J.-L. Godard a regroupé les articles parus dans le magazine«Les cahiers du cinéma»fondés par André Bazin en 1951.
Nouvelle édition en un volume
après les années cahiers (1950-1959) durant lesquelles jean-luc godard fit ses premières armes de critique aux cahiers du cinéma, les années karina couvrent la première période créatrice du célèbre metteur en scène.
epouse de jean-luc godard, anna karina va jouer dans la plupart de ses films tournés entre 1960 et 1967 : le petit soldat (1964), une femme est une femme (1961), vivre sa vie (1962), bande à part (1964), une femme mariée (1964), pierrot le fou (1965). il y aura aussi le mépris (1963), avec brigitte bardot, et tant d'autres films encore. ce volume contient des entretiens avec godard parus dans les cahiers et dans d'autres revues (dont un entretien avec j.-m.g.
le clézio par exemple), ainsi que des articles qui permettent d'évaluer aujourd'hui ce que furent ces sept années dans la vie de jean-luc godard.
Tandis qu'est présenté au festival de Cannes dans la sélection " Un certain regard " son nouveau film : Film Socialisme, Jean-Luc Godard en publie les dialogues avec figures d'auteurs.
For Ever Mozart, le film, montre les histoires croisées de comédiens qui veulent monter Les Jeux de l'amour et du hasard à Sarajevo, et celles d'un cinéaste qui n'arrive pas à tourner son film. Le texte de ce livre c'est, monté, le «découpage dialogué» du film:succession de phrases, précisément, de sentences, d'histoires brèves, de citations. Pour ceux qui ont vu For Ever Mozart, ces pages font littéralement lever les images, les bruits, la musique du film et en font résonner la parole heurtée. Pour les autres, c'est un poème très concret, très précis où passent et repassent les éclats du monde, de la guerre et de l'art.
À l'écoute de ce qui est à l'oeuvre dans Histoire(s) du cinéma de Jean-Luc Godard, ce dialogue, entre le créateur et le critique, est une approche esthétique, philosophique et historique de ses conditions de possibilités et de ce qui y a accédé à la forme : le cinéma dans le siècle et le siècle dans le cinéma, impliquant le tout de l'homme du xxe siècle, de l'imaginaire de ses salles obscures, de l'horreur réelle de ses désastres, à ses tentatives de rédemption par l'art.
Prenant pour point de départ une photographie de l'actrice Jane Fonda au Vietnam, Jean-Luc Godard et Jean-Pierre Gorin offrent une réflexion sur le rôle des intellectuels dans le processus révolutionnaire. Parue en 1972 dans la revue Tel Quel, cette Lettre à Jane, à présent rééditée par Alfredo Jaar, se lit également aujourd'hui comme l'un des textes testamentaires du Groupe Dziga Vertov.
Lettre à Jane fut publié à l'origine en 1972 par Jean-Luc Godard et Jean-Pierre Gorin dans la revue littéraire française d'avant-garde Tel Quel, sous forme de lettre adressée à Jane Fonda, dans laquelle Godard et Gorin évoquent une image de l'actrice figurant dans l'article Retour de Hanoï, publié cet été-là par L'Express. Les deux cinéastes décidèrent d'utiliser cette image pour promouvoir leur film Tout va bien, où figurait la star, sorti la même année. Cette lettre servit également de trame à un court métrage, Letter to Jane, dont les auteurs assurèrent les commentaires et qui fut diffusé en post-scriptum à Tout va bien.
Voir aussi Pier Paolo Pasolini : The Ashes of Gramsci ; John Cage : Other People Think (édités par Alfredo Jaar).
À près de dix années de distance (1979-1987), Marguerite Duras et Jean-Luc Godard poursuivent une conversation sur leurs pratiques de la littérature et du cinéma, et sur les relations qu'entretiennent (ou non) ces formes d'expression respectives. Transcriptions inédites, présentées par Cyril Beghin (sous réserve).