«Cry-Baby» avec Johnny Depp dans un de ses premiers rôles ? C'est lui. «Serial Mother» mettant en scène une Kathleen Turner en mère tueuse sur fond pastel ? Lui encore. «Pink Flamingos» avec l'iconique drag-queen Divine ? Vous avez deviné, c'est lui aussi. À 74 ans, John Waters, le "Pape du trash", revient avec un récit à mi-chemin entre mémoires et livre de conseils dévoyés regorgeant d'anecdotes de tournage et d'expériences personnelles, d'hommages et d'exercices d'admiration (Warhol ; Pasolini ; Tina Turner ; Patty Hearst...), d'humour irrévérencieux et de «punchlines» ravageuses.
Réalisateur culte, Quentin Tarantino fait une entrée aussi fracassante qu'attendue en littérature. De la Toile à la page, il transcende son style unique, son inventivité débordante et son sens phénoménal du dialogue et du récit pour livrer un premier roman d'une incroyable virtuosité. Des répliques désopilantes, des péripéties haletantes, une fresque épique du Los Angeles de 1969... Il était une fois à Hollywood, librement inspiré de son film primé aux Oscars, est un véritable tour de force, un premier roman savoureux et déjanté.
Hollywood 1969... comme si vous y étiez !
RICK DALTON - Il fut un temps, Rick avait son propre feuilleton télé. Aujourd'hui, c'est un acteur rincé, condamné à jouer les crapules à la petite semaine, qui noie son chagrin dans les whisky sour. Un coup de fil de Rome : sauvera-t-il son destin ou le scellera-t-il ?
CLIFF BOOTH - Doublure cascade de Rick, il est l'homme à la réputation la plus sulfureuse de tous les plateaux de tournage - car il est le seul à avoir (peut-être) commis un meurtre et à s'en être tiré.
SHARON TATE - Elle a quitté son Texas natal en rêvant de devenir star de cinéma. Et ce rêve, elle l'a réalisé. Sharon passe désormais ses jeunes années dans sa villa de Cielo Drive, là-haut, dans les collines de Hollywood.
CHARLES MANSON - L'ancien taulard a convaincu une bande de hippies azimutés qu'il était leur leader spirituel. Mais il changerait bien de casquette pour devenir une star du rock'n'roll.
Qui n'a pas entendu parler d'Ulysse et de ses sirènes ? De l'amour fou d'Orphée pour Eurydice ? Ou de la mystérieuse boîte de Pandore ?
Depuis des milliers d'années nous lisons avec délice les aventures des dieux et déesses de la mythologie grecque. Dans ces récits, la force et le courage sont l'apanage des hommes tandis que les femmes sont trop souvent cantonnées aux rôles de jeunes filles sans défense ou d'épouses jalouses éconduites. Ces mythes continuent pourtant de forger notre représentation du monde.
Inspirés par l'incroyable succès du Bel au Bois dormant, Karrie Fransman et Jonathan Plackett ont donc décidé de ressortir leur baguette magique et de dépoussiérer tout cela en intervertissant - à l'aide de leur malicieux algorithme - le genre des personnages, sans rien modifier d'autre.
Ainsi, le pauvre Perséphon se fait enlever par la puissante Hadéesse, Théséa triomphe de la terrifiante Minogénisse tandis que Circé le magicien transforme allègrement les compagnes d'Ulyssa en truies...
Subliment illustré par Karrie, L'Enlèvement de Perséphon deviendra à coup sûr le nouveau livre de chevet de toute la famille. Un roman d'une impressionnante puissance littéraire et une révélation de cette rentrée.
Dans un monde dystopique furieusement proche du nôtre, le jeune Alex s'ingénie à commettre le mal sans le moindre remords : en compagnie de ses drougs, il se livre à la bastonnade, au viol et à la torture sur fond de musique classique. Bientôt incarcéré, il subit un traitement chimique qui le rend allergique à toute forme de violence.
Tout le génie de Burgess éclate dans ce livre sans équivalent, entre roman d'anticipation et conte philosophique. Le romancier, qui fut linguiste et compositeur, réussit en outre le prodige d'inventer une langue, le nadsat, dans laquelle son héros raconte sa propre histoire.
À l'occasion du centenaire de la naissance d'Anthony Burgess, son roman culte, L'Orange mécanique, s'enrichit aujourd'hui d'une postface inédite de l'auteur sur le film qu'en tira Stanley Kubrick, ainsi que de fac-similés de son tapuscrit, illustré de ses propres dessins, permettant de jeter un éclairage nouveau sur ce classique de la littérature anglaise.
Je ne connais aucun écrivain qui soit allé aussi loin avec le langage. William S. Burroughs
Dans le but d'asseoir sa réputation auprès des voyous d'un quartier romain, Tommasino s'adonne à la violence. Devenu un de ces vitelloni, il mène une existence fulgurante. La prison puis la maladie sauront-elles le guider sur le chemin de la rédemption ? Le choix du réalisme, chez Pasolini, est moral et politique : la fugacité de ce destin, la brutalité d'une jeunesse égarée, interrogent le devenir de toute l'Italie d'après-guerre.
Lorsque Bergman jette, comme ici, un regard sur sa vie, c'est un homme profondément marqué par une éducation rigide et par une imagination débordante qui parle. Mais c'est surtout un homme de spectacle : à la fois directeur de théâtre et réalisateur de films, il a vécu dans la fièvre, entre moments de grâce et échecs. Il s'exprime sans complaisance dans ses jugements, qu'il s'agisse d'inconnus, de vedettes - telles que Laurence Olivier, Greta Garbo ou Herbert von Karajan, avec qui il a travaillé -, ou de lui-même. Mémoires, ou plutôt antimémoires, «confessions» modernes, ce livre témoigne de blessures et de crises, mais aussi de rêves et de bonheurs, et il foisonne de souvenirs d'un étrange rayonnement.
Orpheline ruinée, Lay Bart cherche à faire un riche mariage, bien qu'elle aime un avocat, Lawrence Selden.
Trop honnête pour se vendre, mais d'allure trop libre pour garder sa réputation intacte, elle se voit fermer les portes de la haute société... Avec un art digne de son maître Henry James, Edith Wharton peint la haute société new-yorkaise, son éclat et sa richesse, mais aussi sa profonde corruption.
Présenté pour la première fois dans sa version intégrale, La longue route de sable est accompagné du tapuscrit original de Pier Paolo Pasolini, daté de 1959. Philippe Séclier, ayant mis ses pas dans ceux du poète, nous rapporte ici - à travers documents, manuscrits, lettres, et ses propres photographies - les étapes d'un voyage singulier le long des côtes italiennes. Comme si ces deux Italie, seulement séparées par le temps, ne faisaient plus qu'une.
La longue route de sable a été Lauréat du Grand Prix du livre Thomas Cook en 2005.
Composé d'aphorismes, de fragments, de vignettes où tout s'interpénètre et se répond dans un jeu subtil de correspondances et d'analogies, ce texte relate l'expérience d'un homme promenant son regard enflammé de désir sur les objets, l'histoire de la pensée, le couple, le monde de l'enfance, la mort et le deuil.
« Soudain, trouant le silence, une voix me demanda : «Si vous ne souhaitez pas voir l'empereur, qui d'autre pourriez-vous avoir envie de rencontrer au Japon ?» » À cette question, Werner Herzog répondit sans hésiter : « Onoda. » Le nom, à lui seul, a l'apparence d'une énigme. En 1945, lorsque le Japon capitule, Hiroo Onoda est un soldat de l'armée impériale à qui l'on a confié la défense d'une petite île des Philippines. Ignorant la défaite de son pays, retranché dans la jungle, il continuera pendant près de trente ans une guerre imaginaire où les véritables ennemis sont moins les troupes américaines qu'une nature hostile... et ses propres démons. Werner Herzog, qui a consacré ses plus grands films à la folie des hommes, imagine les scènes de ce combat épique et absurde, mené à la frontière indécise du rêve et de la réalité. Jusqu'à un face-à-face vertigineux avec Onoda, qu'il a personnellement connu. À la fois roman d'aventure, docufiction et poème halluciné, Le Crépuscule du monde est une méditation sur le sens que nous donnons à nos vies.
Dans la chaleur exaltante de l'été 1977, la jeune Calista quitte sa Grèce natale pour découvrir le monde. Sac au dos, elle traverse les États-Unis et se retrouve à Los Angeles, où elle fait une rencontre qui bouleversera sa vie : par le plus grand des hasards, la voici à la table du célèbre cinéaste hollywoodien Billy Wilder, dont elle ne connaît absolument rien. Quelques mois plus tard, sur une île grecque transformée en plateau de cinéma, elle retrouve le réalisateur et devient son interprète le temps d'un fol été, sur le tournage de son avant-dernier film, Fedora. Tandis que la jeune femme s'enivre de cette nouvelle aventure dans les coulisses du septième art, Billy Wilder vit ce tournage comme son chant du cygne. Conscient que sa gloire commence à se faner, rejeté par les studios américains et réalisant un film auquel peu de personnes croient vraiment, il entraîne Calista sur la piste de son passé, au coeur de ses souvenirs familiaux les plus sombres.Roman de formation touchant et portrait intime d'une des figures les plus emblématiques du cinéma, Billy Wilder et moi reconstitue avec une fascinante précision l'atmosphère d'une époque. Jonathan Coe raconte avec tendresse, humour et nostalgie les dernières années de carrière d'une icône, et nous offre une histoire irrésistible sur le temps qui passe, la célébrité, la famille et le poids du passé.
Naomi Seberg et Nathan Math oeuvrent avec succès dans le photojournalisme à sensation de l'ère des nouveaux médias. À la fois amants et concurrents professionnels, ils arpentent le globe séparément, ne se croisent que dans des hôtels d'aéroports ou n'ont de rapports que par Internet, et sont toujours en recherche d'histoires spectaculaires - si possibles sordides.
Celle de Célestine et Aristide Arosteguy, anciens professeurs de philosophie à la Sorbonne et couple libertin, a tout pour attirer Naomi. Célestine a en effet été retrouvée morte, mutilée, dans son appartement parisien. La police suspecte son mari, qui a disparu, de l'avoir assassinée et d'avoir mangé des parties de son corps. Avec l'aide d'Hervé Blomqvist, un étudiant singulier, elle se lance sur les traces d'Aristide, qui la mènent jusqu'à Tokyo.
De son côté, Nathan se trouve à Budapest pour photographier le travail d'un chirurgien controversé, Zoltán Molnár, qui a été recherché par Interpol pour trafic d'organes et pratique désormais des interventions illégales. En couchant avec l'une des patientes de Molnár, Nathan contracte l'étrange « maladie de Roiphe », que l'ont croyait disparue. Il s'envole alors pour Toronto, bien décidé à rencontrer le médecin qui a identifié ce mystérieux syndrome.
Ces histoires parallèles finissent par se croiser dans une intrigue hallucinée mêlant la technologie et le corps, l'impression 3D et la philosophie, le festival de Cannes et le cannibalisme, la mort et le sexe sous toutes ses formes (fétichisme, voyeurisme, échangisme.).
Cinéaste culte et mondialement reconnu (Videodrome, La Mouche, EXistenZ.), David Cronenberg poursuit dans ce premier roman son exploration de la noirceur psychologique et physique de l'être humain. Nous retrouvons dans Consumés les thèmes et l'esthétique de ses films, ses fascinations et ses obsessions.
Traduit de l'anglais (canadien) par Clélia Laventure
Alexander Kluge est relativement connu, en France, pour sa filmographie, abondante et variée, qui a d'ailleurs fait l'objet d'une large rétrospective à la Cinématèque Française en 2013. L'écrivain est en revanche ici pratiquement ignoré, sinon des germanistes, alors qu'il est une des figures les plus célèbres de la littérature allemande contemporaine et salué comme tel par les médias allemands, le public, l'édition.
Son originalité réside dans une manière de parler de la réalité contemporaine allemande en s'appuyant aussi bien sur son immense culture classique que sur un maniement très original de la fiction, à travers, le plus souvent, de brèves séquences qui sont autant d'apologues dont la juxtaposition et l'accumulation finissent par composer une véritable fresque de l'histoire de son pays et, au-delà, de celle de la pensée et de la sensibilité occidentales.
Cette écriture, cette démarche si originales sont actuellement absentes du paysage littéraire français, c'est la raison pour laquelle une traduction de l'ensemble de cette gigantesque entreprise qu'est « Chronique des sentiments » nous a paru indispensable.
Les sentiments sont les véritables occupants des vies humaines. On peut dire d'eux ce que l'on a dit des Celtes (nos ancêtres, pour la plupart d'entre nous) : ils sont partout, seulement on ne les voit pas. Les sentiments font vivre (et forment) les institutions, ils sont impliqués dans les lois contraignantes, les hasards heureux, se manifestent à nos horizons, pour s'élever au-delà vers les galaxies. On les trouve dans tout ce qui nous concerne.
Ce dont les hommes ont besoin au cours de leurs vies, c'est de l'ORIENTATION. Comme il en faut aux bateaux. Telle est la fonction d'un si gros livre : que l'on compare, se sente rebuté ou attiré, dans la mesure vu qu'un livre fonctionne comme un miroir.
Nul ne lira autant de pages d'un seul coup. Chacun se contentera d'aller vérifier, comme dans un calendrier ou, précisément, une CHRONIQUE, ce qui le regarde. L'orientation subjective - savoir à quoi me fier, ce que je dois craindre, à quoi tiennent les actes délibérés - donnent ce courant de fond, que le temps qui court ne suffit pas à transformer et qui constitue la vraie chronique.
Patty Diphusa est un sexe symbole, et elle le sait. Star internationale du porno, égérie d'Andy Warhol, elle passe sa vie sans dormir, à boire, se shooter et s'envoyer en l'air dans les boîtes de nuit madrilènes. Pourtant, cette droguée narcissique cache un grand coeur, une sensibilité à fleur de peau et un optimisme sans faille. À travers son récit, c'est toute la finesse et le génie de son auteur, Pedro Almodovar, qui nous apparaît.
Le dernier film de Daniel Shaw est en compétition à Cannes. Pressentant un échec au box-office, Daniel se hâte d'écrire un nouveau scénario et d'en trouver les financements.
Pour son premier roman, le cinéaste légendaire John Boorman (Delivrance, Excalibur) dresse un portrait sans concession de l'industrie cinématographique contemporaine, avec toute la lucidité et l'ironie permises par sa position de vieux Sphinx. Cette satire, drôle et mordante, est aussi la peinture d'un monde gangrené par l'avidité, l'égocentrisme et l'inanité.
Le père est Douglas Sirk, réalisateur en vogue dans les années 20 et 30 en Allemagne, contraint de fuir avec sa femme juive aux États-Unis, où il deviendra célèbre grâce à ses mélodrames.
L'enfant est Klaus, le fils que Douglas a eu avec sa première femme. Convertie à l'idéologie du Troisième Reich, elle fera du garçon un enfant star du cinéma nazi.
Le père ne reverra jamais son fils, sauf à l'écran.
Grâce à des années de recherches et aux confidences de Douglas Sirk à la fin de sa vie, Denis Rossano raconte l'histoire bouleversante de l'un des plus grands cinéastes hollywoodiens et de son fils emporté par l'Histoire.
«J'ai beaucoup risqué en écrivant Actes impurs et Amado mio. Je ne sais pas si les sujets si scabreux de ces deux récits sont suffisamment nécessaires et objectivés ; je suppose même que certains, si je disais le nom du péché... ne liraient peut-être même pas la première page du livre. Paolo et Desiderio luttent-ils assez contre leur amour ? Il est vrai, tant que la passion les consume, leur péché se consume avec eux ; mais au-delà de cette passion, où il n'y a que sensualité, qu'est-ce qui les justifie ? L'anormalité de leur amour est déjà une peine assez lourde, une condamnation à vie, c'est vrai ; mais suffit-il de souffrir pour se racheter ? »
Ces textes illustrent à leur manière l'itinéraire qui fut celui de kieslowski cinéaste.
Abandonnant progressivement le documentaire et les préoccupations politiques, kieslowski devait en effet faire de la suite de son oeuvre cinématographique le théâtre d'une réflexion métaphysique habitée par la question du relativisme des idées personnelles si souvent déterminées par l'aléatoire des rencontres humaines et des incidents quotidiens. c'est ainsi que dans le texte qui donne son titre au présent recueil, le hasard, kieslowski adopte un dispositif narratif à la borges qui met en cause la légitimité du récit classique : cette déconstruction devient l'instrument même de son questionnement sur une existence humaine tragique car indécidable.
Véritable peintre de l'âme, toujours farouchement critique mais libéré de toute visée politique ou morale immédiate, kieslowski prône ici une éthique du risque et de la vérité. pour donner un sens à sa vie et déjouer la fatalité, l'homme est condamné à mettre entre lui-même et le monde une distance salutaire. a travers ces textes ou affleure une philosophie aux accents stoïciens, kieslowski convoque en vérité le témoin secret de nos destinées, spectateur mystérieux qui n'est autre que notre propre conscience.
L'écrivain hanna krall, qui collabora avec kieslowski de son vivant, a mis ces textes en forme après sa disparition ; elle s'en explique dans l'entretien par lequel se clôt le présent recueil.
Pour la première fois en France, se trouvent réunis dans un livre un ensemble de textes du cinéaste portugais João César Monteiro, disparu en février 2003. Il aura laissé une vingtaine de films, entre 1968 et 2003. « Cinéaste » vient-il précisément d'être dit, s'agissant aussitôt de l'adjoindre à « écrivain » : ce que cet ouvrage démontrera sans peine.?D'une exigence poétique, éthique, autant que politique, João César Monteiro est égal à lui-même : rigoureux excentrique (en dehors du centre), il donne tout autant du fil à retordre que de la tendresse ; une implacable franchise, du plus drôle au plus grave.
Un musicien aigri végète dans sa ville de Treinta y Tres. Il apprend un jour que la célèbre Charlotte Rampling visitera très prochainement ce coin perdu de l'Uruguay pour une opération humanitaire.
Admirateur éperdu de l'actrice, il décide d'organiser son enlèvement avec quelques complices amateurs et loufoques. Souvent sous l'effet de l'alcool ou des médicaments, l'artiste amoureux écrit de longues lettres à sa victime comme pour franchir l'abîme qui les sépare : lui et son adolescence dans les années 1970 en pleine dictature dans un pays loin de tout, elle, symbole fascinant de la culture anglo-saxonne dominante. Un livre qui brasse réalisme et roman noir satirique.
Quel point commun entre un Premier Ministre britannique installé depuis peu au 10, Downing Street, un garçon de 11 ans, une working girl excentrique, un rocker qui tente son come-back et un romancier exilé dans le Sud de la France pour oublier que son amie le trompe avec son propre frère ? Réponse: l'amour. Ou plutôt l'Amour, qui à l'approche des fêtes de fin d'année occupe tous les esprits. Dans cette comédie romantique à l'humour so british, les chassés-croisés amoureux se multiplient. Des couples se forment, d'autres se cherchent. Heureusement, un ange veille...
Prélude et prolongement du film l'île au trésor que raoul ruiz réalisa en 1984, ce texte se veut la suite, ou plutôt la poursuite du roman de stevenson.
Un formidable exemple de la manière avec laquelle ruiz parodie et met en abyme le récit, avant de perdre son lecteur dans un labyrinthe d'images insolites.
Pour tous ceux qui, éblouis, ont aimé {Un tramway nommé Désir} ou {Sur les quais}, Elia Kazan est le dernier mythe vivant du rêve américain et de son cinéma, de ses légendes. Pourtant, ce Grec d'Anatolie arrivé aux Etats-Unis à l'âge de quatre ans, n'est pas un mythe simple. Dans cette autobiographie, on découvrira à la faveur d'une terrible lucidité, son goût pour l'ambiguïté, dont il s'est fait une étrange réputation. {Une vie} raconte aussi comment, dans les années trente, Elia Kazan devint membre du Parti communiste. Mais, bien vite, il en démissionne et, lorsque McCarthy déclare ouverte la chasse aux sorcières, Kazan accepte de témoigner devant la Commission des activités antiaméricaines. Beaucoup de ses amis ne lui pardonneront jamais et l'on attendait, sur ce sujet, ses aveux les plus graves. Aujourd'hui, Elia Kazan, cet homme pétri de contradiction et de générosité, révèle ce que furent vraiment ses "revirements" politiques, ses relations avec ses trois épouses, la genèse de ses films. Sous sa plume, c'est la résurrection de Hollywood, avec ses fantômes glorieux, de Zanuck à James Dean, de Marlon Brando à Sam Spiegel ou Vivien Leigh.