L'idée centrale de ce film, en s'appuyant sur une synthèse de tous les documents existants sur Gould, d'ordre musical (sonore et audiovisuel), aussi bien que littéraire et philosophique, est de traiter la question du génie de Gould dans sa totalité.
Ce film mettra l'accent sur ce qui fait l'essence du génie de Gould dans sa relation actuelle avec un public qui dépasse largement la notion restreinte de public musical. Il est impossible de réduire le génie de Gould à sa condition, aussi prestigieuse fût-elle, de grand pianiste, et à sa contribution, aussi originale fût-elle, à l'histoire de l'interprétation.
Glenn Gould, le plus célèbre interprète classique canadien du XXème siècle, demeure encore aujourd'hui une enigme. Génie précoce du piano, il n'avait pas son pareil, même si son excentricité attire probablement davantage l'attention que sa virtuosité pianistique.
Bruno Monsaingeon, violoniste concertiste établi à Paris, s'est largement consacré, au cours des trente dernières années, à la realisation de ces films musicaux tout en poursuivant ses activités d'interprète.
Ce dvd comprend des interprétations de Bach, Beethoven, Brahms, Hindemith, Prokofiev, Schubert, & Weber. Il inclut un livret de 20 pages français-anglais avec un texte inédit du réalisateur, une biographie et des photos.
Glenn Gould Au delà du temps Film de B. Monsaingeon Format du son Dolby Digital Stereo & 5.0 Format de l'image 16:9 Système TV NTSC Sous titres Anglais, français, allemand, espagnol, italien Durée 106 mn
Elégie Orientale : Premier film de la collection vidéo japonaise
d'Alexandre Sokourov, où des personnes réelles sont présentées
dans leurs environnements habituels. Ce sont des gens simples
mais pas ordinaires. Leur originalité tient dans la spécificité de leurs
âmes, où la poésie et la mythologie ont beaucoup plus de sens que
les symboles de la réalité contemporaine.
Une vie humble : Une maison retirée, perdue dans les montagnes
dans le village d'Aska au Japon, où une vieille femme, Umeno
Matshueshi, vit seule. Elle reste silencieuse tout au long du film,
cousant des kimonos, cuisinant et mangeant, s'occupant du feu,
coiffant ses cheveux, faisant l'aumône... Puis, comme une prière
finale, elle récite ses haikus sur la vie qui touche à sa fin.
Dolce : Un écrivain japonais connu, Toshio Shimao, mort en 1986,
sa veuve et leur fille. Le canevas documentaire ne fait que souligner
un regard particulièrement profond sur la narration biographique.
Il n'y a qu'une seule façon de toucher à ce monde-là pour
éprouver son arôme exquis et sa douleur perverse, le faire tendrement,
comme dans une oeuvre musicale lyrique : dolce.