Le réalisateur Tony Palmer a suivi l'artiste canadien durant toute sa tournée européenne en 1972, immortalisant les concerts comme les coulisses de l'événement. A l'origine, il s'agissait d'un documentaire promotionnel, commandé pour dynamiser les ventes de Leonard Cohen. Alors jeune réalisateur, Tony Palmer - un passionné de musique - avait suivi l'artiste canadien. Mécontent du film, l'entourage de Leonard Cohen l'avait fait remonter, pour
un résultat très vite oublié. En 2009, il décide de monter une nouvelle version de son documentaire. Les pellicules de 16 mm montrent l'artiste sans artifice, dans les moments les plus enflammés (des versions live de "Famous blue raincoat", "So long, Marianne" ou "The partisan") comme les plus
routiniers de sa tournée. Véritable ode à la vie sur la route dans les seventies, le remontage final tient du poème visuel, avec une approche intimiste de l'homme et de l'artiste que fut Leonard Cohen.