Michael Mann, l'un des plus grands cinéastes contemporains, fait une entrée fracassante dans le monde du polar avec un premier roman explosif qui raconte l'avant et l'après de son film iconique Heat.
Chris Shiherlis, blessé et fiévreux, tente désespérément d'échapper au détective Vincent Hanna. Quelques heures plus tôt, Hanna a tué son complice Neil McCauley lors d'une fusillade sur la piste de l'aéroport. Il est maintenant déterminé à éliminer Chris, le dernier survivant du gang.
Des rues de Los Angeles aux quartiers de la mafia taïwanaise du Paraguay, en passant par la frontière du Mexique, Heat 2 nous propulse jusqu'aux événements du film et au-delà. Dans une guerre sans merci. Jusqu'à la mort.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nicolas Ancion et Axelle Demoulin À propos des auteurs Michael Mann est un réalisateur, scénariste et producteur quatre fois nominé aux Oscars et deux fois lauréat d'un Emmy, et l'un des plus créatifs et des plus influents cinéastes américains. Mann a écrit, réalisé et produit de nombreux longs métrages, téléfilms et séries primés et acclamés par la critique. Récompensé de nombreux prix prestigieux, Mann vit à Los Angeles.
Meg Gardiner est l'autrice de seize romans primés et acclamés par la critique. Ses thrillers sont des best-sellers aux États-Unis et à travers le monde, traduits dans plus de vingt langues. Ancienne avocate, présidente à deux reprises des Mystery Writers of America, Gardiner vit à Austin, au Texas.
« C'est le meilleur polar de l'année - de loin, de très loin. On ne le lit pas. On le dévore. » François Forestier, L'OBS « Heat 2 se savoure avant tout comme un polar urbain dans la pure tradition du genre, transcendé par le sens du récit très cinématographique de Michael Mann allié à l'écriture ô combien efficace et nerveuse de Meg Gardiner. » Ilan Ferry, LiRE Magazine Littéraire « Heat 2 est un roman brillant et captivant, aux personnages riches et réels, avec une narration forte : l'une des plus authentiques représentations de criminels et des flics qui les traquent que j'ai pu lire. » Don Winslow « Une prolongation de l'univers du film absolument exaltante » Rolling Stone
Réalisateur culte, Quentin Tarantino fait une entrée aussi fracassante qu'attendue en littérature. De la Toile à la page, il transcende son style unique, son inventivité débordante et son sens phénoménal du dialogue et du récit pour livrer un premier roman d'une incroyable virtuosité. Des répliques désopilantes, des péripéties haletantes, une fresque épique du Los Angeles de 1969... Il était une fois à Hollywood, librement inspiré de son film primé aux Oscars, est un véritable tour de force, un premier roman savoureux et déjanté.
Hollywood 1969... comme si vous y étiez !
RICK DALTON - Il fut un temps, Rick avait son propre feuilleton télé. Aujourd'hui, c'est un acteur rincé, condamné à jouer les crapules à la petite semaine, qui noie son chagrin dans les whisky sour. Un coup de fil de Rome : sauvera-t-il son destin ou le scellera-t-il ?
CLIFF BOOTH - Doublure cascade de Rick, il est l'homme à la réputation la plus sulfureuse de tous les plateaux de tournage - car il est le seul à avoir (peut-être) commis un meurtre et à s'en être tiré.
SHARON TATE - Elle a quitté son Texas natal en rêvant de devenir star de cinéma. Et ce rêve, elle l'a réalisé. Sharon passe désormais ses jeunes années dans sa villa de Cielo Drive, là-haut, dans les collines de Hollywood.
CHARLES MANSON - L'ancien taulard a convaincu une bande de hippies azimutés qu'il était leur leader spirituel. Mais il changerait bien de casquette pour devenir une star du rock'n'roll.
Qui n'a pas entendu parler d'Ulysse et de ses sirènes ? De l'amour fou d'Orphée pour Eurydice ? Ou de la mystérieuse boîte de Pandore ?
Depuis des milliers d'années nous lisons avec délice les aventures des dieux et déesses de la mythologie grecque. Dans ces récits, la force et le courage sont l'apanage des hommes tandis que les femmes sont trop souvent cantonnées aux rôles de jeunes filles sans défense ou d'épouses jalouses éconduites. Ces mythes continuent pourtant de forger notre représentation du monde.
Inspirés par l'incroyable succès du Bel au Bois dormant, Karrie Fransman et Jonathan Plackett ont donc décidé de ressortir leur baguette magique et de dépoussiérer tout cela en intervertissant - à l'aide de leur malicieux algorithme - le genre des personnages, sans rien modifier d'autre.
Ainsi, le pauvre Perséphon se fait enlever par la puissante Hadéesse, Théséa triomphe de la terrifiante Minogénisse tandis que Circé le magicien transforme allègrement les compagnes d'Ulyssa en truies...
Subliment illustré par Karrie, L'Enlèvement de Perséphon deviendra à coup sûr le nouveau livre de chevet de toute la famille. Un roman d'une impressionnante puissance littéraire et une révélation de cette rentrée.
« Ce que les Blancs ont à faire, c'est d'essayer de comprendre au fond d'eux-mêmes pourquoi ils ont trouvé nécessaire d'inventer le "nègre". Parce que je ne suis pas un nègre, je suis un homme. Mais si vous pensez que je suis un nègre, c'est que vous en avez besoin. » Dans ses dernières années, le grand écrivain noir américain James Baldwin (1924-1987) avait commencé l'écriture d'un livre sur trois de ses amis assassinés respectivement en 1963, 1965 et 1968, figures de la lutte pour les droits civiques : Medgar Evers, Malcolm X et Martin Luther King. Raoul Peck a repris ce manuscrit inédit en le juxtaposant avec des lettres, des interviews et des discours de Baldwin. Ce voyage kaléidoscopique dans la vie et la pensée de James Baldwin révèle sa vision tragique, profonde et subtile de l'histoire des Noirs aux États-Unis. Raoul Peck en a fait un documentaire multiprimé, qui a été vu par 800 000 spectateurs américains, a été sélectionné aux Oscars et a donné naissance à un mouvement, #knowyourBaldwin, qui exige l'inclusion de l'oeuvre de l'écrivain dans le cursus scolaire.
Aujourd'hui, ce film devient un livre illustré d'une quarantaine de photogrammes. En ces temps qui ont porté au pouvoir Donald Trump, les mots de Baldwin résonnent encore plus fort. I Am Not Your Negro y trouve une nouvelle urgence, qui ne concerne pas seulement les États-Unis... Le texte est précédé d'une introduction de Raoul Peck sur l'actualité de Baldwin en France aujourd'hui.
Jim Carrey est une star de cinéma adulée. Il a beaucoup de succès, on envie sa réussite et ses privilèges. Mais il est très seul. Il commence à vieillir, il prend du poids. Il passe des nuits à chercher de l'affection auprès de ses chiens de garde entraînés par le Mossad et à regarder des documentaires improbables sur Netflix. Il a tout tenté pour sortir de sa déprime : les régimes, les gourous, et même les bons conseils de son cher ami, acteur et collectionneur de crânes de dinosaures Nicolas Cage.
Rien ne va, jusqu'au moment où il croise la route de Georgie. C'est l'amour de sa vie, il le sait, il le sent. Charlie Kaufman, scénariste de Dans la peau de John Malkovich, lui propose alors un rôle dans un film d'un nouveau genre, un film qui repousse toutes les limites existantes et qui lui permettra sûrement de remporter un Oscar.
On dirait que l'horizon s'éclaircit enfin...
Mais l'univers a d'autres plans pour Jim Carrey...
Mémoires flous est bien un roman, qui interroge la notion d'identité. Jim Carrey et Dana Vachon ont écrit un livre hilarant, démesuré, cataclysmique par moments, qui dresse un portrait en creux plus vrai que nature de Carrey l'acteur, et de Hollywood. Satire mordante de la société du spectacle, et « semi-autobiographie », Mémoiresflous est un roman inclassable, comme Jim Carrey !
Composé d'aphorismes, de fragments, de vignettes où tout s'interpénètre et se répond dans un jeu subtil de correspondances et d'analogies, ce texte relate l'expérience d'un homme promenant son regard enflammé de désir sur les objets, l'histoire de la pensée, le couple, le monde de l'enfance, la mort et le deuil.
Dès son titre, l'ouvrage annonce le tournant opéré par la modernité. Benjamin montre dans cet essai lumineux et dense que l'avènement de la photographie, puis du cinéma, n'est pas l'apparition d'une simple technique nouvelle, mais qu'il bouleverse de fond en comble le statut de l'oeuvre d'art, en lui ôtant ce que Benjamin nomme son "aura". C'est désormais la reproduction qui s'expose, mettant en valeur la possibilité pour l'oeuvre d'art de se retrouver n'importe où. Capacité à circuler qui la transforme en marchandise. Benjamin met au jour les conséquences immenses de cette révolution, bien au-delà de la sphère artistique, dans tout le champ social et politique. Avec le cinéma, c'est la technique de reproduction elle-même qui désormais produit l'oeuvre d'art. Là, c'est l'image de l'acteur qui devient marchandise, consommée par le public qui constitue son marché. La massification du public de ces oeuvres a servi les totalitarismes. D'où "l'esthétisation de la politique" encouragée par le fascisme et la "politisation de l'art" défendue par le communisme.
Au cours de sa vie, Chaplin a accordé des centaines d'interviews, il a eu de nombreux biographes, mais c'est en écrivant lui-même Histoire de ma vie qu'il s'est livré et a laissé paraître l'homme derrière la légende.
L'histoire de ce génie, dont les amis s'appelaient Douglas Fairbanks et Mary Pickford, Enrico Caruso, George Bernard Shaw, Winston Churchill, le Mahatma Gandhi, Albert Einstein, Jean Cocteau et Pablo Picasso, est également celle du cinéma américain, de Hollywood, de sa naissance et de son développement extraordinaire. C'est aussi l'histoire d'un homme qui, malgré la célébrité, reste profondément seul et ne cache rien des vicissitudes de sa vie sentimentale jusqu'à sa rencontre avec Oona et le bonheur familial qui s'est ensuivi. D'un homme, enfin, dont la vie fut un combat. Combat contre la pauvreté d'abord, combat politique aussi et, par-dessus tout, combat pour son art. Un des géants qui ont marqué le siècle.
Teresa de Lauretis, figure importante des théories féministes et queer n'est connue en France qu'à travers la première édition aujourd'hui épuisée de ce livre qui rassemble des aspects fondamentaux de sa pensée. De Lauretis a été la première à utiliser le terme « Queer Theory ». Sa fréquentation de Freud, Gramsci, Foucault et Althusser, permet à de Lauretis de montrer le genre comme une représentation construite par des technologies sociales en même temps que subjectives par les individus. À partir de ses conceptions sur le genre, l'auteure a eu une forte influence sur les « cultural studies », en particulier pour le cinéma.
En 1933, à 19 ans, Hedy Kiesler, séduisante actrice viennoise d'origine juive, épouse Friedrich Mandl, un riche marchand d'armes proche de Mussolini. Conscients de la menace qui vient d'Allemagne, ses parents cherchent, par ce mariage, à la protéger, quitte à accepter pour cela une conversion au catholicisme. Malheureusement, Mandl s'avère être un homme possessif et opportuniste. D'abord opposé à l'Anschluss, il finit par retourner sa veste et obtient les faveurs de Hitler. Horrifiée, Hedy décide de s'enfuir.
Installée aux États-Unis, elle rencontre le directeur de la MGM et devient sous ses mains Hedy Lamarr, superstar hollywoodienne. Malgré le faste et les mondanités, elle ne peut cependant oublier l'Europe et décide de contribuer à sa façon à l'effort de guerre. Grâce à son intelligence et avec l'aide d'un musicien, elle conçoit un système de codage des transmissions révolutionnaire - technologie qui sera à l'origine, entre autres, du Wifi et de nos téléphones portables. Mais comment accorder le moindre crédit scientifique à la plus belle femme du monde, d'origine autrichienne de surcroît ?
Dans ce récit à la première personne, Marie Benedict redonne vie à une femme hors du commun, dont le plus grand rôle fut oublié, voire ignoré, durant des décennies...
1921-2021. Il y a cent ans paraissait Dersou Ouzala de Vladimir Arseniev. Succès à parution, cette oeuvre magnétique deviendra mondialement connue grâce au film d'Akira Kurosawa. Le théâtre du récit est la forêt de l'Extrême-Orient sibérien alors que la ruée vers l'Est supplante les tribus de souche. Au centre de l'histoire rayonne la figure de Dersou Ouzala, chasseur nanaï initié aux secrets de la forêt, héros animiste qui incarne les valeurs d'amitié, de communion avec la nature et de respect du vivant...
Il n'existait en français qu'une traduction abrégée aux deux tiers datant de 1939, plusieurs fois rééditée.
Transboréal assure ainsi la première édition intégrale à partir de la version originale sauvée du caviardage soviétique et enrichie d'une préface ainsi que d'illustrations inédites.
Dans le but d'asseoir sa réputation auprès des voyous d'un quartier romain, Tommasino s'adonne à la violence. Devenu un de ces vitelloni, il mène une existence fulgurante. La prison puis la maladie sauront-elles le guider sur le chemin de la rédemption ? Le choix du réalisme, chez Pasolini, est moral et politique : la fugacité de ce destin, la brutalité d'une jeunesse égarée, interrogent le devenir de toute l'Italie d'après-guerre.
Dans un monde dystopique furieusement proche du nôtre, le jeune Alex s'ingénie à commettre le mal sans le moindre remords : en compagnie de ses drougs, il se livre à la bastonnade, au viol et à la torture au son de musique classique. Bientôt incarcéré, il subit un traitement chimique qui le rend allergique à toute forme de violence. À sa sortie, devenu doux comme un agneau, il endure les avanies que lui infligent les anciens membres de sa horde dont certains sont passés du côté du service d'ordre, avant d'être recueilli par une de ses victimes... Tout le génie de Burgess éclate dans ce livre sans équivalent, entre roman d'anticipation et conte philosophique, qui s'interroge sur la violence, le mal et la question du libre arbitre. Burgess, qui fut linguiste et compositeur avant de devenir romancier, réussit en outre le prodige d'inventer une langue, le nadsat, dans laquelle son héros et narrateur Alex raconte sa propre histoire.
À l'occasion des cent ans de la naissance d'Anthony Burgess, son roman culte, L'Orange mécanique, s'enrichit aujourd'hui d'une postface inédite de l'auteur sur l'adaptation de Stanley Kubrick, ainsi que de fac-similés de son tapuscrit illustré par ses propres dessins, permettant de donner un éclairage nouveau à ce classique de la littérature anglaise.
« Peter Brook n´est pas seulement un metteur en scène et pas seulement un théoricien, même pragmatique, du théâtre. Sans l´avouer, du moins dans ce livre, il a de plus grandes ambitions. Le théâtre est pour lui, à coup sûr, une fin. Mais il est aussi le moyen de fonder et d´entretenir une communauté d´hommes et de femmes capables de porter atteinte, par leur seul exemple, à un ordre établi, d´apporter une inquiétude et un bonheur que d´autres arts du spectacle, trop dépendants des forces économiques qu´ils pourraient dénoncer, ne peuvent faire éclore.
Voici un livre indispensable à ceux qui aiment le théâtre et à ceux qui ne l´aiment pas. A ceux qui en font et à ceux qui y assistent. Car il y est autant question du public que des interprètes, acteurs ou metteurs en scène, grâce auxquels le théâtre, écrit ou non écrit, peut vivre.»
Luis Buñuel, roman est la dernière grande oeuvre laissée inédite par Max Aub . Compilée, sélectionnée et éditée par Carmen Peire, elle constitue à la fois une biographie impressionnante et unique qui révèle le véritable visage du cinéaste hispano-mexicain. Bien au delà, ce texte constitue également l'analyse détaillée d'une génération d'intellectuels qui a traversé le XXe siècle. C'est un livre qui n'a pu voir le jour qu'en 2013 et qui paraît aujourd'hui en français, pour le plus grand plaisir de tous. L'auteur y dresse un grand portrait de sa génération et une étude approfondie et novatrice des avant-gardes européennes du début du XXe siècle. Ces éléments en font un texte essentiel pour connaître la culture de l'époque que ces deux grands protagonistes de notre temps ont vécue. « Chaque homme est un phénomène. Tout groupe d'entre eux - unis par l'âge, autant ou plus que par la langue et le mode d'expression -, en est un autre. Ce livre tend à distinguer Luis Buñuel, célèbre Aragonais né en 1900, des pairs de sa génération, et à expliquer comment ils étaient et pourquoi. Si j'ai sous-titré ce texte «roman» c'est parce que je veux rester au plus près de la vérité. Les anecdotes, les histoires, l'invention d'un personnage ou d'un fait valent bien mieux que les documents. Connaîtra-t-on mieux Buñuel si je reproduis son acte de naissance plutôt que si je répète quelques erreurs de jeunesse, même si celles-ci ne sont pas aussi vraies qu'une photocopie du registre paroissial qui conserve la date du baptême et le nom de ses parrains ? Par contre, ce à quoi le roman peut le plus aspirer, c'est d'être une bonne oeuvre littéraire ». Luis Buñuel, roman est le titre de l'oeuvre que Max Aub était en train de finaliser sur Buñuel lorsque la mort l'a surpris et qu'il n'a pas pu totalement préparer pour l'édition. En 1985, la maison d'édition Aguilar publia le livre Conversaciones con Buñuel suivi de 45 entretiens avec des parents, amis et collaborateurs du cinéaste aragonais. Dans Luis Buñuel, roman, tous les entretiens réalisés par Max Aub avec le cinéaste ont été rassemblés, bien que selon certaines sources, ils ne fussent pas complets. Une grande partie du matériel qu'Aub avait l'intention d'inclure dans son travail est resté inédit. Quiconque souhaite obtenir plus d'informations sur le matériel resté dans l'encrier pourra consulter les archives de la Fondation Max Aub. En 2013, la maison d'édition espagnole Cuadernos del Vigía publia ce qu'elle annonça comme « le dernier grand texte inédit de Max Aux, Luis Buñuel, roman ». Ce livre de près de 600 pages se divise en 2 grandes parties : l'histoire de Luis Buñuel et de son époque à travers les nombreux entretiens que l'auteur a pu mener avec le cinéaste ; puis le dernier tiers du livre narre l'histoire des principaux mouvements artistiques du XXe siècle (dadaïsme, surréalisme, ultraïsme...) et le rapport de Luis Buñuel vis-à-vis de ces mouvements. Le résultat de la démarche littéraire de Max Aub est un livre unique, tout à la fois portrait d'un homme et de son époque. 2
Quel est le premier film parlant ? Comment se caractérise le néo-réalisme italien ? Comment les premiers effets spéciaux furent-ils réalisés ? Quelles oeuvres du XXIe siècle peuvent-elles être déjà considérées comme majeures ?Vingt-cinq historiens du cinéma, critiques, auteurs et enseignants ont participé à l'élaboration de cet ouvrage unique pour nous aider à mieux comprendre l'évolution du cinéma mondial, depuis ses balbutiements jusqu'aux dernières réalisations en 3D.- Près de 700 films commentés- 80 entrées thématiques, représentatives de l'histoire du cinéma, présentées en détail- 160 chefs-d'oeuvre incontournables décryptés- Tous les outils indispensables (repères chronologiques, biographies de réalisateurs et d'acteurs, analyses de scènes emblématiques, index).
En 1968, alors que Pasolini terminait le tournage de Theorème, le journaliste Jon Halliday (alias Oswald Stack) interviewe pendant plusieurs semaines le cinéaste et poète pour qu'il approfondisse avec lui une sorte d'autoportrait personnel et intellectuel, et analyse en profondeur sa carrière littéraire et cinématographique et ses positions politiques. Un document exceptionnel sur l'artiste et l'homme.
Pasolini est à un tournant capital de son oeuvre et de sa vie. Sans avoir encore rencontré un très large public (que ses derniers films lui donneront), il est considéré, aux yeux du monde entier comme une figure majeure du cinéma, de la poésie, du roman et de la vie politique italienne, en tant qu'artiste novateur et observateur unique de l'Italie d'après-guerre. Source d'informations irremplaçables, notamment sur son enfance et sur la genèse de tous ses films, cet entretien n'a jamais été traduit, après sa double publication simultanée, en anglais et en italien. Une publication posthume en Italie (1992) ajouta des éléments concernant les films successifs, et notamment un entretien sur les Contes de Canterbury. Le traducteur ajoute un long chapitre en forme de postface qui rend compte des six dernières années de Pasolini, de ses films ultérieurs, de sa mort. De nombreux photogrammes, photos de plateau et photos d'archives illustrent la conversation.
Un cinéaste en avance sur son temps.
Né en 1915, Orson Welles est considéré aujourd'hui comme l'un des plus grands cinéastes du XXe siècle. Enfant précoce, il montre très tôt une attirance pour le théâtre et se fait remarquer à seulement 21 ans en mettant en scène un Macbeth joué par des acteurs noirs. Par la suite, il s'essaie à la radio. Avec sa voix grave, il sème une brève panique chez les auditeurs américains lors de sa célèbre adaptation du roman La Guerre des mondes. Nous sommes en 1938. Il faudra attendre encore quelques années pour qu'Orson Welles signe son grand chef-d'oeuvre Citizen Kane (1941), un film d'auteur, maudit et pas rentable, considéré aujourd'hui comme l'un des meilleurs films de tous les temps ! Il n'a alors que 26 ans. Souvent incompris, avec son style unique et novateur, c'est aussi un homme libre, toujours en quête de financement pour ses projets. Fatigué par un système américain trop contraignant, en perpétuel conflit avec les studios pour imposer sa vision, il finit par quitter les États-Unis pour tourner en Europe. À la fois acteur, réalisateur, producteur, scénariste, mais aussi dessinateur, écrivain et illusionniste, il influencera particulièrement le cinéma des années 1950 à 1970. Il laisse une vingtaine de films en tant que réalisateur et une foule de projets non achevés malgré sa détermination et son talent. À travers un opus remarquable, Noël Simsolo (Jean Gabin : l'homme aux yeux bleus, Docteur Radar) et Alberto Locatelli (Compte avec nous !, Ça Roule !) revisitent tout l'univers créatif du cinéaste et le caractère visionnaire de ses oeuvres en revenant sur les moments clés de sa carrière.
C'est en s'inspirant d'un fait divers survenu dans le Maryland en 1949 que William Peter Blatty s'est lancé dans l'écriture de ce qui allait être l'un des plus grands succès de librairie de la seconde moitié du XXe siècle : depuis sa parution en 1971, L'Exorciste s'est vendu à plus de treize millions d'exemplaires dans les seuls États- Unis et a été traduit dans le monde entier. Succès encore amplifié par son adaptation au cinéma par William Friedkin deux ans plus tard et qui deviendra l'un des plus célèbres films d'horreur.
De quoi s'agissait-il ? Du comportement très étrange d'une gamine de douze ans, Regan, fille d'une actrice célèbre. Des bruits mystérieux, des meubles qui se déplacent dans la nuit... Autant de phénomènes de plus en plus effrayants devant lesquels les médecins restent impuissants. Lorsque la situation empire (on retrouve sous la fenêtre de la jeune fille le cadavre du meilleur ami de sa mère), il ne reste plus qu'à tenter l'exorcisme. À partir de cette trame, William Peter Blatty a bâti dans un style unique l'un des récits d'épouvante les plus célèbres de la littérature. On en jugera en le lisant portes et fenêtres hermétiquement closes !
Lorsque Bergman jette, comme ici, un regard sur sa vie, c'est un homme profondément marqué par une éducation rigide et par une imagination débordante qui parle. Mais c'est surtout un homme de spectacle : à la fois directeur de théâtre et réalisateur de films, il a vécu dans la fièvre, entre moments de grâce et échecs. Il s'exprime sans complaisance dans ses jugements, qu'il s'agisse d'inconnus, de vedettes - telles que Laurence Olivier, Greta Garbo ou Herbert von Karajan, avec qui il a travaillé -, ou de lui-même. Mémoires, ou plutôt antimémoires, «confessions» modernes, ce livre témoigne de blessures et de crises, mais aussi de rêves et de bonheurs, et il foisonne de souvenirs d'un étrange rayonnement.
« Soudain, trouant le silence, une voix me demanda : «Si vous ne souhaitez pas voir l'empereur, qui d'autre pourriez-vous avoir envie de rencontrer au Japon ?» » À cette question, Werner Herzog répondit sans hésiter : « Onoda. » Le nom, à lui seul, a l'apparence d'une énigme. En 1945, lorsque le Japon capitule, Hiroo Onoda est un soldat de l'armée impériale à qui l'on a confié la défense d'une petite île des Philippines. Ignorant la défaite de son pays, retranché dans la jungle, il continuera pendant près de trente ans une guerre imaginaire où les véritables ennemis sont moins les troupes américaines qu'une nature hostile... et ses propres démons. Werner Herzog, qui a consacré ses plus grands films à la folie des hommes, imagine les scènes de ce combat épique et absurde, mené à la frontière indécise du rêve et de la réalité. Jusqu'à un face-à-face vertigineux avec Onoda, qu'il a personnellement connu. À la fois roman d'aventure, docufiction et poème halluciné, Le Crépuscule du monde est une méditation sur le sens que nous donnons à nos vies.
Un classique des livres de cinéma, Faire un film se présente à la fois comme les mémoires de Sidney Lumet et comme un guide possible pour aspirant réalisateur. En 13 chapitres, il décrit minutieusement toutes les étapes de la conception d'un film, de la lecture du scénario jusqu'à la sortie en salles. Pour cela, Lumet s'inspire de sa propre expérience, en nourrissant son propos d'anecdotes liées aux tournages de ses films. Il s'agit avant tout du témoignage d'un cinéaste chevronné qui pousse le lecteur désireux de tourner un film à se poser les bonnes questions, comme par exemple :
Comment choisir un script ? Quelle focale, quel angle de caméra adopter pour telle ou telle scène ?
Sans jargon et avec humour, Faire un film mêle habilement conseils, analyse, récit, descriptions et anecdotes.
"Poème filmique" en prose et vers, La Rage est le scénario intégral du film sorti en 1963 (dans une version raccourcie). Un commentaire lyrique qui mélange l'analyse sociale et politique à l'invective, l'élégie à l'épique, en les tissant avec des images des actualités, des matériaux d'archives et des photographies des faits marquants de son époque.
En interrogeant la société de son temps, le poète-réalisateur interroge aussi la nôtre. Dans ce texte, d'une brûlante actualité, on y retrouve le Pasolini le plus politique, le plus âpre et le plus clairvoyant.
« Pourquoi notre vie est-elle domine´e par le me´contentement, l'angoisse, la peur de la guerre, la guerre ? C'est pour re´pondre a` cette question que j'ai e´crit ce film, sans suivre un fil chronologique, ni me^me peut-e^tre logique. Mais pluto^t mes raisons politiques et mon sentiment poe´tique ».
Pier Paolo Pasolini.
Introduction de Roberto Chiesi.
Postface de Jean-Patrice Courtois.
Présenté pour la première fois dans sa version intégrale, La longue route de sable est accompagné du tapuscrit original de Pier Paolo Pasolini, daté de 1959. Philippe Séclier, ayant mis ses pas dans ceux du poète, nous rapporte ici - à travers documents, manuscrits, lettres, et ses propres photographies - les étapes d'un voyage singulier le long des côtes italiennes. Comme si ces deux Italie, seulement séparées par le temps, ne faisaient plus qu'une.
La longue route de sable a été Lauréat du Grand Prix du livre Thomas Cook en 2005.