Non content d'être l'un des réalisateurs les plus talentueux et adulés de sa génération, Quentin Tarantino est peut-être le cinéphile qui sait le mieux parler de films et transmettre sa passion incandescente pour le cinéma. Ayant fréquenté dès son plus jeune âge les salles obscures, c'est au Hollywood des années soixante-dix, celui de ses années décisives de formation, qu'il consacre plus particulièrement Cinéma spéculations - un director's cut aussi intellectuellement rigoureux que joyeusement exubérant. Mêlant histoire personnelle, anecdotes truculentes, analyses et critiques de films, Cinéma spéculations offre au lecteur, entraîné par la verve unique et grisante de Quentin Tarantino, une fascinante leçon de cinéma et de vie.
Après la mort de son père, Didier Eribon retourne à Reims, sa ville natale, et retrouve son milieu d'origine, avec lequel il avait plus ou moins rompu trente ans auparavant. Il décide alors de se plonger dans son passé et de retracer l'histoire de sa famille. Évoquant le monde ouvrier de son enfance, restituant son ascension sociale, il mêle à chaque étape de ce récit intime et bouleversant les éléments d'une réflexion sur les classes, le système scolaire, la fabrication des identités, la sexualité, la politique, le vote, la démocratie...Réinscrivant ainsi les trajectoires individuelles dans les déterminismes collectifs, Didier Eribon s'interroge sur la multiplicité des formes de la domination et donc de la résistance.Un grand livre de sociologie et de théorie critique.
«Cry-Baby» avec Johnny Depp dans un de ses premiers rôles ? C'est lui. «Serial Mother» mettant en scène une Kathleen Turner en mère tueuse sur fond pastel ? Lui encore. «Pink Flamingos» avec l'iconique drag-queen Divine ? Vous avez deviné, c'est lui aussi. À 74 ans, John Waters, le "Pape du trash", revient avec un récit à mi-chemin entre mémoires et livre de conseils dévoyés regorgeant d'anecdotes de tournage et d'expériences personnelles, d'hommages et d'exercices d'admiration (Warhol ; Pasolini ; Tina Turner ; Patty Hearst...), d'humour irrévérencieux et de «punchlines» ravageuses.
En 1895, à Lyon, les frères Lumière inventent le cinématographe. Moins d'un an plus tard, à Paris, Alice Guy, 23 ans, réalise La Fée aux choux pour Léon Gaumont. Première réalisatrice de l'histoire du cinéma, elle dirigera plus de 300 films en France. En 1907, elle part conquérir l'Amérique, laissant les Films Gaumont aux mains de son assistant Louis Feuillade. Première femme à créer sa propre maison de production, elle construit un studio dans le New Jersey et fait fortune. Mais un mariage malheureux lui fait tout perdre.Femme libre et indépendante, témoin de la naissance du monde moderne, elle aura côtoyé les pionniers de l'époque : Gustave Eiffel, Louis et Auguste Lumière, ou encore Georges Méliès, Charlie Chaplin et Buster Keaton.Elle meurt en 1969, avec la légion d'honneur, mais sans avoir revu aucun de ses films - perdus et oubliés. C'est en 2011, à New York, que Martin Scorsese redonne un coup de projecteur sur cette femme exceptionnelle.
Depuis les années 2000, les sexualités féminines sont sorties du silence grâce aux séries télévisées : après Sex and The City, les productions les plus récentes ambitionnent de raconter la singularité de l'expérience des femmes.
En quatre chapitres, Sex and The Series explore les métaphores et les schémas inédits que proposent ces séries récentes, et la révolution télévisuelle que nous vivons : comment le « regard masculin » est-il transformé ou contredit ? Quelles nouvelles narrations nous sont proposées ?
Érudit, malicieux, cet essai détonant est également un éloge de notre plaisir de téléspectateur.
Quand le cinéma et la vie s'allient pour fabriquer du romanesque féroce, l'oeil de l'écrivaine s'allume. Qu'ont en commun "Les Oiseaux", "Marnie", "Body Double", "Working Girl", "Le Bûcher des vanités" et "Cinquante nuances de Grey" ? Autrement dit, deux indéboulonnables classiques d'Alfred Hitchcock, la bande image des années 1980 et le plus grand phénomène de porno-soft de notre époque ? Leurs héroïnes : Tippi Hedren, Melanie Griffith, Dakota Johnson, trois femmes activement disparues de mère en fille...
Sur le mode d'une narrative non-fiction réinventée, Hélène Frappat signe une enquête arachnéenne sur le réel proprement surréaliste d'une lignée de stars hollywoodiennes maudites. Et nous fait *voir* comme jamais ce que nous avions pourtant sous les yeux *depuis le début*.
Agnès Varda, Louis Malle, Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol, Eric Rohmer...
Ils sont tous là, les réalisateurs, scénaristes, acteurs, producteurs, personnes réelles devenus personnages du roman de Patrick Roegiers : le plus beau casting imaginable, mis en scène par l'auteur dans ce « cinéroman » virtuose qui estompe avec malice les frontières entre le réel et l'imaginaire, l'écriture et l'écran, les mots et les images.
A travers une bonne quinzaine de films dont l'auteur dévoile ici les coulisses, on découvre les conceptions du cinéma qu'ils défendent et les partis pris esthétiques qu'ils incarnent. A chacun son monde.
La Nouvelle Vague a eu ses exégètes et ses laudateurs (autant que ses détracteurs), mais elle attendait son grand « filmroman ». Le voici. On n'a jamais rien écrit de plus passionné, enlevé, inventif, savant et ludique sur la Nouvelle Vague et sa vaste mouvance des années 1960, 1970 et 1980 : on rit, on s'attendrit, on s'étonne, on applaudit à ce tour de force.
De Rivette à Pialat, Sautet et Resnais (on déborde ici le lit de la Nouvelle Vague proprement dit), des Cahiers du cinéma à l'orée des années 2000, c'est toute une époque qui ressurgit avec des figures que l'on croyait familières mais que l'on regarde sous un jour nouveau.
« On connait la chanson », direz-vous ? Eh bien non, on ne la connait pas : jamais plus vous ne verrez du même oeil Jean Seberg ou Brigitte Bardot, Belmondo et Gabin, Maurice Ronet, Michel Bouquet et Stéphane Audran, Jean-Pierre Léaud ou Delphine Seyrig, Michel Piccoli ou Michael Lonsdale, Romy Schneider, Sami Frey, Yves Montand, André Dussollier, Jean-Pierre Bacri...
Jamais, dans l'histoire du Festival de Cannes, qui soufflera en 2017 ses soixante-dix bougies, l'homme qui préside à la Sélection officielle n'avait ainsi tenu son Journal au jour le jour en vue d'une publication.
De la clôture de Cannes 2015 à celle de 2016, voici une année dans la vie d'un boulimique qui aime aimer.
Nous sommes conviés au coeur de la machine du plus important festival du monde : les équipes, le fonctionnement interne, le jury, les relations avec les critiques et les médias, mais surtout avec les artistes - scénaristes, réalisateurs, acteurs - du monde entier, les producteurs, les agents, les festivals concurrents, jusqu'à l'élection, à partir des mille huit cents films visionnés, de ceux qui feront la « Sélection officielle ».
Nous sommes aussi au poste de pilotage de l'Institut Lumière de Lyon et à son festival Lumière, aux destinées desquels préside le même homme, qui nourrit pour sa ville de coeur une passion communicative.
Mais au-delà de la communauté du cinéma qui trouvera ici un des plus beaux livres d'hommage au septième art et à ceux qui vivent dans son culte (les portraits qui émaillent le texte sont étincelants), le lecteur sera emporté par la diversité des curiosités et la puissance d'un style, tant ce Journal de mémorialiste est avant tout celui d'un grand vivant. On comprend mieux, au fil de ces pages, qu'il n'est de passion du cinéma que nourrie par toutes les autres.
Michael Mann, l'un des plus grands cinéastes contemporains, fait une entrée fracassante dans le monde du polar avec un premier roman explosif qui raconte l'avant et l'après de son film iconique Heat.
Chris Shiherlis, blessé et fiévreux, tente désespérément d'échapper au détective Vincent Hanna. Quelques heures plus tôt, Hanna a tué son complice Neil McCauley lors d'une fusillade sur la piste de l'aéroport. Il est maintenant déterminé à éliminer Chris, le dernier survivant du gang.
Des rues de Los Angeles aux quartiers de la mafia taïwanaise du Paraguay, en passant par la frontière du Mexique, Heat 2 nous propulse jusqu'aux événements du film et au-delà. Dans une guerre sans merci. Jusqu'à la mort.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nicolas Ancion et Axelle Demoulin À propos des auteurs Michael Mann est un réalisateur, scénariste et producteur quatre fois nominé aux Oscars et deux fois lauréat d'un Emmy, et l'un des plus créatifs et des plus influents cinéastes américains. Mann a écrit, réalisé et produit de nombreux longs métrages, téléfilms et séries primés et acclamés par la critique. Récompensé de nombreux prix prestigieux, Mann vit à Los Angeles.
Meg Gardiner est l'autrice de seize romans primés et acclamés par la critique. Ses thrillers sont des best-sellers aux États-Unis et à travers le monde, traduits dans plus de vingt langues. Ancienne avocate, présidente à deux reprises des Mystery Writers of America, Gardiner vit à Austin, au Texas.
« C'est le meilleur polar de l'année - de loin, de très loin. On ne le lit pas. On le dévore. » François Forestier, L'OBS « Heat 2 se savoure avant tout comme un polar urbain dans la pure tradition du genre, transcendé par le sens du récit très cinématographique de Michael Mann allié à l'écriture ô combien efficace et nerveuse de Meg Gardiner. » Ilan Ferry, LiRE Magazine Littéraire « Aussi spectaculaire, tendu et addictif qu'un bon film de Michael Mann » Samuel Douhaire, Télérama « Heat 2 est un roman brillant et captivant, aux personnages riches et réels, avec une narration forte : l'une des plus authentiques représentations de criminels et des flics qui les traquent que j'ai pu lire. » Don Winslow
Seymour, 27 ans, d'origine irakienne, est monteur dans le cinéma du Hollywood des années 1970. Films de série B, bandes annonces... il n'est que simple exécutant au sein des studios Revery. Or, Seymour se rêve cinéaste, et espère qu'il pourra bientôt réaliser son premier projet, Blood of the virgin, un film de loup-garou qu'il a presque fini d'écrire. Lorsqu'on lui propose enfin de le produire, le budget alloué est minime, on lui en refuse la direction et il s'en retrouve très vite complètement dépossédé. Perpétuellement rabroué lors des conflits avec ses collaborateurs et leurs egos, Seymour traverse en même temps une crise dans son couple, fragilisé depuis la naissance de leur fils.
Tout semble lui échapper à mesure qu'il s'accroche. Seymour évolue dans un système qui broie les individus, les rend fous ou désabusés. Dans un monde où les apparences deviennent identités et les vérités avancent sous le masque du non-dit, il n'a pas d'autres choix que de partir en quête de lui-même et de la femme qui partage sa vie.
Cette histoire captivante et profonde sur le désenchantement du rêve hollywoodien s'enrichit de digressions géographiques et temporelles, de changements de points de vue et d'un découpage nerveux et cinématographique.
Sammy Harkham réussit avec brio à nous plonger dans le quotidien de ses personnages, dont la sensibilité et l'imperfection provoquent immédiatement l'attachement.
Un homme a écrit un énorme scénario sur la vie de Herman Melville : The Great Melville, dont aucun producteur ne veut. Un jour, on lui procure le numéro de téléphone du grand cinéaste américain Michael Cimino, le réalisateur mythique de Voyage au bout de l'enfer et de La Porte du paradis. Une rencontre a lieu à New York : Cimino lit le manuscrit. S'en suit une série d'aventures rocambolesques entre le musée de la Chasse à Paris, l'île d'Ellis Island au large de New York, et un lac en Italie. On y croise Isabelle Huppert, la déesse Diane, un dalmatien nommé Sabbat, un voisin démoniaque et deux moustachus louches ; il y a aussi une jolie thésarde, une concierge retorse et un très agressif maître d'hôtel sosie d'Emmanuel Macron. Quelle vérité scintille entre cinéma et littérature ? La comédie de notre vie cache une histoire sacrée : ce roman part à sa recherche.
Réalisateur culte, Quentin Tarantino fait une entrée aussi fracassante qu'attendue en littérature. De la Toile à la page, il transcende son style unique, son inventivité débordante et son sens phénoménal du dialogue et du récit pour livrer un premier roman d'une incroyable virtuosité. Des répliques désopilantes, des péripéties haletantes, une fresque épique du Los Angeles de 1969... Il était une fois à Hollywood, librement inspiré de son film primé aux Oscars, est un véritable tour de force, un premier roman savoureux et déjanté.
Hollywood 1969... comme si vous y étiez !
RICK DALTON - Il fut un temps, Rick avait son propre feuilleton télé. Aujourd'hui, c'est un acteur rincé, condamné à jouer les crapules à la petite semaine, qui noie son chagrin dans les whisky sour. Un coup de fil de Rome : sauvera-t-il son destin ou le scellera-t-il ?
CLIFF BOOTH - Doublure cascade de Rick, il est l'homme à la réputation la plus sulfureuse de tous les plateaux de tournage - car il est le seul à avoir (peut-être) commis un meurtre et à s'en être tiré.
SHARON TATE - Elle a quitté son Texas natal en rêvant de devenir star de cinéma. Et ce rêve, elle l'a réalisé. Sharon passe désormais ses jeunes années dans sa villa de Cielo Drive, là-haut, dans les collines de Hollywood.
CHARLES MANSON - L'ancien taulard a convaincu une bande de hippies azimutés qu'il était leur leader spirituel. Mais il changerait bien de casquette pour devenir une star du rock'n'roll.
« Ce que les Blancs ont à faire, c'est d'essayer de comprendre au fond d'eux-mêmes pourquoi ils ont trouvé nécessaire d'inventer le "nègre". Parce que je ne suis pas un nègre, je suis un homme. Mais si vous pensez que je suis un nègre, c'est que vous en avez besoin. » Dans ses dernières années, le grand écrivain noir américain James Baldwin (1924-1987) avait commencé l'écriture d'un livre sur trois de ses amis assassinés respectivement en 1963, 1965 et 1968, figures de la lutte pour les droits civiques : Medgar Evers, Malcolm X et Martin Luther King. Raoul Peck a repris ce manuscrit inédit en le juxtaposant avec des lettres, des interviews et des discours de Baldwin. Ce voyage kaléidoscopique dans la vie et la pensée de James Baldwin révèle sa vision tragique, profonde et subtile de l'histoire des Noirs aux États-Unis. Raoul Peck en a fait un documentaire multiprimé, qui a été vu par 800 000 spectateurs américains, a été sélectionné aux Oscars et a donné naissance à un mouvement, #knowyourBaldwin, qui exige l'inclusion de l'oeuvre de l'écrivain dans le cursus scolaire.
Aujourd'hui, ce film devient un livre illustré d'une quarantaine de photogrammes. En ces temps qui ont porté au pouvoir Donald Trump, les mots de Baldwin résonnent encore plus fort. I Am Not Your Negro y trouve une nouvelle urgence, qui ne concerne pas seulement les États-Unis... Le texte est précédé d'une introduction de Raoul Peck sur l'actualité de Baldwin en France aujourd'hui.
Enfin ! Le Prof Moustache revient pour nous expliquer les affres de la science que nous subissons au quotidien.
Comment comprendre le Big Bang quand on ignore que mettre du papier toilette sur la lunette des toilettes est inutile ?!
De l'hygiène aux araignées en passant par les régimes, les poneys ou les testicules, Marion Montaigne donne les réponses essentielles à toutes nos questions existentielles !
Des sujets aussi variés que l'espace, la pâtée pour chien ou la vitesse de chute de Gandalf ! Mais aussi, des notes made in prof Moustache sur les absurdités cinématographiques ou bibliques. À quoi ressemblerait Interstellar si c'était un film réaliste ? Peut-on survivre comme Jonas, dans un estomac géant ? Pourquoi Dark Vador est-il si méchant ?! Réponses dans ce tome 4 explosif !
Cinéaste et cinéphile, Bertrand Tavernier est l'auteur d'une filmographie riche et éclectique. À travers quinze témoignages inédits d'artistes et de proches du réalisateur, enrichis d'images et d'extraits de films, Laurent Delmas présente les grands thèmes qui traversent son oeuvre : les pères, les héroïnes, la guerre, la musique et les chansons, les faits divers, l'Histoire, les adaptations, l'engagement et la cinéphilie. Dans le prolongement de la série documentaire «Tavernier, le cinéma et rien d'autre» sur France Inter, on découvre un cinéaste à la fois ancré dans son époque et imprégné d'une tradition cinématographique française qui fait la part belle aux histoires, aux scénarios, aux dialogues et aux acteurs.Avec Stéphane Audoin-Rouzeau, Nathalie Baye, Luc Béraud, Christophe Blain, Thierry Frémaux, Julie Gayet, Xavier Giannoli, Marie Gillain, Laurent Heynemann, Isabelle Huppert, Stéphane Lerouge, Raphaël Personnaz, Philippe Sarde, Mélanie Thierry et Philippe Torreton.
Des lettres arrivent par dizaines de Turin, de Florence, de Milan, de Naples, de Rome ou de Parme. Elles sont écrites par des mécaniciens, des lycéens, des ouvriers, des mères de famille, des bibliothécaires, des jeunes communistes, des catholiques. Elles adressent à Pasolini des remarques, des demandes, des questions. Toutes sortes de questions : la solution à un dilemme moral, des conseils de lectures, comment concilier engagement politique et vie de famille, un jugement sur l'Ulysse de Joyce, une définition de l'intellectuel engagé, un commentaire sur la tentative de suicide de Brigitte Bardot, la conception marxiste de la religion, Le désert rouge d'Antonioni, le fascisme, le chômage ou la représentation des ouvriers au cinéma... Et Pasolini de répondre, assidûment, souvent longuement, chaque semaine, dans les pages d'un magazine à grand tirage. Cette correspondance improbable existe : elle fut publiée dans l'hebdomadaire communiste Vie Nuove entre 1960 et 1965 sous la forme d'une rubrique sobrement intitulée « Dialoghi con Pasolini ».
La présente anthologie en reprend les échanges les plus marquants, qui permettent de saisir la singularité de cette expérimentation épistolaire, ses résonnances littéraires et politiques, mais aussi d'éclairer les intentions de l'écrivain-cinéaste, ses choix artistiques, ses analyses sur la censure, la sexualité, la religion, les avant-gardes, la littérature et le cinéma, au moment où il est en train de tourner Accatone, La Rabbia et L'Évangile selon saint Matthieu. Personnel mais collectif, spontané et théâtral, impliquant une diversité d'énonciateurs et de contradicteurs qui s'expriment en leur nom, ce courrier des lecteurs est comme le laboratoire de l'oeuvre en train de se faire : le lieu d'une pensée politique qui court-circuite le système de la parole autorisée et expérimente le langage comme une matière collective.
On se souvient de la légendaire robe soulevée par le vent de Marilyn Monroe dans Sept ans de réflexion ou encore du bikini de Halle Berry, la célèbre James Bond girl, dans Meurs un autre jour. Devenues cultes, ces scènes ont marqué l'histoire du cinéma. De quoi ces images sont-elles le nom ? Depuis toujours, les femmes sont filmées comme des objets de plaisir, les privant de pouvoir au profit du regard masculin et de ses désirs. Pour faire face à ce male gaze majoritaire, Iris Brey montre comment s'est élaboré un regard féminin au cinéma et interroge le sens caché des images. Un essai crucial déjà considéré comme un classique.
« Chaque fois que nous créons une chose avec amour, espoir ou passion, nous donnons une âme à notre création. » Baron von Gikkingen, Le Royaume des chats.
Des brioches aux haricots rouges du Voyage de Chihiro au ramen de Ponyo sur la falaise, découvrez plus d'une vingtaine de recettes présentes dans les films du studio Ghibli !Qu'elles constituent un moment de partage familial, de réconfort dans des situations ardues ou de terribles tentations, les scènes de cuisine ont toujours une importance capitale dans les films de Ghibli. Ces bons petits plats arrivent désormais dans nos assiettes ! Du bentô somptueux de Mon voisin Totoro à la tourte de harengs au potiron de Kiki la petite sorcière, découvrez pour la première fois en France un carnet de recettes inspirées des plus grands chefs-d'oeuvre du studio Ghibli !Les anecdotes & les recettes de films inoubliables : Arrietty : le Petit Monde des Chapardeurs, Le Château ambulant, Le Château dans le ciel, La Colline aux coquelicots, Le conte de la princesse Kaguya, Les Contes de Terremer, Kiki la petite sorcière, Mes voisins les Yamada, Mon voisin Totoro, Nausicaä de la Vallée du vent, Pompoko, Ponyo sur la falaise, Porco Rosso, Princesse Mononoké, Le Royaume des chats, Si tu tends l'oreille, Souvenirs de Marnie, Souvenirs goutte à goutte, Le Tombeau des lucioles, Le vent se lève, Le Voyage de Chihiro.
Qui n'a pas entendu parler d'Ulysse et de ses sirènes ? De l'amour fou d'Orphée pour Eurydice ? Ou de la mystérieuse boîte de Pandore ?
Depuis des milliers d'années nous lisons avec délice les aventures des dieux et déesses de la mythologie grecque. Dans ces récits, la force et le courage sont l'apanage des hommes tandis que les femmes sont trop souvent cantonnées aux rôles de jeunes filles sans défense ou d'épouses jalouses éconduites. Ces mythes continuent pourtant de forger notre représentation du monde.
Inspirés par l'incroyable succès du Bel au Bois dormant, Karrie Fransman et Jonathan Plackett ont donc décidé de ressortir leur baguette magique et de dépoussiérer tout cela en intervertissant - à l'aide de leur malicieux algorithme - le genre des personnages, sans rien modifier d'autre.
Ainsi, le pauvre Perséphon se fait enlever par la puissante Hadéesse, Théséa triomphe de la terrifiante Minogénisse tandis que Circé le magicien transforme allègrement les compagnes d'Ulyssa en truies...
Subliment illustré par Karrie, L'Enlèvement de Perséphon deviendra à coup sûr le nouveau livre de chevet de toute la famille. Un roman d'une impressionnante puissance littéraire et une révélation de cette rentrée.
Le château d'Hérouville est un véritable condensé des années 70. En y créant ses célèbres studios, Michel Magne découvre l'amour fou, rassemble les plus grands créateurs de l'époque et révolutionne le sens de la fête.
1970. Marie-Claude rencontre Michel Magne, génial compositeur de musiques de films. C'est le coup de foudre. Elle le rejoint dans son château d'Hérouville où Bowie, Elton John et bien d'autres stars se rassemblent. Mais le succès attise les convoitises. Derrière le conte de fée, la tragédie se profile. Ce roman vrai révèle le destin inouï de Michel Magne au coeur de la pop culture des années 50 à 80.
En 1818, Joseph Jacotot, révolutionnaire exilé et lecteur de littérature française à l'université de Louvain, commença à semer la panique dans l'Europe savante. Non content d'avoir appris le français à des étudiants flamands sans leur donner aucune leçon, il se mit à enseigner ce qu'il ignorait et à proclamer le mot d'ordre de l'émancipation intellectuelle : tous les hommes ont une égale intelligence. Il ne s'agit pas de pédagogie amusante, mais de philosophie et de politique. Jacques Rancière offre, à travers la biographie de ce personnage étonnant, une réflexion philosophique originale sur l'éducation. La grande leçon de Jacotot est que l'instruction est comme la liberté : elle ne se donne pas, elle se prend.
Embarquez pour le Japon à travers un hommage à Hayao Miyazaki et au Studio Ghibli à travers l'analyse de la direction artistique du studio, de ses films et ses personnages emblématiques !
J'ai découvert que le mot Totoro est sorti de la bouche d'une fillette qui essayait de dire " troll ", que Mononoké est accompagnée d'esprits de la forêt appelés kodama, et que le voyage de Chihiro n'était pas imaginaire, mais bien réel.
L'imagination d'Hayao Miyazaki m'a laissée bouche bée.
Je me contenterai de dire que c'est un génie et qu'il y a mille détails qui font que son oeuvre est une MERVEILLE.
Il vous suffira d'ouvrir ce livre pour le découvrir à votre tour !
Dans le sillage du manga dont les ventes explosent, l'animation japonaise a le vent en poupe.La batterie d'épisodes de Dragon Ball, Naruto ou One Piece agrège des millions de fans, pour qui chaque nouvelle déclinaison - films, specials, spin-off - est attendue avec ferveur. Ces héros arpentent des univers foisonnants, où l'aventure échevelée se double de rites initiatiques. Toutefois, le rayonnement de la japanimation n'a pas jailli comme par magie. Il a fallu que s'installent des canons mal connus des spectateurs. Akira, l'oeuvre culte de Katsuhiro Ôtomo, n'a pas spontanément infusé l'imaginaire occidental. De même pour les chefs-d'oeuvre du studio Ghibli. Si Hayao Miyazaki s'est imposé comme le sensei de l'animation depuis Princesse Mononoké et Le Voyage de Chihiro, il a aussi ouvert la voie à de nouveaux talents. Preuve en est le carton de Your Name de Makoto Shinkai. Transgénérationnel, phénomène de société, l'anime radiographie la comédie humaine, du cauchemar apocalyptique aux fables peuplées d'esprits fantastiques, des dystopies futuristes aux bluettes sentimentales, des métamorphoses du Japon à la poésie d'une nature millénaire.Bienvenue dans des mondes imaginaires qui ont bouleversé le dessin animé et - osons le dire - le cinéma tout entier.