Cet ouvrage guide le spectateur dans son approche du film « Nostalgie de la lumière », réalisé par Patricio Guzmán en 2010, à travers sa genèse et les principaux éléments du langage cinématographique.
Sur les traces de son père, Tom évolue dans le microcosme de l'immobilier crapuleux. Sa rencontre fortuite avec l'ancien imprésario de sa mère, aujourd'hui disparue, réactive son désir de devenir pianiste concertiste...
C'est à cent ans passés que Manoel de Oliveira a réalisé L'Étrange Affaire Angélica dont il avait rédigé la première version du scénario au milieu du XXe siècle. Cet écart temporel de presque soixante ans marque d'emblée la singularité d'un parcours unique dans l'histoire du cinéma. L'expérience accumulée par le réalisateur, notamment pendant de longues périodes d'inactivité forcée pour des raisons politiques, explique sans nul doute la liberté profonde de son regard sur le monde, qui n'est inféodé à aucune doctrine ni soumis aux modes passagères : ses seules règles lui viennent de la haute idée qu'il se fait de l'art du cinéma.
L'Étrange Affaire Angélica repose sur un scénario d'amour fou s'exprimant au-delà de la mort qui aurait pu ravir les surréalistes. À l'émotion s'ajoute une réflexion enjouée sur les pouvoirs de l'image suscitée par la fascination du photographe - Isaac - pour une jeune femme - Angélica - dont il a réalisé le portrait juste après son décès. Entre le rêve et la réalité, entre le monde actuel et un passé aux contours indéfinis, comme entre la fixité de l'image et le mouvement du cinéma, le film oscille avec audace entre des pôles opposés de manière à engendrer un tonalité fantastique d'une grande originalité. Il constitue en outre un hommage à la simplicité originaire du cinéma dont il cherche à retrouver le mystère afin de le perpétuer de nos jours. De la sorte, il invite son spectateur à se poser la question qui n'a cessé de traverser l'oeuvre du réalisateur portugais : qu'est-ce qu'être le contemporain de son époque ?
Le cinéma entre dans la vie de Jean Cocteau comme une évidence et comme une chance, une greffe heureuse dans l'arbre généalogique de ses multiples entreprises artistiques.
Cet ouvrage est consacré au «?cinéaste de la modernité?», celui qui questionne le mythe et crée les habits neufs du conte.
Il s'attache principalement à tendre le fil harmonique qui relie toutes les pièces de son oeuvre.
A la fois laboratoire de pratiques nouvelles et tissage des arts, son itinéraire cinématographique, véritable manifeste dont la syntaxe renouvelée fascine la Nouvelle Vague, explore tous les champs de la création et façonne sa mythologie personnelle.
Avec le cycle orphique, Cocteau accomplit un périple intérieur, une plongée existentielle, tout autant qu'un acte d'amour dédié au héros auquel il finit par se confondre.
Aux confins du rêve et de la mort, il invente un territoire imaginaire singulier où les miroirs se traversent, où la puissance créatrice régénère l'être dans et à travers l'art.
Dans son oeuvre, le dessin de l'artiste s'est revêtu de chair et de sang et s'est donné une âme qui nous ramène toujours vers son étoile?; ce désir d'immortalité, cette éternelle jeunesse habite l'oeuvre cinématographique de Cocteau et décrit sa course étoilée?: «?Sic itur ad astra?».
Les auteurs Martin Barnier, Isabelle Bory, Gérard Camy, Renaud Ferreira, Patrick Laudet, Isabelle Martin-Pradier, Marieke Olivieri, Laurence Patti, Daniel Rocchia, Bruno Stisi, Véronique Thuin.
Dans cet ouvrage, on découvrira les thématiques du film, chères à Satyajit Ray : la presse et son développement en Inde, les premiers mouvements politiques indiens, les prémices de l'Inde moderne et la place de la femme dans celle-ci.
Chef d'oeuvre immortel du cinéma, Les Lumières de la ville est le premier Charlot sonore (musique et bruitages créés par le cinéaste). Chaplin refuse en effet le cinéma parlant, mais abandonne le muet. Cet ouvrage propose de découvrir le film à travers sa position particulière dans le contexte de la généralisation du parlant, en l'abordant sous différents aspects de sa production :
L'indépendance de Chaplin, la fabrication - décors, bruitages, musique, scénario, tournage et montage, les liens tissés avec l'avant-garde de la période, sans oublier la réception de cette oeuvre mêlant burlesque et gravité.
Une analyse politique du film dans le cadre de la Grande Dépression et une étude des principales séquences sont aussi proposées. Les Lumières de la ville est l'une des oeuvres inscrites au programme du baccalauréat « Cinéma et audiovisuel », enseignement de spécialité, série L, en classe de terminale.
Regards libres, DVD de la collection « Cour(t)s de cinéma », vous propose l'intégralité de cinq courts métrages inscrits au dispositif « École et cinéma » :
Regards libres de Romain Delange, 2005 ;
Petite Lumière d'Alain Gomis, France, 2002 ;
Gbanga-Tita de Thierry Knauff, 1994 ;
Le Choeur d'Abbas Kiarostami, 1982 ;
L'Illusionniste d'Alain Cavalier, 1992.
Ces cinq courts métrages du programme « Regards libres » proposent une perception du monde et une appropriation de la réalité par le biais de l'expérience sensible.
La partie vidéo et le dossier interactif du DVD, outils pratiques et adaptés à l'utilisation en classe, vous permettront d'exploiter : des parcours pédagogiques, des préparations de séquences et un module TBI/VNI.
Les ressources pédagogiques proposées répondent aux exigences des nouveaux programmes et aux objectifs du Socle commun.
L'approche du film documentaire intégré au dispositif « École et cinéma » passionnera les enseignants autant que les cinéphiles.