Ce livre est publié à l'occasion de l'exposition inaugurale 2021 à l'Academy Museum of Motion Pictures de Los Angeles, en collaboration avec le Studio Ghibli de Tokyo. Il présente des centaines de matériaux de production originaux, principalement un très grand nombre de dessins, et des oeuvres d'art jamais vues auparavant en dehors des archives du Studio Ghibli. Croquis de travail, dessins de personnages, storyboards, mises en page, arrière-plans et films de production de ses débuts de carrière à travers ses 11 longs métrages, y compris Mon Voisin Totoro (1988), Kiki la Petite Sorcière (1989), Princesse Mononoké (1997), Le Voyage de Chihiro ( 2001) et Le Château Ambulant (2004), offrent un aperçu du processus créatif de Miyazaki et de ses techniques d'animation.
Le grand magicien.
Un merveilleux voyage à travers les dessins animés de Walt Disney Esprit parmi les plus créatifs du XXe siècle, Walt Disney a élaboré un univers imaginaire unique et inégalé. Peu de classiques du 7e art ont autant révolutionné la narration cinématographique et enchanté des générations successives sur tous les continents que son incroyable collection de dessins animés.
Dans cet ouvrage TASCHEN, premier volume d'une des publications illustrées les plus complètes sur les dessins animés Disney, quelque 1.500 images et des essais signés par d'éminents spécialistes de Disney nous transportent en plein coeur du studio à l'époque de son «âge d'or de l'animation». Ce livre de référence retrace la fabuleuse épopée de l'animation Disney: le muet, puis le premier long-métrage, Blanche-Neige et les sept nains (1937), l'expérimental et novateur Fantasia (1940), et ses derniers chefs-d'oeuvre, Winnie l'Ourson et l'arbre à miel (1966) et Le Livre de la jungle (1967).
Grâce à des recherches approfondies dans les collections historiques de la Walt Disney Company et dans des collections privées, l'éditeur Daniel Kothenschulte s'appuie sur les précieuses peintures concept et les story-boards pour dévoiler le processus de fabrication de ces chefs-d'oeuvre de l'animation. Les magistrales planches d'assemblage des cellules fournissent des illustrations très détaillées de scènes restées célèbres, tandis que de rares clichés pris par les photographes de Disney et des extraits des conférences de rédaction entre Walt et son équipe permettent une incursion privilégiée dans le processus créatif de l'illustre maison.
Un chapitre est consacré à chacun des grands films d'animation réalisés du vivant de Walt, dont Pinocchio, Fantasia, Dumbo, Bambi, Cendrillon, Peter Pan, La Belle et le Clochard et Les 101 Dalmatiens, sans oublier les trésors plus confidentiels comme les courts métrages expérimentaux de la collection Silly Symphonies et les films musicaux à épisodes comme La Boîte à musique et Melodie Cocktail, sous-estimés, qui ont tous bénéficié de la même attention et des mêmes recherches méticuleuses. Un grand nombre de projets inaboutis, parmi lesquels une proposition de suite pour le légendaire dessin animé musical Fantasia ou un hommage à Davy Crockett par le peintre Thomas Hart Benton, figurent aussi dans le livre aux côtés d'oeuvres originales rarement vues. Au fil des pages, les contributions d'experts reconnus comme Leonard Maltin, Dave Smith, Charles Solomon, J.B. Kaufman, Russell Merritt, Brian Sibley et Didier Ghez racontent la fabrication de chaque film.
Conscients que le style Disney est l'oeuvre d'un travail collectif autant que du maître lui-même, les auteurs des Archives des films Walt Disney remercient les remarquables dessinateurs et designers qui ont influencé le style du studio, notamment Albert Hurter, Gustaf Tenggren, Kay Nielsen, Carl Barks, Mary Blair, Sylvia Holland, Tyrus Wong, Ken Anderson, Eyvind Earle et Walt Peregoy.
Dans Les fantômes dont on ne se débarrasse pas, Frieda Grafe analyse le film de Joseph L. Mankiewicz, The Ghost and Mrs. Muir, réalisé en 1947. Il s'agit d'une comédie ironique sous forme de film gothique. Une jeune veuve emménage dans une maison hantée par le fantôme de l'ancien propriétaire, le Captain Gregg, qui se serait suicidé, et dont le portrait est accroché dans une des pièces. À sa suggestion, Mrs. Muir va coucher sur papier le récit de la vie du capitaine qu'il lui dicte dans un langage truculent. Dans le texte de Grafe, il n'y a pas de fantôme, mais un double masculin imaginé par Mrs. Muir, qui lui/nous apparaît sous la forme du très viril Captain Gregg. « Un «rôle de pantalon mental», écrit Frieda Grafe, que Mrs. Muir s'est créé par l'incorporation voluptueuse de la figure masculine, ce qui lui confère cette part de liberté qui la distingue de ses contemporaines », écrit Katharina Sykora. Quand une femme écrit un livre...
On lui attribue, dans les années 1920, les premiers films impressionnistes, féministes, puis surréalistes. Qu'est-ce que le cinéma ? constitue la première édition des écrits théoriques de Germaine Dulac (1882-1942), pionnière du septième art, près de 75 années après la conception du manuscrit, où elle développe une réflexion sur le cinéma aux échos fortement contemporains.
Composé des nombreuses conférences de la cinéaste (1925-1939) assemblées par sa partenaire Marie-Anne Colson-Malleville et préservées dans les archives de Light Cone, cet ouvrage éclaire le rôle majeur de cette pionnière de l'avant-garde française, innovatrice de la pensée cinématographique moderne, qui théorisait déjà, dès les années 1920, ce qu'est le cinéma.
« L'oeuvre et la pensée de Germaine Dulac ont beaucoup compté dans l'histoire du cinéma. Ce livre permet de mieux la connaître et de l'apprécier. C'est très important pour faire vivre la cinéphilie, qui est d'ailleurs l'une des missions du CNC. » Dominique Boutonnat, Président du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) Ouvrage récompensé du Prix du livre de cinéma 2020 du CNC.
" La mémoire a conservé peu de choses de ce spectacle, sinon la certitude de quelque chose de capital, quelque chose qu'on se doit de dire, et qui là est dit, une fois pour toutes, mieux que jamais, et si raidement, si purement, qu'on en tremble, qu'on en a la parole coupée, et qu'on sort le coeur blessé et pansé, baigné d'une effluve de larmes. " Hervé Guibert Cet enregistrement de Café Müller a été réalisé en 1985 avec Pina Bausch qui en outre a supervisé toute la production du film. Un document historique.
Le nouveau livre de la photographe française Estelle Hanania regroupe dix années de collaboration et de documentation autour du travail de Gisèle Vienne.
Monographie subjective dédiée à l'oeuvre de la chorégraphe, le livre propose l'un des corpus d'images les plus denses d'Estelle Hanania, présentant un ensemble de photographies réalisées entre 2008 et 2019.
Pour Estelle Hanania, dont le travail a déjà fait l'objet de deux ouvrages publiés par Shelter Press, le corps humain est une source d'inspiration sans limite. Son habileté à capturer l'essence du travail de Gisèle Vienne, par son regard unique sur les corps et les objets, mais aussi en créant des ponts naturels entre ces spectacles et l'ensemble du son travail photographique, fait de ce nouvel ouvrage un élément majeur dans sa carrière.
Bousculant les canons du livre de spectacle vivant, It's Alive! pose un regard singulier sur le travail de Gisèle Vienne, invitant le lecteur à regarder hors du plateau, à se positionner à une distance nouvelle, mais aussi à envisager l'ensemble de l'oeuvre de la chorégraphe sous un jour nouveau, le contenu du livre se déployant de façon sensible et libre, se détachant d'une approche chronologique ou thématique propre à ce type d'ouvrage.
Livre de photographie ambitieux et en complète résonance avec le catalogue de Shelter Press, c'est avec une émotion non dissumulée que ce titre, portant le numéro de référence SP100, s'inscrit comme un jalon essentiel de notre catalogue.
Bob Mitchum me rappelle l'époque où j'étais enfant, que mes parents ne s'entendaient pas et qu'ils allaient bientôt divorcer. Ma mère venait me chercher à la sortie de l'école à 15 heures précises et roulait jusqu'à un bar à la sortie de l'autoroute non loin de chez nous, en Pennsylvanie. Elle y retrouvait son petit ami. Je m'asseyais au bar et je faisais mes devoirs de mathématiques, d'histoire et de littérature. Il était 16h-16h30 et la plupart des gars au bar regardaient le sport ou les informations à la télévision. Parfois, certains m'aidaient à faire mes devoirs ; nombre d'entre eux me faisaient penser à Robert Mitchum. Ils étaient grands et très athlétiques - avec de grandes mains et une voix grave de buveur de whiskey. Ces après-midis m'ont aidé à définir la façon dont je regarde les hommes que je photographie - comme s'ils appartenaient à cette époque. Et ils m'ont donné une confiance en moi que je n'avais jamais eue. Bruce Weber
Dans les années 1960, Dennis Hopper emporte son appareil partout: en tournage, dans les soirées et les dîners, dans les bars, les galeries d'art et les manifestations. C'est ainsi qu'il saisit les instants les plus passionnants vécus par sa génération. Compilé par Hopper lui-même et enrichi de textes incisifs et d'extraits d'interviews, cet ouvrage retrace la prodigieuse carrière photographique d'une des personnalités américaines les plus fascinantes.
From Drugstore Cowboy to Elephant, Milk and Good Will Hunting, Gus Van Sant?s films have captured the imagination of more than one generation. Alongside his filmaking, however, Van Sant is also an artist, photographer and writer. Based on a series of completely new and exclusive interviews, this book provides a personal insight into how Van Sant successfully approaches these different and very varied artforms, providing an inspirational look into the working life of one of America?s most pivotal cultural and creative practitioners.
French New Wave célèbre les affiches explosives et révolutionnaires qui ont accompagné certains des plus célèbres films de la nouvelle vague comme The 400 Blows (1959), Jules et Jim (1962) et Les Parapluies de Cherbourg (1964). Présentant des affiches de plus de 20 pays, les images sont accompagnées des biographies d'une centaine d'artistes, photographes et designers impliqués comme Jean-Michel Folon, Boris Grinsson, Waldemar Swierzy, Christian Broutin, Tomasz Ruminski, Hans Hillman, Georges Allard, René Ferracci, Bruno Rehak, Zdenek Ziegler, Miroslav Vystrcil, Peter Strausfeld, Maciej Hibner, Andrzej Krajewski, Maciej Zbikowski, Josef Vyletal, Sandro Simeoni, Averardo Ciriello, Marcello Colizzi et bien d'autres.
Ces poèmes issus de trois recueils différents et dont la composition s'échelonne sur plus de dix années ont été choisis, en accord avec Pasolini, dans le souci de retracer aussi complètement que possible un itinéraire idéologique et poétique tourmenté. C'est tout le bilan d'une époque liée aux luttes et aux retombées du mouvement ouvrier qui se trouve ici consigné. Le cinéma a contribué à divulguer le message de Pasolini. Mais l'écriture poétique qui le fit d'abord connaître constitue son mode d'expression privilégié.
Publiée en langue anglaise et chinoise, une version actualisée de l'ouvrage Drawings & Models - 1945-2010 (épuisé), la compilation chronologique des travaux formels de Yona Friedman depuis 1945 (plus de 3000 plans, schémas, dessins, maquettes, photomontages, peintures murales, installations, etc., annotés par l'architecte).
La diversité des projets, des concepts, des utopies réalisables et des inventions futuristes documentés dans cet ouvrage monumental permet d'appréhender l'ensemble de l'oeuvre de Friedman dans ses multiples dimensions (urbaine, économique, écologique, culturelle, sociale et politique), des dômes en bambou en auto-construction en Inde aux projets d'agrandissement du Centre Pompidou, en passant par les structures lamellaires ou protéiniques, les architecture amorphes et mobiles, la « Ville spatiale » intégrant une activité agricole, la tour en spirale, le tapis urbain et la chaise à anneaux, le pont-jardin et la ville-pont, une cité imaginaire en Arctique, le musée sans portes, le projet de métro européen...
La première chronologie des travaux formels de Yona Friedman a été publiée à Rotterdam en 1999. Ce nouveau livre reprend le même principe en augmentant et compilant, depuis 1945 jusqu'à aujourd'hui, l'ensemble de ses travaux. L'accent a été volontairement mis sur la qualité architecturale et les solutions constructives que Yona Friedman propose depuis plus de soixante ans. Au total, près de 3000 images, souvent inédites, viennent renforcer son rôle important en tant qu'architecte urbaniste.
Tout a été généreusement pensé et détaillé pour l'homme, de son habitat à sa vie en groupe, de l'économie à l'écologie, du social au politique, au travers de plans, schémas, dessins, maquettes, collages, installations...
Tous les documents proviennent des archives de Yona Friedman.
C'est lorsqu'il entre dans l'Histoire que le Nouveau Monde perd son aura mythique. Les pionniers en quête de la terre promise comprennent, trop tard, qu'ils sont en train de reproduire l'Ancien. Comme si la porte du paradis se refermait au moment même où ils croyaient l'avoir retrouvé.
Tel est le fil rouge qui court à travers la vaste tapisserie du cinéma américain, de D.W. Griffith à David Lynch, de F.W. Murnau à Terrence Malick. Si l'on en croit les conteurs de l'âge classique, les grilles du Jardin d'Éden sont restées entrouvertes. Les modernes, eux, proclament que nous en avons été exilés : le romanesque ne se nourrit plus d'espérance, mais de désenchantement.
Cet imaginaire hollywoodien toujours tiraillé entre le ciel et l'enfer, Michael Henry Wilson nous invite à le revisiter, quand ce n'est à le revivre, dans sa prodigieuse effervescence.
« Le livre de Michael Henry Wilson, minutieusement composé et magnifiquement écrit, est l'histoire de la famille du cinéma américain, une famille toujours vivante, florissante et qui continue de s'agrandir. » Martin Scorsese
Que serait une exposition qui, au lieu de prendre place dans un musée ou dans une galerie, prendrait place au cinéma ? (un projet de Mathieu Copeland).
L'ouvrage L'Exposition d'un film fait suite à une exposition éponyme réunissant quarante-six artistes internationaux autour d'une même interrogation : que serait une exposition qui, au lieu de prendre place dans un musée ou dans une galerie, prendrait place au cinéma ? Une exposition prenant la forme d'un film présenté en salle de cinéma et contrainte par les propriétés intrinsèques de cet espace social, L'Exposition d'un film s'affirme à la fois comme un film exposé, le film d'une exposition ou encore comme une exposition filmée.
Prolongeant le questionnement amorcé au travers de L'Exposition d'un film, l'ouvrage se donne pour ambition, à partir d'un ensemble d'entretiens, de textes de commande et de textes republiés pour l'occasion, de revenir sur le rapport entre l'exposition et le film : leurs temporalités, leurs espaces, ou encore leurs modes de productions.
Contributions de Mac Adams, Chantal Akerman, Fia Backström, Darren Banks, Eva Barto, François Bovier, Olivier Castel, Philippe Decrauzat, Peter Downsbrough, Tim Etchells, Morgan Fisher, Liam Gillick, John Giorno, Lore Gablier, Philippe Grandrieux, Joanna Hogg, Isidore Isou, Christian Lebrat, Anne Marquez, Charles de Meaux, Claudia Mesch, Philippe-Alain Michaud, Meredith Monk, Charlotte Moth, Mai-Thu Perret, Lee Ranaldo, Denis Savary, Laurent Schmid, Leah Singer, Susan Stenger, Phoebe Unwin, Andrew V. Uroskie, Ben Vautier, Alan Vega, Jacques Villeglé, Lawrence Weiner, Apichatpong Weerasethakul, Ian White.
Au printemps 1949, alors qu'ils tournent le film «Stromboli» sur l'île du même nom, Ingrid Bergman et Roberto Rossellini entament une relation amoureuse qui va faire scandale. Le grand photographe Federico Patellani documente le développement du film en même temps que la vie sur l'île.
« Cher M. Rossellini, j'ai vu vos films Open City et Paisan, et je les ai beaucoup appréciés. Si vous avez besoin d'une actrice suédoise qui parle très bien l'anglais, qui n'a pas oublié son allemand, qui n'est pas très compréhensible en français et qui en italien ne connaît que le «ti amo», je suis prête à venir faire un film avec vous. » Rossellini, après avoir reçu cette lettre d'Ingrid Bergman - alors l'une des plus grandes stars d'Hollywood - l'a impliquée dans le projet qui allait devenir le film Stromboli (1950), mais avant même la sortie du film, c'est l'histoire d'amour entre le réalisateur romain et l'actrice suédoise qui a rempli les pages des journaux. Federico Patellani, l'un des meilleurs photographes de l'époque, débarque sur les îles Éoliennes : ses clichés font le tour du monde, car ils documentent non seulement le développement du film, mais aussi les conditions de vie des habitants et la puissance des éléments. Des archives Patellani, aujourd'hui hébergées au Museo di Fotografia Contemporanea de Milano-Cinisello Balsamo, surgissent des photographies qui nous aident à reconstruire cette célèbre histoire dans son intégralité.
Édition bilingue. Coédition Flammarion/Institut français
Étude monographique consacrée à la réalisatrice, vidéaste et photographe Clarisse Hahn. Éditée par Nicole Brenez, la publication rassemble des écrits couvrant la variété des médias et des sujets qui constituent son travail, de l'art contemporain au cinéma, des guérillas à l'érotisme. L'ouvrage comprend également des dialogues entre Clarisse Hahn, des artistes et des historiens de l'art, ainsi qu'une série de reproductions de ses oeuvres, photographies, photogrammes et vidéogrammes.
L'histoire de la poupée de Oskar Kokoschka - substitut d'Alma Malher - revisité par Peter Greenaway pour son prochain film.
A Dance with Fred Astaire est une extraordinaire collection d'anecdotes et d'éphémères rares mettant en vedette un casting vertigineux d'icônes culturelles à la fois underground et mainstream. Des souvenirs et des entrées de journal, des conversations et des aperçus du travail de Mekas côtoient des collages de cartes postales magnifiquement reproduites, des coupures de journaux, des négatifs de films, des listes, des affiches et des photographies, des enveloppes et des lettres, des couvertures de livres, des télégrammes, des dessins animés et des griffonnages.
Première monographie d'envergure dédiée au travail de Yael Bartana : une vue d'ensemble des travaux de l'artiste depuis ces 15 dernières années - films, installations, performances, photographies et oeuvres sonores. La publication souligne la fascination de Bartana pour la manière dont les rituels sociaux façonnent à la fois les identités individuelles et la mémoire collective.
Des premières vignettes vidéo de Bartana à son projet le plus récent, What if Women Ruled the World? (2017), en passant par sa trilogie monumentale And Europe Will Be Stunned (2007-2011), avec laquelle elle représentait la Pologne à la 54e Biennale de Venise, cette monographie souligne la fascination de l'artiste pour la manière dont les rituels sociaux façonnent à la fois les identités individuelles et la mémoire collective. Les oeuvres de Bartana sont elles-mêmes inspirées d'une esthétique du rituel et sont donc avant tout performatives. Ses films mettent en avant la fonction rituelle du cinéma et la capacité de la caméra à fétichiser, à séduire et à attirer l'attention.
Avec des essais d'Emmanuel Alloa (maître de conférences en philosophie à l'Université de Saint-Gall et en esthétique à l'Université de Paris 8-Saint Denis), Nora M. Alter (enseignante au département médias et cinéma à Temple University, Philadelphie), Juli Carson (enseignante à l'Université de Californie, Irvine, directrice du programme d'études critiques et curatoriales et des University Art Galleries) et Gil Z. Hochberg (enseignante de littérature comparée et d'études de genre à UCLA) et un entretien au long cours avec l'artiste par Erika Balsom (maître de conférences en études cinématographiques et d'arts libéraux au King's College, Londres).
Publié à l'occasion de l'exposition de Yael Bartana « Trembling Times », Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne, du 19 mai au 20 août 2017.
Le cinéaste lituanien de renommée internationale Sharunas Bartas publie pour la première fois ses photographies dans cet ouvrage, à l'occasion de la rétrospective de films que lui consacre le Centre Pompidou (05.02 > 06.03), de la sortie de son nouveau film Peace to Us in Our Dreams (10.02) et de l'exposition au Passage de Retz (02.02 > 27.02).
Cet ouvrage rassemble quarante photographies inédites. Réalisées en marge de la préparation de ses films sans y être assujetties, les photographies de Bartas déclinent la même attirance pour les paysages et leur matière, la grâce brute des traces d'humanité qu'ils recèlent, la mélancolie des ruines, la chaleur des visages. Tandis que sa filmographie se compose essentiellement de fictions, ses photographies condensent toute la sensibilité documentaire qui est aussi à l'oeuvre dans son cinéma, tout comme son rapport presque chamanique à la nature et aux êtres, équilibre entre pragmatisme et poésie. Trois poèmes inédits de Sharunas Bartas accompagnent ici ses photographies.
Coffret 2 DVD et 1 livret bilingue fr/angl. Pour la première fois, un film sur Terre de Liens documentant ce mouvement citoyen qui sort les fermes de la spéculation.
Composé en huit parties correspondant aux étapes de l'évolution selon Darwin, A Zed and Two Noughts (Z.O.O) met en scène des jumeaux siamois zoologues dont la vie est bouleversée par la mort tragique de leurs femmes dans un accident de voiture. Ici, le cinéaste traite du caractère irréversible de la mort, opposé à la réversibilité des formes, donnant au film sa dimension tragique.
Les protagonistes frères de A Zed and Two Noughts (Z.O.O) se retrouvent confrontés à deux décès survenus dans des circonstances qui ébranlent leurs certitudes et qu'ils refusent d'accepter comme un acte divin. Incapable de supporter la vision du corps de sa femme en décomposition, le premier frère entreprend de photographier une série de corps d'animaux en putréfaction. Le second répond aux dernières volontés de son épouse en procédant à la libération des animaux d'un zoo... Selon Peter Greenaway, tout ordre est arbitraire ou conventionnel, celui de l'évolution pas moins que les autres. Quand la quête du sens est vaine, il ne reste d'autre ressource à l'artiste que de traiter les signes comme motifs.