéger, elle se travestit en homme et prend le nom de Césario. Elle entre alors au service du Duc Orsino qui, charmé, en fait son page et le charge de transmettre son amour à la comtesse Olivia. Mais Césario / Viola, secrètement sédui.t.te par le Duc, excelle si bien dans sa mission que la comtesse s'éprend du.la messag.er.ère... Réputé pour ses mises en scène alliant fidélité à la situation dramatique et liberté d'interprétation, Thomas Ostermeier, à travers cette intrigue amoureuse placée sous le signe du travestissement, souligne combien l'éveil du désir peut être vertigineux et la question du genre, troublante.
Contient :
- 30 ans de chansons (1954 - 1981) :
Brassens, seul ou accompagné, chante sur les plateaux de télévision ses plus grands succès comme des chansons plus confidentielles, entrecoupé d'échanges sur la musique, les copains, les livres, les femmes, l'écriture de chanson. Des moments savoureux, intimes et émouvants. Par ailleurs, un grand nombre de chanteurs et chanteuses (Juliette Greco, Patachou, Barbara, Maxime Le Forestier, Renaud...) interprètent ses chansons. Des extraits issus des plus grandes émissions de la télévision : Discorama, Cinq Colonnes à la Une, L'École des vedettes, Le Palmarès des chansons, Numéro Un...
- "Brassens, l'unique" (1981) :
Avec la complicité du chanteur, Jean-Christophe Averty, réalisateur super star de la télévision des années 60-70, nous offre sa vision du monde de Brassens, tout en effets spéciaux numériques. Un inédit réjouissant et un brin décalé !
"Je suis impie, ayant tué ma mère. Mais le titre opposé, celui de fils pieux, me revient bien aussi, car j'ai vengé mon père. Que devais-je faire ?" Après un long exil, Oreste, le fils d'Agamemnon, rentre dans Argos. Avec sa soeur, Électre, ils décident de venger le meurtre de leur père et de tuer l'usurpateur et leur propre mère. Unis dans la violence, ils devront pour ces crimes faire face au jugement des habitants d'Argos... Après le grand succès des Damnés, Ivo van Hove retrouve la troupe du Français et réunit deux pièces d'Euripide pour offrir une nouvelle interprétation de cette tragédie antique.
Construit à partir de la captation de 15 incroyables spectacles équestres de la compagnie du Théâtre Zingaro, Les Chevaux voyageurs est un voyage intérieur à travers les âges et les cultures, une introspection sur le temps qui passe et la relation de chacun au monde, un tour hypnotique et fascinant dans l'esprit créatif de Bartabas.
Chansonnier, poète, anar, tantôt gouailleur tantôt lyrique, tendre ou revendicateur, bête de scène, artiste à fleur de peau, pop star, Léo Ferré est un monument protéiforme de la chanson française qui rend son public insatiable. Pour la première fois, l'Ina rassemble dans ce coffret d'anthologie les prestations de Léo Ferré à la télévision : la quasi-totalité de ses interprétations avec plus de 70 chansons, des interviews, un extrait de 15' du concert à Bobino de 1970 et le très beau documentaire filmé à l'occasion de sa tournée en Belgique de 1971.
Ce spectacle pour acteurs et marionnettes nous embarque à bord du Nautilus, vaisseau légendaire tenant à la fois du monstre marin et du navire de pointe commandé par le Capitaine Nemo. On y retrouve les personnages du roman de Jules Verne : le Professeur Aronnax et son fidèle domestique Conseil qui, avant de faire naufrage et d'être les prisonniers de Nemo, s'étaient lancés à la poursuite du fameux narval géant à bord de l'Abraham-Lincoln aux côtés du harponneur Ned Land. Le Capitaine Nemo, véritable pirate moderne, les entraîne malgré eux dans un tour du monde à travers les océans, où l'expérience scientifique se mêle à la poésie des grandes profondeurs. Sur la scène du Théâtre du Vieux-Colombier, c'est accompagnés d'une troupe de poissons que les acteurs nous font voyager au coeur de ce monument de la littérature. "20 000 lieues sous les mers" a reçu le Molière de la création visuelle 2016 et le prix de la critique 2016 du meilleur créateur d'éléments scéniques.
L"Ah ! qu'un homme comme cela mériterait bien ce qu'il craint ! et que j'aurais de joie à le voler !" Harpagon, un bourgeois avare, souhaite épouser la jeune Mariane et marier sa fille Elise au Seigneur Anselme. Il ignore que Cléante, son fils, est amoureux de la jeune Mariane et que sa fille Élise aime un jeune sans le sou, Valère, qu'il vient d'embaucher comme intendant. Dans cette mise en scène marquante, Jean-Paul Roussillon donne à ce grand personnage de Molière une profondeur toute nouvelle : en le peignant avant tout en avare amoureux, il essaie, selon ses propres mots, "d'en faire un homme plus humain et plus complet qu'un fantoche."
Le roi va mourir et il ne le sait pas. Or, les signes sont là : le royaume se lézarde, le palais menace de tomber en ruine. La nouvelle est imminente, et il faut bien la lui apprendre. C'est tout le sujet de cette tragédie bouffonne...
Jeanne d'Arc est sur le bûcher et remonte le cours du temps, évoquant avec frère Dominique les épisodes principaux de son existence. Sa vocation, sa mission spirituelle, ses combats terrestres. De son martyre à son enfance, sa vie se déroule devant elle parmi les paysages et les personnages qu'elle a connus, avec l'enchantement du rêve ou les déformations du cauchemar.
Un oratorio de Paul Claudel et Arthur Honegger magnifiquement filmé par Roberto Rossellini. Une version lyrique de la vie de Jeanne d'Arc et une perle de la période Rossellini-Bergman, inédite !
Il y a un an que le général Prozorov, officiant dans le chef-lieu quelconque d'une région loin de Moscou, est mort. Olga, Macha et Irina, ses trois filles, ne songent plus qu'à quitter cette sinistre bourgade où elles dépérissent. Jeunes, charmantes, sensibles, instruites, « l'ennui les étouffe comme l'ivraie étouffe le blé ». Diverties par les militaires, les projets de mariage, l'illusion de jours meilleurs et d'une vie à Moscou, elles ne parviennent pas à sortir de cette torpeur. "Oui mais tout de même, le sens ?" demande Macha... Jean-Paul Roussillon met en scène, pour la première fois à la Comédie-Française, une version sombre et réaliste de l'une des plus grandes oeuvres de Tchekhov.
"J'ai dans la tête certaine petite vengeance dont je vais goûter le plaisir." Pendant l'absence de leurs pères, Léandre est tombé amoureux de Zerbinette tandis qu'Octave a épousé Hyacinte. Mais Géronte et Argante sont de retour à Naples pour imposer à leurs fils respectifs un mariage arrangé. Heureusement, Léandre a un valet du nom de Scapin qui a plus d'une astuce dans son sac pour démêler cette double intrigue conjugale ! Usant de ruses et d'un talent certain de comédien, le valet réussit même à soutirer de l'argent aux pères avares pour mieux asseoir l'amour des deux couples. Molière reprend ici l'un de ses thèmes de prédilection, le choc des générations. Scapin met à nu l'ingratitude de la jeunesse envers les aînés et le ridicule de ces pères prêts à tout pour imposer un ordre que les fils ont déjà arrangé à leur guise. La puissance comique du texte, la mise en scène vive et précise de Denis Podalydès, les talents conjugués de la Troupe de la Comédie-Française, les décors, les costumes : tout concourt à faire de ces Fourberies une réussite incontournable et irrésistiblement drôle.
Captation du spectacle d'Amos Gitai présenté au Festival d'Avignon, La guerre des fils de lumière contre les fils des ténèbres est adapté de la chronique La guerre des Juifs de l'historien Flavius Josèphe (Ier siècle après JC). Ce document raconte comment l'état hébreu a perdu sa souveraineté à l'issue d'une guerre contre les Romains dont les étapes les plus marquantes sont la prise de Jérusalem, la destruction du Temple et la chute de Massada. Dans cette mise en scène au coeur de la carrière Boulbon, lieu minéral magique au sud d'Avignon, Jeanne Moreau est assise à une table et endosse le rôle de l'auteur. Elle est entourée de comédiens qui incarnent les personnages du livre dans cette réflexion poétique et politique sur le Proche-Orient contemporain. Pour Amos Gitaï, le texte de Flavius Josèphe "fait partie de ses fantômes" et il lui semblait important de le faire entendre à nouveau aujourd'hui.
Figaro, le valet du comte Almaviva, doit épouser Suzanne, camériste de la comtesse. Mais le comte, qui n'est plus aussi amoureux de sa femme, ne détesterait pas voir rétablir certain "droit du seigneur" que lui-même a aboli : il poursuit donc Suzanne de ses assiduités en lui faisant miroiter la dot qu'il lui a promise. De son côté, Marceline, femme d'un certain âge, entend se faire épouser par Figaro en vertu d'une dette moyennant une promesse de mariage. Or, le juge de paix n'est autre que le comte Almaviva et, pour se venger du dédain de Suzanne, il pourrait bien ordonner ce mariage...
Une rivalité ancestrale oppose les familles Capulet et Montaigu. Mais, lorsque Roméo Montaigu rencontre Juliette Capulet, naît immédiatement entre eux un amour dont ils savent l'éternité et pressentent la fin tragique... Pièce légendaire du répertoire, Roméo et Juliette est devenue, au fil du temps et des multiples adaptations dont elle a été l'objet, l'incarnation de l'histoire d'amour absolue. Eric Ruf s'empare du mythe, le transpose dans une ville du sud de l'Italie écrasée de soleil et fait ressurgir l'humour et la noirceur du texte de Shakespeare. La pièce a été filmée lors d'une représentation publique à la Comédie-Française en 2016, à l'aide de huit caméras, par Don Kent, maître incontesté de l'enregistrement de spectacles vivants (également Les damnés d'Ivo van Hove au Festival d'Avignon).
Jeune fée des eaux vives, Ondine épouse Hans, un chevalier errant. Ce faisant elle accepte le pacte des Ondins: si Hans la trompe, elle l'oubliera et il mourra. En découvrant l'amour, Ondine découvre aussi le monde des hommes: l'infidélité, l'hypocrisie, la jalousie. Hans, lui, rencontre un univers fantastique fait de pureté, de sacrifice, d'amour et de mort... Jean Giraudoux, magnifiquement servi par la troupe de la Comédie-Française, fait le procès de l'amour impossible, mêlant l'humain, le prosaïque et le tragique à l'absolu, au merveilleux, à la poésie.
Monsieur Teste, partisan du "ni dieu ni maître", se livre à une introspection en règle, aussi rigoureuse que passionnée et fait part avec humour de ses réflexions.
Au lendemain de la fusillade du Champ-de-Mars du 17 juillet 1791, des bateleurs entreprennent de jouer les principaux événements des deux années qui viennent de s'écouler : de la réunion des États généraux à la proclamation de la loi martiale, en passant par la prise de la Bastille, la Grande Peur, et la nuit du 4 août. Dans une grande liesse populaire, ils tentent de montrer le détournement des espoirs, l'explosion de la joie puis l'effondrement du rêve d'égalité des droits. Pour ce faire, les bateleurs utilisent toutes les formes théâtrales, de la pantomime à la tragédie, des marionnettes à l'opéra-bouffe. Ils repré- sentent ainsi les personnages importants ou humbles de cette année décisive et prennent à leur compte la phrase de Saint-Just : "La Révolution doit s'arrêter à la perfection du bonheur".
L'histoire de Norodom Sihanouk est celle du peuple khmer pris dans les tourments du XXe siècle. Sous nos yeux, une jeune troupe d'orphelins ranime la mémoire silencieuse des années sombres, au milieu d'un décor sommaire : une chaise en bois pour trône, une pièce de tissu en guise de palais. C'est là toute la beauté d'évocation du spectacle de Georges Bigot (d'après la mise en scène originale d'Ariane Mnouchkine) qui, sous une forme vivante et bouleversante, montre un peuple tentant de se reconstruire. Retrouvant les traditions et arts de la scène d'avant la tragédie, il ravive des drames trop longtemps passés sous silence et nous permet d'assister à la naissance d'une troupe. En 1984, Hélène Cixous, bouleversée par son voyage dans un Cambodge en pleine tourmente, mettait péniblement des mots sur l'horreur du génocide en écrivant sa "tragédie élisabéthaine contemporaine", pour reprendre les mots de Georges Bigot, L'Histoire Terrible mais Inachevée de Norodom Sihanouk, Roi du Cambodge, pièce qu'Ariane Mnouchkine portera sur scène avec les comédiens du Théâtre du Soleil l'année suivante. Dans la salle, se trouve alors Ashley Thompson, depuis devenue professeure associée à la School of Fine Art, History of Art and Cultural Studies de l'Université de Leeds, spécialiste de l'histoire culturelle khmère. Sous son impulsion, depuis 2007, le Théâtre du Soleil travaille à la recréation en khmer de cette pièce avec les apprentis comédiens du Phare Ponleu Selpak de Battambang. Cette fois, ce sont donc les descendants des victimes des Khmers rouges eux-mêmes qui viennent nous conter l'histoire douloureuse et chaotique du peuple cambodgien, pris dans les tourments du 20e siècle. A travers les indications scéniques de Georges Bigot (comédien de la pièce originale d'Ariane Mnouchkine), à travers aussi des jeux d'improvisation, de traduction et de réappropriation autour de la poésie d'Hélène Cixous, dans cette dynamique spéculaire du proche et du lointain, c'est la dure conquête de la mémoire et de l'identité qui se joue sous nos yeux.
Ariane Mnouchkine monte d'ordinaire de grandes fresques politiques, comme "Le dernier caravansérail", où elle décrivait le destin de réfugiés entassés à Sangatte. Cette fois, avec toujours la même exigence et toujours le même talent, elle s'en prend à notre petite histoire. Après avoir traité avec "Le dernier caravansérail" d'un des problèmes les plus importants de la période où nous vivons, celui de l'exil et de l'errance des "humains migrateurs", le Soleil s'est avancé sur des territoires neufs qui sont ceux de l'intime, du familial, d'un pays proche, la France, sur quatre générations, celles-là mêmes qui coexistent au théâtre, en comptant les enfants. Installés sur des structures mobiles poussées par des partenaires avec une élégance toute chorégraphique, les interprètes jouent des scènes parfois traumatisantes, parfois solaires, souvent drôles, toujours pleines de mélancolie. La scénographie s'impose très vite: un dispositif bi-frontal, les chariots du Caravansérail qui deviendront circulaires et tourneront dans un mouvement lent, presque chorégraphié, pilotés par des acteurs-pousseurs attentifs et magnifiques. Souvent pratiquée par le Soleil, la création collective s'est approfondie au fil des années. Ici, l'exposition de chacun est maximale / Les Ephémères sont ainsi une sorte de rituel d'évocation collective de ce qui a intimement tramé le présent de chacun. Le Soleil y expérimente un engagement nouveau, urgent : se recentrer sur l'homme ordinaire, grain de sable que la globalisation exile loin de lui-même, tenter de le comprendre, sans les voiles du narcissisme égotique, des vastes problèmes ou des idéologies. D'où vient-on, qui est-on ? En une période de bouleversement rapide où l'amnésie est une des composantes de notre vie, la quête du fil essentiel qui relie les êtres humains au monde est sans nul doute un acte politique nécessaire, et fait de cette oeoeuvre du Soleil, éloignée des prises de positions fortes, une de ses plus belles créations.
Ce coffret réunit les 12 meilleurs numéros de la célèbre émission littéraire animée par Bernard Pivot chaque vendredi soir à 21 h 30 (de 1975 à 1985) sur Antenne 2 entre le 10 janvier 1975 et le 22 juin 1990. Parmi les invités : Michel Tournier, Françoise Sagan, Jean Lacouture, Saint Laurent, Roman Polanski, Bernard Henri Lévy...
Ce grand entretien est sans doute l'un des plus émouvants qu'a dû vivre Bernard Pivot. Georges Simenon se met à nu et parle de son travail d'écrivain, de sa famille, de ses voyages mais surtout de Marie-Jo, sa fille, a mis fin à ses jours quelques mois avant cet entretien. Loin d'être face à un écrivain sûr de lui, on retrouve avant tout un père blessé rendant hommage à sa fille.