En 1895, à Lyon, les frères Lumière inventent le cinématographe. Moins d'un an plus tard, à Paris, Alice Guy, 23 ans, réalise La Fée aux choux pour Léon Gaumont. Première réalisatrice de l'histoire du cinéma, elle dirigera plus de 300 films en France. En 1907, elle part conquérir l'Amérique, laissant les Films Gaumont aux mains de son assistant Louis Feuillade. Première femme à créer sa propre maison de production, elle construit un studio dans le New Jersey et fait fortune. Mais un mariage malheureux lui fait tout perdre.Femme libre et indépendante, témoin de la naissance du monde moderne, elle aura côtoyé les pionniers de l'époque : Gustave Eiffel, Louis et Auguste Lumière, ou encore Georges Méliès, Charlie Chaplin et Buster Keaton.Elle meurt en 1969, avec la légion d'honneur, mais sans avoir revu aucun de ses films - perdus et oubliés. C'est en 2011, à New York, que Martin Scorsese redonne un coup de projecteur sur cette femme exceptionnelle.
Marilyn par Marilyn.
1954, Berverly Hills Hotel.
Marilyn Monroe a 28 ans et se lance dans l'écriture de ses mémoires. Elle se replonge dans ses souvenirs d'enfance et d'adolescence ; elle partage avec Ben Hecht, son co-auteur, ses reflexions sur le cinéma, sur l'amour, sur la sexualité et sur son métier d'actrice.
Cette confession unique, intime, féministe et politique, révèle une Marilyn double, tiraillée entre la mélancolie et les paillettes, ses angoisses et son image de sex-symbol, sa curiosité intellectuelle et de désir des producteurs d'en faire une simple godiche blonde.
Toute l'émotion et la fragilité de Marilyn, sa révolte habillée d'humour et de légèreté, sont ici magistralement mis en images par Sandrine Revel, et en mots par Stéphanie Sphyras.
Enfin ! Le Prof Moustache revient pour nous expliquer les affres de la science que nous subissons au quotidien.
Comment comprendre le Big Bang quand on ignore que mettre du papier toilette sur la lunette des toilettes est inutile ?!
De l'hygiène aux araignées en passant par les régimes, les poneys ou les testicules, Marion Montaigne donne les réponses essentielles à toutes nos questions existentielles !
Des sujets aussi variés que l'espace, la pâtée pour chien ou la vitesse de chute de Gandalf ! Mais aussi, des notes made in prof Moustache sur les absurdités cinématographiques ou bibliques. À quoi ressemblerait Interstellar si c'était un film réaliste ? Peut-on survivre comme Jonas, dans un estomac géant ? Pourquoi Dark Vador est-il si méchant ?! Réponses dans ce tome 4 explosif !
Le château d'Hérouville est un véritable condensé des années 70. En y créant ses célèbres studios, Michel Magne découvre l'amour fou, rassemble les plus grands créateurs de l'époque et révolutionne le sens de la fête.
1970. Marie-Claude rencontre Michel Magne, génial compositeur de musiques de films. C'est le coup de foudre. Elle le rejoint dans son château d'Hérouville où Bowie, Elton John et bien d'autres stars se rassemblent. Mais le succès attise les convoitises. Derrière le conte de fée, la tragédie se profile. Ce roman vrai révèle le destin inouï de Michel Magne au coeur de la pop culture des années 50 à 80.
Mathieu Sapin rencontre Gérard Depardieu en 2012. Il l'accompagne en Azerbaïdjan à l'occasion du tournage, pour Arte, d'un documentaire sur les traces d'Alexandre Dumas. Une relation unique se noue entre les deux artistes. Dès lors, Gérard Depardieu va inviter Mathieu Sapin à partager son univers, ses pensées (philosophiques ou triviales), ses coups de gueule, que ce soit lors de tournages, au Portugal ou aux quatre coins de l'Europe, d'un voyage exceptionnel en Russie ou, tout simplement, d'un repas dans la cuisine de son hôtel particulier parisien.
Un cinéaste en avance sur son temps.
Né en 1915, Orson Welles est considéré aujourd'hui comme l'un des plus grands cinéastes du XXe siècle. Enfant précoce, il montre très tôt une attirance pour le théâtre et se fait remarquer à seulement 21 ans en mettant en scène un Macbeth joué par des acteurs noirs. Par la suite, il s'essaie à la radio. Avec sa voix grave, il sème une brève panique chez les auditeurs américains lors de sa célèbre adaptation du roman La Guerre des mondes. Nous sommes en 1938. Il faudra attendre encore quelques années pour qu'Orson Welles signe son grand chef-d'oeuvre Citizen Kane (1941), un film d'auteur, maudit et pas rentable, considéré aujourd'hui comme l'un des meilleurs films de tous les temps ! Il n'a alors que 26 ans. Souvent incompris, avec son style unique et novateur, c'est aussi un homme libre, toujours en quête de financement pour ses projets. Fatigué par un système américain trop contraignant, en perpétuel conflit avec les studios pour imposer sa vision, il finit par quitter les États-Unis pour tourner en Europe. À la fois acteur, réalisateur, producteur, scénariste, mais aussi dessinateur, écrivain et illusionniste, il influencera particulièrement le cinéma des années 1950 à 1970. Il laisse une vingtaine de films en tant que réalisateur et une foule de projets non achevés malgré sa détermination et son talent. À travers un opus remarquable, Noël Simsolo (Jean Gabin : l'homme aux yeux bleus, Docteur Radar) et Alberto Locatelli (Compte avec nous !, Ça Roule !) revisitent tout l'univers créatif du cinéaste et le caractère visionnaire de ses oeuvres en revenant sur les moments clés de sa carrière.
Avec ce premier long-métrage tourné en 1968, loin d'Hollywood et avec un petit budget George A. Romero bouleverse d'emblée l'esthétisme et les valeurs du fantastique à l'écran. Violence des images, arrière-plan politique mais aussi inventivité des plans, esthétisme avant-gardiste et grand réalisme des situations et des pulsions humaines. Une oeuvre culte, séminale de tous les films, bd et série sur les zombies dans ce roman-photo au croisement des frissons cinématographiques et l'esthétique bande dessinée.
La situation climatique est plus alarmante que jamais. Pourquoi en est-on arrivé là ? Que faire ? Comment se préparer au choc inévitable ? Depuis des années Cyril Dion cherche à empêcher le désastre, après l'immense succès de Demain (César 2016) et son dernier film Animal, il nous entraîne vers Un Monde Nouveau. En parcourant plus d'une quinzaine de pays, il rencontre des acteurs qui ont mis en oeuvre des initiatives d'ampleur pour régénérer la terre, les océans, mais aussi l'économie et les systèmes politiques ou éducatifs. Ces femmes et ces hommes, qui nous montrent la voie, se mobilisent au quotidien pour offrir un second souffle à notre Terre. Au bout du parcours, Cyril Dion propose un nouveau récit, celui d'une civilisation plus juste, un récit qui redonne de l'espoir.
Comment présenter L'An 01 ? Est-ce une bande dessinée de Gébé, un film de Jacques Doillon, un mouvement, une utopie ?
En 1970, Gébé publie ses premières planches, et dans Charlie Hebdo l'aventure commence.
Le premier livre qui les recueille paraît un an plus tard. Ensuite, c'est un film, que Jacques Doillon réalise, avec la participation d'Alain Resnais, de Jean Rouch, et de nombreux acteurs et amis : Coluche, Miou-Miou, Gotlib, Stan Lee.
L'An 01, c'est l'envie d'en finir pour de bon, mais sans violence, avec une société morne et matérialiste, vendu comme un horizon indépassable. "On arrête tout", là, maintenant, et on imagine, au fur et à mesure, le monde à venir. Le tout avec poésie et humour, avec une liberté et une joie qui ne manque pas de rafraîchir nos cerveaux engourdis. Pendant toute la durée de réalisation du film, Gébé dessine, dans ses planches, le film en train de se faire, prolonge le travail, répond au lecteur, rend compte de l'enthousiasme général. Le film, c'est l'Utopie en train de se faire, L'An 01 qui commence. La bande dessinée, elle c'est le carnet, la mémoire de cette révolution en marche. Le monde entier participe au film. Le scénario paraît en feuilleton dans Charlie Hebdo. Pour la première fois, les planches de Gébé et le film de Jacques Doillon seront disponibles de conserve. Écologie, amour, refus des rapports marchands, réinvention de soi et de la société : et si L'An 01 commençait pour de bon ?
A travers le texte de Didier Eribon interprété par Adèle Haenel, "Retour à Reims (Fragments)" raconte en archives une histoire intime et politique du monde ouvrier français du début des années 1950 à aujourd'hui.
« La vie, ce n'est pas seulement respirer. C'est aussi avoir le souffle coupé ».
En 1960, le film Psychose traumatise des spectateurs du monde entier. Jamais l'angoisse ni le suspense n'avaient été aussi bien mis en scène au cinéma. Mais d'où vient le talent de cet Alfred Hitchcock, celui que l'on surnomme désormais le « cinéaste de la peur » ? Pour le savoir, il faut d'abord remonter à sa jeunesse, en Angleterre, pendant la première moitié du XXe siècle. Ayant grandi dans une famille catholique une originalité religieuse qui se ressentira dans une grande partie de son cinéma , « Hitch » est un anglais atypique qui, très tôt, a le goût de raconter des histoires. La tentation de travailler pour le cinéma ne se fera pas attendre, d'abord comme graphiste aux studios Islington de Londres où son talent visuel l'amènera à faire ses débuts derrière la caméra, comme assistant puis comme metteur en scène complet. C'est également ici qu'il fera la rencontre d'Alma Reville, son assistante et épouse qui l'accompagnera toute sa carrière.
Avec « 9 1/2 », découvrez la vie du maître du suspense Alfred Hitchcock, sans conteste l'un des plus grands cinéastes du 7e Art. L'histoire d'un artiste truculent, exigeant et tout simplement hors du commun, auteur d'une filmographie si riche qu'elle nécessitait deux volumes (tome 1 pour la période anglaise ; tome 2 pour la période américaine) pour la raconter.
Un homme rentre chez lui au coeur des grands espaces. Il raconte sa vie, qu'il a brûlée par les deux bouts et qui révèle une autre Histoire de l'Amérique. A travers ce testament spirituel et joyeux, il nous invite à revenir à l'essentiel et à vivre en harmonie avec la nature. Cet homme est l'un des plus grands écrivains américains. Il s'appelle Jim Harrison.
Des maquis des indépendantistes algériens jusqu'à la création du Centre audiovisuel d'Alger et des ciné-Pops, l'Algérie a marqué à jamais la vie d'homme et de cinéaste de René Vautier qui est affectueusement considéré comme le "papa" du cinéma algérien. Ce coffret rassemble dix films dont l'un des plus puissants réalisés sur la guerre d'Algérie "Avoir 20 ans dans les Aurès" que les spectateurs pourront (re)découvrir dans une version admirablement restaurée.
La série documentaire "Le Monde et sa propriété" interroge sur ce qu'est, en 2022, la propriété. Est-ce un modèle absolu et inviolable qui structure nos relations sociales ? Est-ce une forme obsolète dans le capitalisme contemporain ? Ses contradictions peuvent-elles conduire à son dépassement ? Professeurs de droits, économistes, historiens et philosophes interrogent cette notion à travers les âges et les continents et tentent de la redéfinir au 21e siècle. Cette passionnante enquête se développe sur quatre épisodes : d'abord à travers la notion de droit naturel, puis par la question de la propriété du corps, ensuite par celle de l'intelligence, et enfin par celle de la terre, c'est-à-dire la propriété collective.
Les documents rassemblés dans ce DVD, dont le très beau portrait de Roger Sciandra, ont pour point commun de donner une place centrale à l'hôtel particulier parisien de Serge Gainsbourg : le fameux 5 bis rue de Verneuil. Une approche inédite et intimiste de l'artiste mythique. Le documentaire de Roger Sciandra nous transporte littéralement chez Serge Gainsbourg, un jour de 1973. Le temps est suspendu, la conversation se déroule dans le salon, puis la bibliothèque, entrecoupée de moments de vie et de quelques-unes des dernières chansons de Gainsbourg. Un ange passe parfois, puis Jane, avec qui il partage alors sa vie... Et Gainsbourg se livre par petite touche. Mais c'est la maison le véritable personnage du film. Et Gainsbourg, en maître des lieux, mène l'effeuillage dans un long plan séquence : la pièce de vie d'abord, peuplée d'objets insolites, la chambre à coucher, le couloir, la salle de bain, puis enfin l'antre de l'artiste, la bibliothèque.
Plongée au coeur des chantiers de fouilles de la "TT 33" la plus grande tombe d'Égypte près de Louxor, un palais de hiéroglyphes, nous allons percer les secrets de cette mystérieuse écriture. Nous suivrons en exclusivité la mission scientifique de l'IFAO (Institut Français d'Archéologie Orientale du Caire), à la découverte des prêtres, scribes, peintres, graveurs et bâtisseurs de tombes qui nous ont légué l'histoire de l'Égypte ancienne sur les parois des tombes et les papyrus. Qui était cette classe à part de la population au service des Pharaons qui intéresse tant les archéologues aujourd'hui ? Que nous révèlent ces inscriptions sur le quotidien des Égyptiens ? Plongée au coeur de la grande aventure des hiéroglyphes.
On appelle « New Hollywood » cette jeune génération politisée de réalisateurs, notamment par la guerre du Vietnam, qui a pris d'assaut à la fin des années 60 les inaccessibles grands studios d'Hollywood. Ce véritable essai en bande dessinée nous éclaire sur cet âge d'or et revient sur les points communs qui lient les oeuvres de Scorsese, Coppola, Altman, Peckinpah, Romero, Woody Allen et bien d'autres.
Amoureux des arts et fin connaisseur de Goya, Jean-Claude Carrière nous guide dans son oeuvre incomparable. Pour en percer le mystère, il accomplit un dernier voyage en Espagne qui le ramène sur les traces du peintre. Des liens se tissent avec des artistes issus du monde du cinéma, de la littérature et de la musique montrant à quel point l'oeuvre de Goya est influente.
En mai 1981, Henri Guillemin inaugure une nouvelle série de 12 leçons d'histoire, diffusées sur l'antenne de la Radio Télévision Suisse. Il explore toujours son thème de prédilection, celui de la trahison des élites, des gens de biens, à travers le décryptage de grands événements ou de grandes figures historiques. Après avoir exposé avec brio la traîtrise de Thiers et des Versaillais pendant la guerre de Prusse et la Commune de Paris (1871) Henri Guillemin s'attaque cette fois-ci à Pétain et au gouvernement de Vichy.
"Mais qui m'a mis cette tête de con ?". Ce n'est pas le grand amour entre le député En Marche ! Bruno Bonnell et l'insoumis François Ruffin. Et pourtant... C'est parti pour le premier "road movie parlementaire" à la rencontre des femmes qui s'occupent de nos enfants, nos malades, nos personnes âgées. Ensemble, avec ces invisibles du soin et du lien, ils vont traverser confinement et couvre-feu, partager rires et larmes, colère et espoir. Ensemble, ils vont se bagarrer, des plateaux télés à la tribune de l'hémicycle, pour que ces travailleuses soient enfin reconnues, dans leur statut, dans leurs revenus. Et s'il le faut, ils réinventeront l'Assemblée...
Cette série documentaire retrace, pour la première fois en images, la généalogie de l'antisémitisme depuis ses origines jusqu'à nos jours. Grâce à l'intervention d'une trentaine d'experts internationaux de premier plan, en s'appuyant sur les traces laissées à travers le monde, et les images 3D de la série d'Ubisoft "Assassin's Creed", cette fresque va explorer les multiples facettes du phénomène et ses évolutions à travers les âges.
Il y a ce que vous voyez, ce que certains souhaitent que vous voyiez, et ce que vous ne voyez pas. Jamais la France n'a connu une telle concentration des médias privés. Quelques industriels milliardaires, propriétaires de télévisions, radios, journaux utilisent leurs médias pour défendre leurs intérêts privés, au détriment de l'information d'intérêt public. En cachant ce qui est essentiel, en grossissant ce qui est accessoire, ces médias façonnent, orientent, hystérisent le débat avec la complicité de certains responsables...
"Exterminez toutes ces brutes" est un voyage dans le temps qui revisite de manière radicale l'histoire du colonialisme européen, de l'Amérique à l'Afrique. Repoussant les frontières du film documentaire de création, Raoul Peck (nominé aux Oscars pour I Am Not Your Negro, récompensé par un César et un Bafta) organise une structure dramatique implacable, faite d'images d'archives et de séquences scénarisées incarnées par l'acteur Josh Hartnett (Pearl Harbor) tout en nous guidant, à l'aide d'une narration personnelle, visuelle et littéraire, à travers les heures les plus sombres de l'humanité jusqu'à aujourd'hui. En quatre épisodes, le cinéaste déconstruit la fabrication et les silences de l'histoire, cette Histoire dont l'Occident a constamment tordu les réalités. Il met à jour, sans compromis, en exploitant les richesses mêmes du cinéma, l'idéologie du suprémacisme blanc et du racisme, obligeant le spectateur, à repenser sa propre histoire intime et officielle.