Non content d'être l'un des réalisateurs les plus talentueux et adulés de sa génération, Quentin Tarantino est peut-être le cinéphile qui sait le mieux parler de films et transmettre sa passion incandescente pour le cinéma. Ayant fréquenté dès son plus jeune âge les salles obscures, c'est au Hollywood des années soixante-dix, celui de ses années décisives de formation, qu'il consacre plus particulièrement Cinéma spéculations - un director's cut aussi intellectuellement rigoureux que joyeusement exubérant. Mêlant histoire personnelle, anecdotes truculentes, analyses et critiques de films, Cinéma spéculations offre au lecteur, entraîné par la verve unique et grisante de Quentin Tarantino, une fascinante leçon de cinéma et de vie.
Dès son titre, l'ouvrage annonce le tournant opéré par la modernité. Benjamin montre dans cet essai lumineux et dense que l'avènement de la photographie, puis du cinéma, n'est pas l'apparition d'une simple technique nouvelle, mais qu'il bouleverse de fond en comble le statut de l'oeuvre d'art, en lui ôtant ce que Benjamin nomme son "aura". C'est désormais la reproduction qui s'expose, mettant en valeur la possibilité pour l'oeuvre d'art de se retrouver n'importe où. Capacité à circuler qui la transforme en marchandise. Benjamin met au jour les conséquences immenses de cette révolution, bien au-delà de la sphère artistique, dans tout le champ social et politique. Avec le cinéma, c'est la technique de reproduction elle-même qui désormais produit l'oeuvre d'art. Là, c'est l'image de l'acteur qui devient marchandise, consommée par le public qui constitue son marché. La massification du public de ces oeuvres a servi les totalitarismes. D'où "l'esthétisation de la politique" encouragée par le fascisme et la "politisation de l'art" défendue par le communisme.
Voici le récit complet du film Totoro, montage en BD des images du film éponyme à la manière du roman-photo. On y retrouve la famille Kusakabe, arrivant à la campagne et s'installant dans une maison bucolique près de laquelle s'élève un arbre immense. Mais dans ce dernier, réside Totoro, esprit de la nature bienveillant et protecteur qui va prendre les deux petites filles de la famille sous son aile.
Emblème à plus d'un titre des studios Ghibli, Totoro est l'oeuvre tutélaire, maîtresse, de la pensée de Miyazaki. S'y incarnent son rapport au monde et à la nature, son sens inné de l'enfance, cet esprit quasi animiste qui traduit la vie en toute chose et qui a porté l'artiste à créer cette ode au retour à la terre.
Avec Totoro, nous débutons la collection Ghibli, où vous pourrez découvrir les plus grandes oeuvres du studio initié par Miyazaki, via de splendides art books, des anime comics et également des pictures books disponibles dans la collection Glénat jeunesse.
S'appuyant sur des archives et de nombreux témoignages, ainsi que sur des analyses de films, ce livre révèle les rapports politiques et financiers unissant Hollywood avec le Pentagone mais aussi la CIA. À travers des blockbusters financés par le département de la Défense tels que Transformers, Terminator ou Top Gun, Alford démontre comment l'industrie du cinéma se place au service d'une idéologie pro-armée glorifiant l'image des États-Unis. De même, des films dits critiques (Les Rois du désert ou Avatar), bien que d'une façon plus subtile, n'en remplissent pas moins une fonction similaire. Nouvelle édition actualisée et augmentée d'une préface inédite de l'auteur.
Au cours de sa vie, Chaplin a accordé des centaines d'interviews, il a eu de nombreux biographes, mais c'est en écrivant lui-même Histoire de ma vie qu'il s'est livré et a laissé paraître l'homme derrière la légende.
L'histoire de ce génie, dont les amis s'appelaient Douglas Fairbanks et Mary Pickford, Enrico Caruso, George Bernard Shaw, Winston Churchill, le Mahatma Gandhi, Albert Einstein, Jean Cocteau et Pablo Picasso, est également celle du cinéma américain, de Hollywood, de sa naissance et de son développement extraordinaire. C'est aussi l'histoire d'un homme qui, malgré la célébrité, reste profondément seul et ne cache rien des vicissitudes de sa vie sentimentale jusqu'à sa rencontre avec Oona et le bonheur familial qui s'est ensuivi. D'un homme, enfin, dont la vie fut un combat. Combat contre la pauvreté d'abord, combat politique aussi et, par-dessus tout, combat pour son art. Un des géants qui ont marqué le siècle.
Quel est le premier film parlant ? Comment se caractérise le néo-réalisme italien ? Comment les premiers effets spéciaux furent-ils réalisés ? Quelles oeuvres du XXIe siècle peuvent-elles être déjà considérées comme majeures ?Vingt-cinq historiens du cinéma, critiques, auteurs et enseignants ont participé à l'élaboration de cet ouvrage unique pour nous aider à mieux comprendre l'évolution du cinéma mondial, depuis ses balbutiements jusqu'aux dernières réalisations en 3D.- Près de 700 films commentés- 80 entrées thématiques, représentatives de l'histoire du cinéma, présentées en détail- 160 chefs-d'oeuvre incontournables décryptés- Tous les outils indispensables (repères chronologiques, biographies de réalisateurs et d'acteurs, analyses de scènes emblématiques, index).
L'âge d'or de Hollywood possède aussi sa légende noire, sur laquelle personne n'a écrit avec autant de brio que Kenneth Anger. Addictions, viols, meurtres, manipulations en tous genres, procès... aucune des grandes stars du cinéma n'a échappé au scandale : Chaplin et ses nymphes, Lana Turner et son amant poignardé, Marlene bisexuelle, Erich von Stroheim et ses orgies démentielles... Kenneth Anger raconte chacune de ces histoires, avec un mélange d'amour, d'humour et de cruauté, qui annonce - en même temps qu'il dénonce - la presse de caniveau et les phénomènes contemporains du «people» et du «trash». Petit-fils d'une costumière de Hollywood, lui-même enfant-acteur, Kenneth Anger est l'auteur de films dont l'originalité radicale a influencé des cinéastes comme Lynch, Scorcese ou Fassbinder. Aux marges du cinéma, ou pendant les sixties aux côtés des Rolling Stones, il a contribué à définir l'esthétique la plus sulfureuse de la deuxième moitié du 20e siècle. C'est à Paris que Kenneth Anger avait conçu et fait paraître - en 1959 chez Pauvert - une version embryonnaire de Hollywood Babylone, son unique livre, publié intégralement aujourd'hui pour la première fois en français.
En 1968, alors que Pasolini terminait le tournage de Theorème, le journaliste Jon Halliday (alias Oswald Stack) interviewe pendant plusieurs semaines le cinéaste et poète pour qu'il approfondisse avec lui une sorte d'autoportrait personnel et intellectuel, et analyse en profondeur sa carrière littéraire et cinématographique et ses positions politiques. Un document exceptionnel sur l'artiste et l'homme.
Pasolini est à un tournant capital de son oeuvre et de sa vie. Sans avoir encore rencontré un très large public (que ses derniers films lui donneront), il est considéré, aux yeux du monde entier comme une figure majeure du cinéma, de la poésie, du roman et de la vie politique italienne, en tant qu'artiste novateur et observateur unique de l'Italie d'après-guerre. Source d'informations irremplaçables, notamment sur son enfance et sur la genèse de tous ses films, cet entretien n'a jamais été traduit, après sa double publication simultanée, en anglais et en italien. Une publication posthume en Italie (1992) ajouta des éléments concernant les films successifs, et notamment un entretien sur les Contes de Canterbury. Le traducteur ajoute un long chapitre en forme de postface qui rend compte des six dernières années de Pasolini, de ses films ultérieurs, de sa mort. De nombreux photogrammes, photos de plateau et photos d'archives illustrent la conversation.
"Poème filmique" en prose et vers, La Rage est le scénario intégral du film sorti en 1963 (dans une version raccourcie). Un commentaire lyrique qui mélange l'analyse sociale et politique à l'invective, l'élégie à l'épique, en les tissant avec des images des actualités, des matériaux d'archives et des photographies des faits marquants de son époque.
En interrogeant la société de son temps, le poète-réalisateur interroge aussi la nôtre. Dans ce texte, d'une brûlante actualité, on y retrouve le Pasolini le plus politique, le plus âpre et le plus clairvoyant.
« Pourquoi notre vie est-elle domine´e par le me´contentement, l'angoisse, la peur de la guerre, la guerre ? C'est pour re´pondre a` cette question que j'ai e´crit ce film, sans suivre un fil chronologique, ni me^me peut-e^tre logique. Mais pluto^t mes raisons politiques et mon sentiment poe´tique ».
Pier Paolo Pasolini.
Introduction de Roberto Chiesi.
Postface de Jean-Patrice Courtois.
Un classique des livres de cinéma, Faire un film se présente à la fois comme les mémoires de Sidney Lumet et comme un guide possible pour aspirant réalisateur. En 13 chapitres, il décrit minutieusement toutes les étapes de la conception d'un film, de la lecture du scénario jusqu'à la sortie en salles. Pour cela, Lumet s'inspire de sa propre expérience, en nourrissant son propos d'anecdotes liées aux tournages de ses films. Il s'agit avant tout du témoignage d'un cinéaste chevronné qui pousse le lecteur désireux de tourner un film à se poser les bonnes questions, comme par exemple :
Comment choisir un script ? Quelle focale, quel angle de caméra adopter pour telle ou telle scène ?
Sans jargon et avec humour, Faire un film mêle habilement conseils, analyse, récit, descriptions et anecdotes.
Trente années après sa sortie au Japon, Mon Voisin Totoro reste une oeuvre emblématique pour le studio Ghibli. Évidemment, grâce à la créature qui orne le logo du studio, mais surtout parce que ce film reste encore aujourd'hui le meilleur dessin animé que l'on peut faire découvrir aux enfants dès leur plus jeune âge.
C'est donc par Totoro que nous débuterons cette collection Ghibli, où vous pourrez découvrir les plus grandes oeuvres du studio initié par Miyazaki, via de splendides Art Books, des anime comics et également des pictures books disponibles dans la collection Glénat jeunesse.
Dans ce livre unique, entre biographie et mémoires, David Lynch raconte pour la première fois la vision singulière qui l'a habité toute sa vie, et ses combats pour mener à bien ses projets les plus audacieux. Les réflexions personnelles du cinéaste répondent aux passages biographiques écrits par Kristine McKenna à partir d'une centaine d'interviews de proches de David Lynch. Acteurs, agents, musiciens, membres de la famille..., nous livrent des témoignages d'une grande authenticité.
Depuis sa création, il y a plus de 35 ans, le studio Ghibli illumine le monde entier de ses petits bijoux d'animation. Traduits dans plus de 20 langues et diffusés dans plus de 150 pays, les films signés Ghibli sont non seulement la vitrine de l'animation japonaise mais sont aussi les gardiens de son authenticité. L'histoire de Ghibli s'est forgée progressivement à partir d'une rencontre entre deux génies de l'animation, celle entre Hayao Miyazaki et Isao Takahata.
De Nausicaä à Aya et la Sorcière, en passant par Mon Voisin Totoro, Le Tombeau des Lucioles, Princesse Mononoke ou Le Château ambulant, ce guide entend présenter les 24 réalisations du célèbre studio en y décryptant, film par film, les thèmes profonds qui les traversent, le tout illustré par des scènes des films et par les affiches japonaises.
A travers ses réalisations, le studio prouve qu'il est possible de faire des films d'animation de qualité pour le cinéma, avec une totale liberté artistique.
Plus de vingt ans après sa parution en 1997, Blanc reste l'ouvrage de référence sur les représentations de la blanchité dans la culture visuelle occidentale. Dans ce classique des études culturelles, Richard Dyer comble un manque dans les études des représentations raciales, traditionnellement focalisées sur les images des groupes minorisés. En analysant la blanchité en tant que telle, il contribue à l'extraire de sa position de norme invisible, qui joue un rôle essentiel dans la consolidation du pouvoir blanc. Après être revenu notamment sur le rôle du christianisme, des théories racialistes et de l'impérialisme dans la construction de la blanchité, Dyer explore ses représentations visuelles, notamment cinématographiques, à travers une histoire technologique et esthétique de la lumière, ainsi que des études de cas, allant des ?lms centrés sur des héros blancs bodybuildés, comme les Rambo ou les péplums italiens, à des classiques de la science-?ction comme Blade Runner ou Alien.
Richard Dyer est professeur émérite en études ?lmiques au King's College de Londres. Il est l'une des ?gures majeures des cultural studies britanniques, et l'auteur de nombreux livres et articles portant notamment sur les stars hollywoodiennes, la culture queer, l'entertainment et la musique au cinéma.
Tanya Lopert a côtoyé les plus grands acteurs, de Marlon Brando à Gérard Depardieu, en passant par Marilyn Monroe ou Elizabeth Taylor, et tourné avec les plus grands réalisateurs, de Fellini à Polanski. A 80 ans, elle revient sur sa carrière de comédienne « ratée », elle qui a attendu toute sa vie, en vain, le grand rôle qui ferait d'elle une star.
Tanya Lopert a connu l'âge d'or d'Hollywood, cette époque légendaire ou` tout était possible, où les jeunes filles pouvaient être repérées en mangeant une glace ou au bord d'une piscine. Mais, malgré une filmographie impressionnante, elle a attendu toute sa vie en vain le grand rôle qui ferait d'elle une star, à l'image de toutes celles qu'elle a côtoyées et dont elle dévoile nombr d'anecdotes de New York à Paris, en passant par Rome. Car nulle autre actrice n'a, à ce jour, connu à la fois Marlon Brando, Elizabeth Taylor, Marilyn Monroe, Burt Reynolds, Jane Fonda et Romy Schneider, Woody Allen, Jean-Louis Trintignant, Gérard Depardieu, ou encore le couple Montand-Signoret.
Cette « comédienne ratée » nous embarque dans un monde impitoyable où les rêves volent souvent en éclats.
« Il n'est pas dans mon intention de faire ici la leçon à qui que ce soit, ni d'imposer un point de vue. Ce livre n'a été dicté que par le désir de défricher la jungle des possibilités qui s'offrent à un art encore jeune et magnifique, toujours à explorer, et de m'y retrouver moi-même aussi indépendant et libre que possible ».
Andreï Tarkovski, tout au long de son oeuvre cinématographique, rédige des notes de travail, des réflexions sur son art, restituant dans le même mouvement son itinéraire d'homme et d'artiste.
À partir de son exil en Italie où il réalise Nostalghia en 1983, puis en France durant la dernière année de sa vie, il rassemble ces écrits qui sont d'abord édités en Allemagne puis dans les autres pays d'Europe occidentale où ils deviendront vite une référence incontournable.
Il y aborde une large réflexion aussi bien sur la civilisation contemporaine que sur l'art cinématographique : son ontologie et sa place parmi les autres arts, ou des aspects plus concrets comme le scénario, le montage, l'acteur, le son, la musique, la lumière, le cadrage.
Puisant dans son expérience de cinéaste, dans sa vaste culture littéraire, se remémorant ses années de formation, les luttes interminables pour terminer ses films à l'époque soviétique, Andreï Tarkovski offre ici le livre-bilan d'un artiste en recherche de sens, d'un homme qui consacra son inépuisable énergie à « fixer le temps ».
Un livre très illustré qui propose un voyage visuel dans le cinéma mondial pour apprendre le langage de l'optique et améliorer sa pratique de cinéaste.
Ce livre explore le pouvoir expressif de l'objectif de la caméra et les contributions narratives que cet accessoire essentiel peut apporter à un film. C'est une approche totalement inédite, qui révèle le rôle fondamental des optiques sur un plan aussi bien esthétique que narratif, à travers un examen minutieux des différentes techniques qui influent sur le rendu de l'espace, le mouvement, la focalisation, les effets de reflets, la distorsion et la " personnalité optique " d'une histoire.
A travers des exemples frappants issus du cinéma tant commercial qu'indépendant, cet ouvrage étudie des dizaines de cas concrets. Chacun montre comment les plus grands cinéastes ont su exploiter le pouvoir des optiques, que ce soit pour laisser s'exprimer leur palette d'émotions, imposer un thème, trouver un ton, planter une atmosphère, créer de l'implicite ou jouer sur des concepts abstraits.
Ce livre offre aux cinéastes, quel que soit leur niveau ou leur expérience, une mine de connaissances pour libérer toute la puissance expressive de n'importe quel objectif à leur disposition, qu'ils filment avec des objectifs de cinéma haut de gamme ou avec un simple smartphone.
Au fil des épisodes de Friends, le monde a appris à connaître six jeunes New-Yorkais qui vivaient ensemble, tombaient amoureux, se séparaient et s'empêtraient dans d'impossibles situations toutes plus drôles les unes que les autres. La recette a inspiré de nombreux imitateurs, mais aucune autre sitcom n'a jamais égalé l'originale. Elle a fait de ses acteurs des superstars, a défini une esthétique reconnaissable entre mille, et a légué à la culture populaire un joli lot de répliques cultes.
À travers des photos d'époque et des interviews des créateurs, auteurs et acteurs de la série, Friends Forever revisite le plateau où tout a commencé, revient avec nostalgie sur les scènes les plus marquantes, et révèle d'où proviennent quelques-unes des expressions les plus emblématiques de la série. Si Friends reste « la meilleure série de tous les temps » selon les lecteurs de Télérama et a été élue au rang des meilleures sitcoms de l'histoire par Vanity Fair et d'innombrables autres publications, ce n'est pas sans raison.
Vingt-cinq ans après la diffusion de son premier épisode en France en 1996, la popularité de Friends ne se dément pas. Après avoir marqué à jamais l'histoire de la pop culture, elle continuera encore longtemps de conquérir les foules, génération après génération.
Chinatown est le Graal du cinéma des années 1970. Sa fin surprenante est la plus célèbre de tout le cinéma américain, et sa dernière réplique, la plus obsédante. Ce livre révèle, pour la première fois, l'incroyable genèse de ce projet.
Sam Wasson nous conte cette histoire mettant en scène des personnages hauts en couleurs, sur fond de mutation spectaculaire des studios hollywoodiens. Il y a Jack Nicholson, alors au sommet de sa carrière, star parmi les stars, au seuil de sa grande histoire d'amour vouée à l'échec avec Anjelica Huston. Roman Polanski, le réalisateur du film, à la fois prédateur et proie, hanté par la mort tragique de son épouse, qui revient à Los Angeles, le lieu du crime, où les graines de sa propre destruction sont rapidement plantées. Le grand producteur Robert Evans, le « Kid », exalté à l'idée de passer des contrats. Enfin, il y a Robert Towne, auteur du fabuleux scénario du film, considéré par beaucoup comme le meilleur jamais écrit. Pour la première fois, Sam Wasson dissipe les mythes liés à Chinatown et décrit la façon dont le film est réellement né.
En toile de fond, la fin d'une époque : celle des années 1970, où les studios choyaient leurs créateurs. Elle cèdera la place à un Hollywood plus brutalement industriel, comme aujourd'hui. The Big Goodbye mérite sa place à côté d'autres grands livres sur le monde du cinéma, comme Le Nouvel Hollywood.
"La quasi-totalité des productions cinématographiques du monde ont été influencées par les films américains, qui étaient eux-mêmes influencés par les enseignements de Stella Adler. Nous sommes nombreux à l'adorer et nous lui devons beaucoup." Marlon Brando Ce livre nous ouvre la porte de l'école de Stella Adler, actrice et professeure d'art dramatique qui a formé des géants du cinéma, parmi lesquels Marlon Brando, Robert De Niro, Nick Nolte, Warren Beatty... En 22 leçons, elle nous livre les secrets de sa technique et de son art.
Loin d'être un ouvrage théorique, il est conçu à partir d'enregistrements de ses cours et de carnets de notes (réunis par le critique Howard Kissel), et place directement le lecteur sur le banc des apprentis comédiens face à une femme au caractère flamboyant.
Après Hollywood Babylone, Kenneth Anger va encore plus loin dans l'exploration de l'envers et de l'enfer de la "machine à rêves" hollywoodienne. Dans Retour à Babylone, il traite cette fois de la période qui voit le passage du noir et blanc au cinéma en couleurs, autour de stars comme Liz Taylor, Grace Kelly, Marilyn Monroe, James Dean et Marlon Brando. Sur Hollywood et sa légende noire, personne n'a écrit avec autant de brio que Kenneth Anger.
Addictions, viols, meurtres, manipulations en tous genres, procès... aucune des célébrités du cinéma n'a échappé au scandale. Toutes les histoires racontées ici sont édifiantes.
L'auteur fait le point sur son oeuvre en évoquant souvenirs d'enfance, relations avec la presse et la justice. Il livre des clés sur son passage de l'écrit au cinéma, et sur quelques-uns de ses désirs les plus profonds.
Yasujirô Ozu (1903-1963) est un des plus grands cinéastes au monde. Son oeuvre est unique et touche, comme certains le disent, à un « au-delà » du cinéma. Comment cet homme en est-il venu à créer une oeuvre cinématographique si forte à la portée si universelle ?
Dans ces Carnets défilent l'insouciance de la jeunesse et la fascination pour les comédies américaines « sophisticated » des années 30, l'expérience de la guerre et de ses horreurs (1938-1939) puis enfin, la maturité et l'accomplissement d'une oeuvre exceptionnelle (années 50-60), avant que la mort ne vienne (1963).
C'est dans une traduction intégrale, révisée et augmentée par rapport à la version parue en 1996, que la pensée « ozuienne » s'offre aujourd'hui au lecteur. La magnifique préface, écrite à l'époque par le cinéaste Alain Corneau, a été conservée.
S'il fallait décerner un prix d'élégance aux acteurs, alors David Niven recueillerait tous les suffrages. Rarement le complet rayé et le trait de moustache auront été si bien portés à Hollywood, et l'on ne s'étonnera pas que Ian Fleming pût l'imaginer dans le rôle de James Bond. Est-il annoncé au casting d'un film qu'on s'attend à le voir dîner en chemise à plastron, noeud papillon et slippers aux pieds ; avec lui, on pressent surtout les dialogues ironiques et toute la panoplie de l'humour "so british" - ce tranchant de l'intelligence.
Mais avant la célébrité, Niven aura connu une véritable vie d'aventures. Renvoyé pour indiscipline de plusieurs écoles britanniques, insolent à l'armée, mis aux arrêts pour insubordination, il se gagne la sympathie du geôlier en partageant une bouteille de whisky puis s'échappe par la fenêtre. On le retrouve quelques mois plus tard aux Etats-Unis, versé dans le plagiat littéraire, le commerce de spiritueux, la danse professionnelle et même la course de poneys, avant que le destin se ressaisisse et le pousse vers les caméras des grands studios.
Ainsi débute une carrière de près de cent films avec, très vite, des rôles principaux. Niven révèle surtout une disposition pour les comédies romantiques où sa souriante désinvolture fait merveille ; il rencontre ensuite le succès international, d'abord grâce à son rôle de Phileas Fogg dans Le Tour du monde en quatre-vingts jours de Michael Anderson (1956), puis avec Les Canons de Navarone (1961) de John Lee Thompson et Les Cinquante-Cinq Jours de Pékin (1963) de Nicholas Ray.
Parus et traduits en deux volumes dans les années 1970, introuvables en français depuis, ses souvenirs sont ici republiés pour la première fois. Tout refroidit vite, la gloire d'un acteur en particulier. Mais que l'on se rassure dans les librairies : peu de choses sont aussi vivantes qu'une page écrite par David Niven. "Peut-être bien le meilleur livre jamais écrit sur Hollywood". - The New York Times Book Review "Désopilant".
- The Dailymail "Une lecture hilarante". - The Sunday Telegraph